Texte à méditer :  

Si nous fixons nos pensées sur le mal que font les autres notre mental est pollué par le mal.

Si au contraire nous fixons notre mental sur le bien, il est nettoyé du mal et n'entretient que de bonnes pensées.   


La bouée de sauvetage

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C.R.I.-E.V.H. - n°09 2008 2° partie


 

C.R.I. - E.V.H. n° 9

2 ième partie

 

 

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ycoeur43.gif Qu’est-ce exactement que la Vérité ? Est-ce la description d’une chose telle qu’on l’a vue sans exagération ni amoindrissement ? Non. Ou est-ce la narration d’un incident dans les termes mêmes que l’on a entendus quand on nous l’a raconté ? Non. La Vérité élève. Elle prône des idéaux. Elle inspire les individus dans la société. Elle est la lumière qui illumine le chemin de l’homme vers Dieu. ycoeur43.gif

 

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Rien n’est trop grand pour Lui


Deux hommes sont allés pêcher.
L’un était un pêcheur expérimenté, l'autre ne l'était pas.
Chaque fois que le pêcheur expérimenté prenait un gros poisson, il le mettait dans sa glacière pour le garder frais. A chaque fois que le pêcheur inexpérimenté prenait un gros poisson, il le rejetait.

Le pêcheur expérimenté observa ce manège toute la journée et finalement fatigué de voir l'homme gaspiller ces bons poissons, lui demanda : « Pourquoi rejetez-vous tous les gros poissons que vous attrapez? »
Le pêcheur inexpérimenté répondit « Je n’ai qu’une petite poêle. »

 Parfois, comme le pêcheur, nous aussi nous rejetons les grands projets, les grands rêves, les grandes opportunités que Dieu nous donne. Pourquoi ?

Parce que notre foi est trop petite.

Nous pouvons nous moquer de ce pêcheur qui ne savait pas qu’il avait besoin d’une plus grande poêle à frire, mais nous, de quelle façon sommes-nous prêts à augmenter la taille de notre foi ?

Quel que soit le problème ou la situation, Dieu ne nous donnera jamais quelque chose de plus grand qu’il nous sera possible de gérer. Cela signifie que nous pouvons surmonter avec confiance tout ce que Dieu met sur notre chemin.

Nous aurons toujours tout ce qu’il faut au moment où il faut.

Rappelez-vous que nous pouvons faire toutes choses grâce à notre amour pour Dieu……..rien n’est trop grand pour Lui !

 

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Une histoire d'amour

"Lorsque le pouvoir de l'amour
surmontera l'amour du pouvoir,
le monde connaîtra la paix ».
-Jimi Hendrix

C’est la vieille histoire d'un groupe de moines qui vivaient avec leur maître dans un monastère tibétain. Leurs vies étaient faites de discipline et de dévouement, et l'atmosphère dans laquelle ils vivaient était harmonieuse et pacifique. Les gens des villages très éloignés affluaient vers le monastère pour baigner dans la chaleur d'un tel environnement d'amour spirituel.

Puis, un jour, leur maître a quitté sa forme terrestre.
Au début, les moines ont continué comme ils l'avaient toujours fait dans le passé, mais après un certain temps, la discipline et le dévouement qui étaient la caractéristique de leur routine quotidienne diminua. Le nombre de villageois qui leur rendaient visite chaque jour a commencé à baisser, et, peu à peu, le monastère se délabrait.

Bientôt, les moines se querellèrent entre eux, certains blâmant et pointant du doigt d'autres remplis de culpabilité. L'énergie dans les murs du monastère se craquelait d’animosité.

Le moine le plus ancien ne pouvait plus supporter cette ambiance plus longtemps. Ayant entendu parler d'un maître spirituel qui vivait comme un ermite à deux jours de marche de là, le moine partit à sa recherche sans perdre de temps. Lorsqu’il trouva le maître dans son ermitage dans la forêt, le moine lui fît part du triste état dans lequel le monastère était tombé et lui demanda ses conseils.

Le maître sourit. "Il y en a un parmi vous qui est l'incarnation de Dieu. Parce qu'il n’est pas respecté par ceux qui l’entourent, il ne veut pas se montrer, et le monastère reste en mauvais état." Avec ces paroles, le maître redevint silencieux et il ne dit rien de plus.

Tout le long, sur le chemin du retour au monastère, le moine se demandait lequel de ses frères pouvait être l'Incarnation Divine.

"Peut-être est-ce le frère Jaspar qui fait notre cuisine», dit le moine à haute voix. Mais, une seconde plus tard il pensait: «Non, ce ne peut pas être lui. Il est négligé, de mauvaise humeur et la nourriture qu'il prépare est sans goût."

"Peut-être que notre jardinier, Frère Timor, est le UN", a-t-il alors pensé. Cette hypothèse aussi, a été rapidement suivie par la négation. "Bien sûr que non» dit-il à haute voix. "Dieu n'est pas paresseux et ne laisserait jamais les mauvaises herbes envahir le carré de laitue comme l’a fait Frère Timor".

Enfin, après avoir rejeté tour à tour chacun de ses frères pour une faute ou une autre l’ancien moine réalisa qu’il n'en restait plus. Sachant que c’était l'un des moines parce que le sage l’avait dit, il se faisait du souci lorsqu’une nouvelle idée germa. "Se pourrait-il que le UN ait choisi d'afficher une faute dans le but de se dissimuler lui-même?" Il se dit. "Bien sûr, c’est possible! Cela doit être cela!"

Arrivant au monastère il a immédiatement raconté à ses frères ce que le Sage avait dit et tous ont été tout aussi étonné, comme il l'avait été, d'apprendre que le Divin vivait parmi eux.

Comme chacun savait que c'était pas lui-même qui était Dieu incarné, ils commencèrent à s’étudier mutuellement, tous essayaient de déterminer qui, parmi eux était le Saint. Mais tous pouvaient voir les fautes et les erreurs des autres. Si Dieu était parmi eux, Il était très adroit de se cacher lui-même. Trouver le UN Incarné parmi ces pécheurs sera difficile, en effet.

Après bien des discussions, il a finalement été décidé qu'ils devaient tous faire un effort pour être aimable et plein d'amour les uns envers les autres, qu’ils se traiteraient tous avec le respect et l'honneur qu’ils pourraient naturellement donner au UN incarné. Si Dieu a choisi de rester caché, alors ils n'avaient pas d’autre solution que de traiter chaque moine, comme s'il était le Divin.

Chacun s’efforçait de voir Dieu en l'autre. Bientôt leur cœur se remplit de cet amour des uns pour les autres si bien que la chaîne de négativité qui les reliait entre eux est tombée. Au fil du temps, ils ont commencé à voir Dieu non pas seulement dans l'autre, mais dans chacun et dans tout. Les journées étaient consacrées à une joyeuse vénération, réjouissance de la Sainte présence. La joie de ce monastère rayonnait comme un phare et bientôt les villageois retournèrent au monastère comme ils le faisaient avant, cherchant à être touché par l'amour et la dévotion qui étaient présents.

Quelque temps après l’aîné des moines décida de rendre au Sage une visite de remerciement pour le secret qu'il lui avait révélé.
«Avez-vous découvert l'identité de l'UN Incarné?" demanda le Sage.

«Oui," répondit l’aîné des moines. "Nous avons trouvé, Il réside en chacun de nous."

Le Sage sourit.

 

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La vie est comme une rose

Un jour un jeune et nouveau prédicateur marchait dans le jardin avec un prédicateur plus âgé et plus expérimenté. Se sentant incertain sur ce qu’il avait à faire pour Dieu, il demandait à l’ancien Prédicateur quelques conseils.

L’ancien Prédicateur se dirigea vers un rosier, il remit au jeune Prédicateur un bouton de rose et lui dit de l’ouvrir sans déchirer les pétales. Le jeune Prédicateur regardait incrédule le Prédicateur plus âgé et essayait de comprendre ce qu'un bouton de rose pouvait éventuellement avoir à faire avec son souhait de connaître la volonté de Dieu pour sa vie et son ministère.

Mais en raison de son grand respect pour le Prédicateur plus âgé, il se mit à essayer de dérouler le bouton de rose, tout en conservant intacts tous les pétales. Il ne fut pas long avant de se rendre compte que c’était impossible à faire.

Remarquant l'incapacité du jeune prédicateur à dérouler le bouton de rose sans le déchirer, le Prédicateur plus âgé commença à réciter le poème suivant :

C'est seulement un petit bouton de rose,
Une fleur créée par Dieu;
Mais je ne peux pas ouvrir les pétales
Avec mes mains maladroites.

Le secret de l’épanouissement des fleurs
Je ne le connais pas.
Dieu ouvre cette fleur si doucement,
Alors que, dans mes mains, elle meurt.

Si je ne peux pas ouvrir un bouton de rose,
Cette fleur créée par Dieu,
Quelle sagesse puis-je avoir,
Pour mener cette vie qui est la mienne?

Aussi je Lui ferai confiance pour diriger
Chaque instant de ma journée.
Je suivrai Ses instructions
A chaque étape de mon chemin de pèlerin.

La voie qui est tracée devant moi,
Seul mon Père Céleste la connaît.
Je Lui ferai confiance pour me révéler les moments,
Exactement comme Il le révèle à la rose.

 

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Message Divin

 

"Pourquoi vous agiter ? Laissez-Moi prendre soin de toutes vos affaires. C'est Moi qui y penserai. Je n'attends rien d'autre que votre abandon à Moi. Je n'interviens que lorsque vous savez vous abandonner complètement à Moi et dès lors, vous ne devez plus vous soucier de rien. Dites adieu à toutes les peurs et tous les découragements. Vous montrez que vous ne Me faites pas confiance. Au contraire, vous devez vous en remettre à Moi. S'abandonner signifie détourner ses pensées des tribulations, les détourner des difficultés que vous rencontrez et de tous vos problèmes.

Remettez tout entre Mes mains en disant : «Seigneur, que Ta volonté soit faite. penses-y Toi.» Ce qui revient à dire «Seigneur je Te remercie car Tu as tout pris entre Tes mains et Tu résoudras cela pour mon plus grand bien.» Souvenez-vous que penser aux conséquences d'une chose. C'est-à-dire vous soucier qu'une situation n'ait pas eu l'issue souhaitée est contraire à l'abandon. Vous montrez ainsi que vous ne croyez pas à Mon amour pour vous. Vous prouvez que vous ne considérez pas que votre vie est sous Mon contrôle et que rien ne M'échappe. Ne pensez jamais «Comment cela va-t-il finir?... Qu'adviendra-t-il?...»

Si vous cédez à cette tentation vous démontrez que vous n'avez pas confiance en Moi. Voulez-vous oui ou non que Je m'en occupe? Alors vous devez cesser de vous en préoccuper ! Je ne vous guiderai que si vous vous abandonnez complètement à Moi. Quand Je dois vous conduire dans une voie différente de celle que vous entrevoyez, Je vous porte dans Mes bras. Ce qui vous perturbe gravement c'est votre raisonnement, votre souci, votre obsession, votre volonté de pourvoir à vous-même à tout prix. Que de choses puis-Je faire quand l'être, tant dans ses nécessités matérielles que spirituelle, se tourne vers Moi en disant : «Penses-y Toi», puis qu'il ferme les yeux et se repose tranquillement ! Vous recevrez beaucoup, mais uniquement quand votre prière s'en remettra pleinement à Moi.

Vous Me priez dans la douleur pour que J'intervienne, mais de la façon dont vous le souhaitez. Vous ne vous en remettez pas à Moi, mais vous voulez que Je m'adapte à vos demandes. Ne vous comportez pas comme des infirmes qui demandent un traitement au médecin, tout en le lui suggérant. Ne faites pas cela. Même dans les circonstances tristes dites plutôt: «Seigneur je Te loue et Te remercie pour ce problème, pour cette nécessité. Je Te prie de disposer les choses comme bon Te semble pour cette vie terrestre et temporelIe. Tu sais très bien ce qui est meilleur pour moi.» Avez-vous parfois l'impression que les calamités augmentent au lieu de diminuer? Ne vous agitez pas, fermez les yeux et dites-Moi avec foi: «Que Ta volonté soit faite, penses-y Toi.»

Quand vous parlerez ainsi, J'accomplirai même un miracle Si c'est nécessaire. J'y pense seulement quand vous Me faites totalement confiance. Je pense toujours à vous, mais Je ne puis vous aider complètement que lorsque vous vous en remettez pleinement à Moi "

 

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Les chevaux

 

Il y a un champ avec 2 chevaux dedans.

Vu de loin, chaque cheval ressemble à tout autre cheval. Mais si vous arrêtez votre voiture ou si vous êtes à pied, vous remarquerez quelque chose d'assez incroyable. Examinez les yeux d’un des chevaux ils sont fermés parce qu'il est aveugle. Son propriétaire a choisi de ne pas l’éliminer, mais il lui a fait une maison confortable.

Si vous vous tenez à proximité et écoutez, vous entendrez le bruit d'une cloche.
En recherchant d’où vient le son, vous verrez qu'il vient du plus petit des chevaux dans le champ. Une petite cloche est attachée à son collier, ce qui permet au cheval aveugle de savoir où il est et de le suivre.

Comme vous observez ces deux chevaux, vous verrez que le cheval avec la cloche vérifie si le cheval aveugle le suit et que le cheval aveugle écoute la cloche et puis lentement se dirige vers l’autre cheval avec confiance parce qu'il ne peut pas s’égarer.

Lorsque chaque soir, le cheval avec la cloche retourne à l'abri de l’écurie, il s’arrête parfois et revient sur ses pas, s'assurer que l'ami aveugle n'est pas trop loin derrière pour entendre la cloche.

Comme le propriétaire de ces deux chevaux, Dieu ne nous rejette pas simplement parce nous ne sommes pas parfaits ou parce nous avons des problèmes.

Il nous attend et place d’autres personnes dans notre vie pour nous aider lorsque nous sommes dans le besoin.

Parfois, nous sommes comme le cheval aveugle et nous sommes guidés par le bruit de la cloche de ceux que Dieu place dans nos vies.

D’autres fois nous sommes le cheval qui guide, et aide les autres à trouver leur chemin...

Les bons amis sont comme cela... vous pouvez ne pas toujours les voir, mais vous savez qu'ils sont toujours là.
Et souvenez-vous... d’être gentils avec ceux qui ont besoin de vous. Chaque personne que vous rencontrez mène une sorte de bataille.

Vivez simplement,
Aimez généreusement,
Soyez attentionné,
parlez gentiment et,
abandonnez le reste à Dieu...
Soyez bénis!

 

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La fillette et la pomme

Le ciel était sombre ce matin là tandis que nous attendions anxieusement. Tous les hommes, les femmes et les enfants juifs du ghetto du Piotrkow avaient été rassemblés dans la cour.

Le bruit avait circulé nous devions être déplacés. Mon père était décédé récemment du typhus, qui était endémique dans le ghetto surchargé. Ma plus grande crainte était que notre famille soit séparée.

«De toutes façons », me murmure  Isidore, mon frère aîné, « ne leurs dis pas ton âge. Dis que tu as seize ans. »

«J’étais grand pour un garçon de 11 ans, donc je pouvais faire illusion. De cette façon je pourrais être considéré comme un travailleur valable.

Un SS s’approche de moi, m’aborde en claquant ses bottes sur les pavés. Il m'examine de haut en le bas et ensuite me demande mon âge.

« Seize ans » lui ai-je dit. Il me fit aller vers la gauche, où mes trois frères et les autres hommes jeunes en bonne santé étaient déjà.

Ma mère a été dirigée vers la droite avec les autres femmes, enfants, personnes malades et âgées.

J’ai murmuré à Isidore, « pourquoi? »

Il ne m'a pas de répondu.

J'ai couru du côté de maman et dis que je voulais rester avec elle.

« Non », dit-elle durement.

« Va-t-en. Ne m’ennuie pas. Va avec tes frères. »

Elle ne m’avait jamais parlé si durement avant. Mais j'ai bien compris : elle me protégeait. Elle m’a aimé tellement, même cette fois où elle a prétendu ne pas m’aimer. C’était la dernière fois, je ne l’ai plus jamais revue.

Mes frères et moi furent transportés en Allemagne dans une voiture à bétail.

Nous sommes arrivés au camp de concentration de Buchenwald dans la nuit, une semaine plus tard et on nous conduisit à un baraquement encombré. Le lendemain, on nous a remis nos uniformes et nos numéros d'immatriculation.

« Ne m'appelez plus Herman dorénavant. » Dis-je à mes frères. « Appelez-moi 94983. »

J’ai été mis à travailler au crématorium du camp, au chargement des morts dans un élévateur à manivelle à main.

Moi aussi j’étais devenu comme mort. Endurci, j’étais devenu un numéro.
 
Ensuite, mes frères et moi fûmes envoyés à Schlieben, un des sous-camps de Buchenwald près de Berlin.

Un matin j’ai cru entendre la voix de ma mère.

» Fils, » dit-elle doucement mais clairement, je vais t’envoyer un ange.'

Puis je me suis réveillé. C’était seulement un rêve. Un beau rêve.

Mais ici, il n’y avait pas d’anges. Il y avait seulement le travail. Et la faim. Et la peur.

Quelques jours plus tard, je me promenais dans le camp, autour du baraquement, près de la clôture en barbelés où les gardes ne pouvaient pas voir facilement. J'étais seul.

De l'autre côté de la clôture, je repère quelqu’un: une petite fille avec des boucles dorées, presque lumineuses. Elle était à demi-cachée derrière un bouleau.

Je jetais un coup d’œil autour de moi pour m'assurer que personne ne me voyait. J'ai l’appelée doucement en allemand. « As-tu quelque chose pour manger? »

Elle ne comprenait pas.

Je me suis approché de la clôture et j’ai répété la question en Polonais. Elle avança. J’étais mince et décharné, avec des chiffons qui enveloppaient mes pieds, mais la fille m’examinait sans être effrayée. Dans ses yeux, je voyais la vie.

Elle a sorti une pomme de sa veste en laine et la passa à travers la clôture.

J'ai attrapé la pomme et, je suis parti en courant, je l’ai entendu dire déçue, « je te verrai demain. »

Chaque jour je retournais près de la clôture au même endroit et à la même heure. Elle était toujours là avec quelque chose pour moi à manger - un gros morceau de pain ou, mieux encore, une pomme.

Nous n'osions pas parler ni nous attarder. Être pris signifierait la mort pour nous deux.

Je ne savais rien d’elle, juste qu’elle était une gentille fille de ferme, et qu'elle comprenait le polonais. Quel était son nom ? Pourquoi risquait-elle sa vie pour moi ?

L’espoir était dans ces quelques provisions, et cette fille de l'autre côté de la clôture qui me nourrissait en me donnant du pain et des pommes.

Environ sept mois plus tard, mes frères et moi-même fûmes entassés dans une voiture à charbon et expédiés au camp de Theresienstadt en Tchécoslovaquie.

'Ne reviens pas, » dis-je à la fille ce jour là. « Nous allons partir. »

Je retournais au baraquement et sans regarder en arrière, sans même dire adieu à la petite fille dont je n’avais jamais su le nom, la fille avec les pommes.

Nous étions en Theresienstadt depuis trois mois. La guerre arrivait à sa fin et les forces alliées se rapprochaient, mais mon sort semblait scellé.

Le 10 mai 1945, je devais mourir dans la chambre à gaz à 10: 00.

Dans le calme de l'aube, j’essayais de me préparer. Plusieurs fois la mort semblait prête à me prendre, mais je ne sais comment, j'ai survécu. Maintenant, c’était certain.

Je pensais à mes parents. Au moins, je pensais que, nous serions réunis.

Mais à 8 h00, il y eut de l’agitation. J'entendais des cris et je voyais des gens courir dans tous les sens dans le camp. Je rejoignais mes frères.

Les troupes russes avaient libéré le camp ! Les portes étaient ouvertes. Tout le monde courait, j’en ai fait autant. Étonnamment, tous mes Frères avaient survécu ; je ne sais comment. Mais je savais que la fille avec les pommes avait été la clé de ma survie.

Dans un endroit où le mal semblait triompher, la bonté d’une personne m’avait sauvé la vie, m'avait donné l'espoir dans un endroit où il n’y en avait aucun.

Ma mère m’avait promis de m'envoyer un ange, et l'ange est venu.

Je fus finalement rapatrié en Angleterre où j'ai été parrainé par un organisme de bienfaisance juif, hébergé dans une auberge avec d’autres garçons qui avaient survécu à l'Holocauste, là j’ai reçu une formation en électronique. Puis, je suis allé en Amérique, où mon frère SAM était déjà parti. J'ai servi dans l'armée américaine pendant la guerre de Corée et je suis retourné à New York deux ans après.
En août 1957, j'ai ouvert mon propre atelier de réparation électronique. Je commençais à m’adapter.

Un jour, mon ami SID que j’avais connu en Angleterre m'a appelé.

« J'ai un rancard. Elle a une amie polonaise. Nous avons un double rancard. '

Un rendez-vous avec une inconnue ? Non, ce n'est pas pour moi.

Mais SID continua de me harceler, et quelques jours plus tard nous nous dirigions jusqu'à la Bronx pour rencontrer son rendez-vous  et son amie Roma.

Je devais admettre, que pour un rendez-vous avec une inconnue, ce n'était pas si mal. Roma était infirmière à l’hôpital de Bronx. Elle était aimable et intelligente. Belle, aussi, avec ses boucles brunes tourbillonnantes et ses yeux verts en forme d'amande qui étincelaient de vie.

Tous les quatre nous allèrent à l’Île de Coney. Roma parlait facilement, et était facile à vivre.

Il s’avérait qu’elle aussi se méfiait des rendez-vous avec des inconnus !

Nous faisions tous les deux, seulement plaisir à nos amis. Nous avons fait un petit tour sur la promenade, et apprécié la brise salée de l'Atlantique. Ensuite nous avons dîné sur le littoral. Je ne me souviens pas d’avoir passé un meilleur moment.

Au retour, Roma et moi étions sur le siège arrière de la voiture de SID.

En tant que Juifs européens qui avions survécu à la guerre, nous étions conscients qu’il y avait beaucoup de non dit entre nous. Elle a abordé le sujet, « Où étiez-vous, » a-t-elle demandé avec douceur, « pendant la guerre? »

« Les camps », dis-je. Souvenirs terribles toujours vivants, la perte irréparable. J'ai essayé d'oublier. Mais vous ne pouvez jamais oublier.

Elle approuva de la tête. « Ma famille a été cachée dans une ferme en Allemagne, non loin de Berlin, » m'a-t-elle dit. « Mon père connaissait un prêtre, qui nous a obtenu des papiers aryens. »

J'imaginais combien elle avait dû souffrir aussi, de peur, un compagnon constant. Et maintenant ici nous étions tous les deux survivants, dans un nouveau monde.

« Il y avait un camp à côté de la ferme ». Continua Roma. « J'y voyais un garçon et je lui apportais des pommes chaque jour. »

Cela aurait été une incroyable coïncidence qu'elle eut aidé un autre garçon. «Comment était-il? » Ai-je demandé.

« Il était grand, maigrichon et affamé. Je l’ai vu chaque jour pendant six mois. »

Mon cœur battait à toute allure. Je ne pouvais pas le croire.

Cela ne pouvait être.

« Ne vous a-t-il pas dit un jour de ne plus revenir parce qu'il quittait Schlieben? »
Roma me regardait avec étonnement. « Oui! »

« C'était moi! »

J'étais prêt à déborder de joie et de respect, envahi d’émotions. Je ne pouvais le croire! C’était Mon ange.

« Je ne vous laisse pas partir. » dis-je à Roma . Et à l’arrière de la voiture je  demandais en mariage cette inconnue. Je ne voulais pas attendre.

« Vous êtes fou! » dit-elle. Mais elle m'invita à rencontrer ses parents pour le dîner du Shabbat la semaine suivante.

Il y avait tant de choses que je voulais apprendre au sujet de Roma, mais les choses les plus importantes, je les connaissais depuis toujours: sa volonté, sa bonté. Pendant de nombreux mois, dans les circonstances les plus tragiques, elle était venue à la clôture me redonner espoir. Maintenant que je l'avais retrouvée, je ne pourrais jamais plus la laisser partir.

Ce jour là, elle m’a dit oui. Et j'ai tenu ma promesse. Après presque 50 ans de mariage, deux enfants et trois petits-enfants, je ne l’ai jamais laissée partir.

Herman Rosenblat de Miami Beach, Floride.

De cette histoire vraie a été tiré un film appelé « La clôture ».
(C'est une histoire vraie et vous trouverez plus de détails par Googling Herman Rosenblat. Il fut Mitzvahed de la barre à l’âge de 75 ans) août 1942. Piotrkow, la Pologne. http://www.atlanticoverseaspictures.com/release1108.html
http://www.atlanticoverseaspictures.com/herman.htm

 

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CICATRICES DANS NOS CŒURS

Il y a quelques années, par une chaude journée d'été en Floride du Sud, un petit garçon a décidé d'aller pour une baignade dans une ancienne piscine derrière sa maison. Pressé de plonger dans l'eau froide, il courut vers la porte arrière, y laissant les chaussures, les chaussettes et la chemise, qu’il portait

Il plongea dans l'eau, sans réaliser que, tandis qu’il nageait vers le milieu du lac, un crocodile nageait vers la rive. Sa mère, qui était dans la maison et regardait par la fenêtre, a vu le garçon nager vers le crocodile. Horrifiée, elle courut vers l'eau, hurlant à son fils, aussi fort qu’elle le pouvait, de sortir.

Entendant sa voix, alarmé le petit garçon fit demi-tour pour nager vers sa mère. Il était trop tard. Juste comme il atteignait la berge où était sa mère, le crocodile le rejoignait. La mère attrapait son petit garçon par les bras tandis que le crocodile s’emparait brusquement de ses jambes. Et puis a commencé une lutte incroyable entre les deux. L’alligator était beaucoup plus fort que la mère, mais la mère totalement dominée par son amour pour son fils fut saisie par une force Sainte.

Tandis que cette lutte terrible se déroulait, un agriculteur qui passait par-là, entendit les cris et vit ce qui se passait – il prit son revolver, dans son camion et visa l’alligator.
 
Remarquablement, après des semaines d'hôpital, le petit garçon survécut. Ses jambes avaient de vilaines cicatrices provoquées par l'attaque vicieuse de l’alligator. Il avait aussi de profondes plaies sur son bras provoquées par les ongles de sa mère ils s’étaient enfoncés dans sa chair par les efforts qu’elle avait faits pour s’accrocher à son fils qu'elle aimait.
 
  
Le journaliste, qui interviewait le garçon après le traumatisme, lui demanda s'il voulait bien lui montrer ses cicatrices. Le garçon lui a montré ses jambes. Et puis, avec beaucoup de fierté, il dit au reporter, "mais regardez mon bras. J'ai aussi de grandes cicatrices sur mon bras. C’est parce que ma maman ne m’a pas lâché. »

Vous et moi pouvons nous identifier avec ce petit garçon. Nous avons aussi des cicatrices. Non, pas d'un alligator, mais les cicatrices d'un passé douloureux !  Certaines de ces cicatrices sont inesthétiques et nous provoquent un profond regret. Mais, certaines blessures, mon ami, sont là parce que Dieu a refusé de vous lâcher. Au milieu de votre lutte, il était là vous retenant.

Dieu désire nous protéger et subvient à nos besoins de toutes manières. Mais parfois nous nous mettons bêtement dans des situations dangereuses, ne sachant pas ce que nous réserve l’avenir. La piscine de la vie est remplie de dangers et nous oublions que nos ennemis intérieurs attendent pour nous attaquer. C'est alors que les tiraillements commencent - et si vous avez les cicatrices de son amour sur votre bras, soyez extrêmement reconnaissants. Il ne vous a pas lâché et il ne vous lâchera jamais.

 

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Lâchez ce qui doit être lâché


 
Un jour, un roi se rendit dans la forêt pour chasser. Là, il fut séparé de son entourage et perdit son chemin. Pendant qu’il marchait dans l’obscurité, il glissa et tomba dans un vieux puits. Par bonheur, il put s’accrocher solidement aux racines d’un banian et resta suspendu dans le puits. Ainsi il évita de tomber au fond du puits.
 
Quelque temps après, vint à passer sur le chemin une personne qui marchait en récitant de Nom du Seigneur. Entendant des gémissements qui provenaient du puits et qui indiquaient que quelqu’un était en détresse, il s’approcha et y jeta un coup d’œil. Voyant quelqu’un suspendu dans le puits, il chercha à se procurer une corde pour le tirer de ce mauvais pas. Laissant la corde descendre dans le puits, il s’adressa à la personne en difficulté en lui disant : « Attrapez cette corde et tenez-la fermement, je vais essayer de vous tirer de là en douceur. » Mais le roi eut un doute et se dit : « Que dois-je saisir – les racines du banian ou la corde ? »

De la même manière, en certaines situations, l’homme devient la victime de ses doutes et perd son esprit de discrimination. D’abord, les racines du banian furent le moyen grâce auquel le roi fut sauvé. Mais pour sortir du puits, il devait lâcher ces racines et s’accrocher à la corde. Ici, les racines symbolisent le monde auquel l’homme se cramponne. Mais un jour ou l’autre, il doit découvrir le chemin qui peut le conduire à sa rédemption. Lâcher les racines et prendre la corde sont les moyens qui le conduisent sur le chemin de sa libération.

 

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Les vêtements du yogi

Un jeune yogi vivait sur le bord d’une rivière. Sa vie était simple et insouciante;  il pratiquait le yoga presque toute la journée. Comme il n'avait pas d'autres responsabilités, il avait beaucoup de temps pour s’assoire paisiblement les yeux fermés, ses pensées fixées sur le Seigneur dans son cœur. C'était sa méditation quotidienne.
Un jour, après le bain dans la rivière, il lava son unique vêtement et le déposa  sur la rive rocheuse. En attendant qu'il sèche, une pensée traversa son esprit, “ Je gaspille mon temps à attendre cela. Si j'avais un autre vêtement je pourrais m’habiller immédiatement. ”

A ce moment là passait un vieux Sâdhu (un homme sage). Cet Sâdhu était capable de lire les pensées des autres. Il s'arrêta et parla avec le jeune yogi. “ Mon cher fils, je connais ce qui est dans votre esprit. Vous souhaitez gagner du temps. Mais plutôt que d’amasser des possessions de plus en plus, il est préférable d'être heureux avec ce que vous avez. ” Ensuite il offrit au yogi ses bénédictions et poursuivit son chemin. Le jeune yogi médita sur les conseils du Sâdhu, mais décida qu’un seul vêtement supplémentaire n'était pas trop désirer. Donc il alla en acheter un sur le marché.

Le lendemain il se baigna dans la rivière comme d'habitude, il lava son vêtement et le mit à sécher sur le rocher. Puis il enfila son nouvel et agréable vêtement et commença sa méditation.

Plus tard dans la journée, quand il revint, il découvrit qu'une souris affamée avait grignoté et fait des trous dans son vieux vêtement. Au début, il fût consterné, puis il pensa, “ Je sais ! Je vais prendre un chat qui chassera la souris ”. Il est allé au marché une nouvelle fois et a acheté un chat.

Heureux il passa le lendemain en méditant paisiblement. Mais, lorsque le soir arriva, le chat a commencé à miauler parce qu'il était affamé, dérangeant le yogi.

“ Oh ! il a besoin de lait, ” il grommela et à contrecœur il retourna à nouveau au marché, cette fois-ci il revint avec une vache. Le jour suivant se passa paisiblement jusqu'au soir lorsque la vache a commencé à meugler. “ Je ne vais pas la traire tous les jours! ” Pensa le yogi. “ Cela me prendra trop de temps ”.

Aussi, il est allé au village et a demandé une jeune femme en mariage. Ainsi elle peut traire la vache et donner le lait au chat, qui protègera son vêtement de la souris. Le yogi fut heureux – pendant un certain temps. Un soir sa femme s'est plaint, “ j’en ai assez de vous voir méditer toute la journée. Je veux une maison. Je ne peux pas m’asseoir ici avec vous sous la pluie et le soleil ”. Aussi le yogi construisit une maison.

Mais ensuite son épouse se sentait seule et voulait des enfants... Comme le temps passait le yogi méditait de moins en moins et était de plus en plus contrarié. Il était constamment occupé à surveiller sa maison, sa famille grandissante et les animaux. Parfois, quand il avait un moment de tranquillité, il pensait au temps insouciant lorsqu’il ne possédait qu’un seul vêtement.

Un jour alors qu'il était assis et repensait avec nostalgie à son passé, le vieux Sâdhu repassa. Le Sâdhu a souri et a fait remarquer, “ je vois que vous êtes pensif, aussi je vous répète qu'il est préférable d'être satisfaits de ce que vous avez. Car lorsque vous commencez à désirer des choses, il n’y a pas de fin. ”

 

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ycoeur43.gif Les nations sont multiples, la terre est unique
Les étoiles sont multiples, le ciel est unique
Les êtres sont multiples, le souffle est unique
Les bijoux sont multiples, l’or est unique
Les religions sont multiples, Dieu est unique
Les apparences sont multiples, la réalité est unique. ycoeur43.gif

 

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Date de création : 30/11/2008 @ 18:53
Dernière modification : 07/09/2009 @ 22:59
Catégorie : C.R.I.-E.V.H.
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Pensée du jour
 
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L’homme doit toujours avancer vers la force ; il ne devrait pas se réfugier dans le mensonge, la méchanceté et la malhonnêteté qui sont les caractéristiques fondamentales de la lâcheté. Cette lâcheté est née de l’acceptation d’une image fausse et inférieure de nous-même. Vous pensez que vous êtes l’enveloppe, la couche extérieure, mais vous êtes en réalité le noyau, le cœur. Cette fausse identification est l’erreur fondamentale. Tout effort spirituel doit être dirigé vers la suppression de l’enveloppe et la révélation du noyau central. Aussi longtemps que vous dites « Je suis Untel », vous êtes obligé d’avoir peur, mais une fois que vous dites et éprouvez « Je suis Brahman », vous obtenez une force invincible.
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