Je vous souhaite un merveilleux Noël pour que l’Amour qui rayonne en cette période illumine et réchauffe vos cœurs. Faites une pause, fermez vos yeux, prenez contact avec votre « Moi Profond » et ressentez-Le.
À cette occasion un beau conte de Noël :
« Le vieux Simon »
Simon, le vieux cordonnier, vivait seul dans un petit village perdu. Ses deux enfants, partis pour la ville, ne lui écrivaient pas souvent. Sa femme l’avait quitté depuis longtemps pour un monde meilleur.
Or, voici que la nuit précédant Noël, Jésus lui apparut en songe : « Simon ! Simon ! Ce soir c’est Noël ! Je viens chez toi ! »
Le cœur plein de joie, Simon nettoie sa boutique, décore l’humble cabane et prépare le repas. « Jésus chez moi ? C’est pas vrai !… Quel bonheur !… »
Et voilà qu’aux neuf coups de l’horloge, Simon entend frapper à la fenêtre. Il accourt, ouvre la porte. C’est un enfant en pleurs qui cherche sa mère.
« Que fais-tu là mon bonhomme ? »
« J’ai perdu ma maman ! »
« Où habite-t-elle ta maman ? »
« Là-bas, monsieur ! »
« Viens, je te conduis ! »
Rapidement, le vieux Simon reconduit l’enfant chez ses parents, puis se hâte de revenir. L’invité de marque ne devrait plus tarder maintenant.
Quelques minutes après, on frappe de nouveau à la porte. C’est Lui, sans doute ! Eh bien non ! C’est une vieille femme.
« L’hospitalité mon bon monsieur, pour l’Amour de Dieu ! »
« Ma pauvre dame, j’ai bien une chambre, mais je reçois quelqu’un cette nuit. Je l’attends, Il va arriver d’un moment à l’autre. Rentrez tout de même. Que puis-je vous offrir ? Un thé bien chaud et des galettes toutes fraîches ? »
« Oui, mon bon monsieur, ce sera très bien ! »
Réchauffée et heureuse, la pauvre vieille remercie et se retire.
Une troisième fois, Simon perçoit les pas d’un visiteur. « Cette fois, c’est Lui ! » Il ouvre la porte toute grande. Non ! Ce n’est qu’un vagabond affamé et dans quel état ! Vieilles chaussures aux pieds, manteau trop grand, rapiécé et troué. Emu, Simon le fait entrer, l’invite à s’asseoir à sa table et à partager un peu de nourriture avec lui.
« Vous attendez quelqu’un ? » demande l’inconnu une fois restauré.
« Oui, j’attends un visiteur qui tarde un peu à venir. Oh ! Il ne doit pas être bien loin maintenant ! »
« Monsieur, vous avez eu pitié d’un pauvre diable, je vous remercie et je vous quitte. »
« Mais non, vous n’allez pas repartir comme ça ! Tenez, essayez cette paire de chaussures et ce manteau. Il n’est pas tout neuf, mais il est encore en bon état et vous tiendra chaud. »
« Que vous êtes bon monsieur ! Mais comment vous remercier ? »
« Ne me remerciez pas, vous savez, le bonheur remplit le cœur de celui qui donne ! »
Et le pauvre prit congé du vieux Simon.
Les douze coups de minuit ont sonné depuis longtemps. Lorsque soudain, le vieux Simon sursaute. Ses yeux ont peine à soutenir la lumière éclatante qui baigne la pauvre pièce. Une voix très douce appelle le vieux Simon :
« Simon ! Simon ! »
« C’est Toi Jésus ? »
« Oui Simon, c’est Moi ! »
« Seigneur, pourquoi n’es-tu pas venu ? J’ai attendu en vain toute la soirée ! Pour Toi, j’avais tout nettoyé, réparé et je désirais tant Te voir ! »
« Mais Simon, j’ai tenu Ma promesse ! A trois reprises, hier soir, j’ai franchi le seuil de ta porte. A trois reprises, tu M’as accueilli. L’enfant en pleurs, c’était Moi ! La grand-mère toute transie, c’était Moi ! Le mendiant affamé, c’était encore Moi ! Simon, je te remercie ! »
Quelques diaporamas:
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Noël en noir et blanc
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