Texte à méditer :  

Il n’y a qu’un seul langage, le langage du cœur.   


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C.R.I.-E.V.H. - n°15 2013 2° partie

 

CRI n°15  2013

2ième  partie 

 

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LA VIE EST UN CADEAU  

Extrait de “Rayons du soleil pour le jeudi” par Prya et SanjayTandon


Aujourd'hui, avant de dire un mot désagréable -
Pensez à quelqu'un qui ne peut pas parler.

Avant de vous plaindre du goût de vos aliments –
Pensez à quelqu'un qui n'a rien à manger.

Avant de vous plaindre de votre mari ou de votre femme –
Pensez à quelqu'un qui implore Dieu pour avoir un compagnon.

Aujourd'hui, avant de vous plaindre de la vie -
Pensez à quelqu'un qui est parti trop tôt pour le ciel.

Avant de vous plaindre de vos enfants -
Pensez à quelqu'un qui veut des enfants mais qui est stérile.

Avant d’argumenter au sujet de votre maison qui est sale parce que personne ne l'a nettoyée ou balayée -
Pensez aux gens qui vivent dans les rues.

Avant de pleurnicher sur la distance à parcourir en voiture.
Pensez à quelqu'un qui doit parcourir la même distance à pieds.

Et quand vous êtes fatigué et que vous vous plaignez de votre travail -
Pensez aux chômeurs, aux handicapés, et à ceux qui rêvent d'avoir votre travail.

Mais avant de penser à montrer du doigt ou condamner quelqu’un-
Rappelez-vous que pas un de nous est sans péché et que nous répondrons tous
de nos Actions.

Et quand les pensées déprimantes semblent vous accabler -
Mettez un sourire sur votre visage et remerciez Dieu, d’être en vie et toujours là.
Et avant de penser à vous déconnecter,
S'il vous plaît pensez à faire suivre ce message.
Que Dieu vous bénisse.
 

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AMOUR INCONDITIONNEL ET SENS DU SACRIFICE…


Un docteur prévient  un petit garçon qu’il pourrait sauver la vie de sa sœur grâce à une transfusion sanguine.

La petite fille de six ans était à l’article de la mort, victime d’une maladie dont le garçon avait merveilleusement récupéré, deux ans plus tôt. Son unique chance de se rétablir consistait en une transfusion sanguine de la part d’une personne qui avait déjà vaincu la maladie. Puisque  les deux enfants avaient le même rare groupe sanguin, le garçon était le donneur idéal.
« Johnny, voudrais-tu donner ton sang à Mary ? », demanda le docteur.

Le garçon hésita. Sa lèvre inférieure se mit à trembler. Puis, il sourit et dit : « Bien sûr, docteur ! Je donnerai mon sang pour ma sœur ! »

Bientôt, les deux enfants furent conduits dans la salle d’intervention: Mary, pâle et fluette et Johnny, robuste et plein de santé.

Aucun des deux enfants ne parla, mais quand leurs regards se croisèrent, Johnny sourit.
Tandis que son sang s’écoulait dans les veines de Mary, on pouvait presque discerner une vie nouvelle qui entrait dans son corps épuisé.

L’épreuve était presque terminée, quand la brave petite voix de Johnny rompit le silence : « Alors Docteur, quand est-ce que je meurs ? »

C’est seulement à ce moment-là que le docteur comprit le sens du bref instant d’hésitation et du tremblement de la lèvre inférieure de Johnny, un peu plus tôt. Le petit Johnny pensait en fait qu’en donnant son sang à sa sœur, il renonçait à sa propre vie ! Et dans ce court laps de temps, la décision finale qu’il avait prise était le plus grand amour possible : l’amour inconditionnel qui s’offre en sacrifice…


Sacrifier une partie de ce que vous avez fait partie de la nature humaine, mais sacrifier tout ce que vous avez requiert beaucoup d’amour !
De nos jours, les gens songent toujours à ce qu’ils pourront obtenir en retour avant de donner et si le retour est moindre que ce qu’ils donnent, alors, ils seront peu enclins à donner…


    

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GRAINS DE FROMENT


Extrait de “Rayons du soleil pour le jeudi” par Prya et SanjayTandon


Dewan avait stocké un grand nombre de sacs de blé dans sa maison. Un jour, il constata que dix sacs manquaient. Il accusa du vol son voisin Karanbir. L'affaire fut signalée à la police et Karanbir arrêté et mis en garde à vue.

Quelques jours après, l'affaire passa devant un juge du tribunal. Le juge entendit l'affaire et déclara Karanbir «non coupable». Le juge indiqua à Dewan que les avocats de Karanbir demandaient le paiement de dommages et intérêts, au titre de «traumatisme psychique», «perte de réputation», «la perte au travail pour avoir été incapable d’effectuer son travail », etc.

Dewan répondit au juge :  «  Mon Seigneur, je m'excuse de l’avoir accusé, mais je ne pense pas que je devrais être assigné à payer des dommages de quelque nature car il n'y a pas pour lui de perte physique ou financière».

Le juge dit, « Bon, je vais sûrement y réfléchir. J’énoncerai le jugement demain. En attendant puis-je obtenir une poignée de blé de vos stocks? Je voudrais voir la qualité du blé que vous récoltez. »

Dewan prit une poignée de blé et la montra au juge. Le juge ajouta: « Maintenant, vous pouvez rentrer chez vous. Venez demain et je prononcerai le jugement. Tenez, prenez ce blé dans votre paume et en retournant à votre domicile, faîtes tomber les grains un à un, tout au long de votre chemin. »

Dewan était dérouté par l'ordonnance du juge, mais néanmoins il laissa tomber les grains de blé jusqu’à son domicile.

Le lendemain Dewan et Karanbir étaient présents à la cour.

Le juge annonça à Dewan, « Maintenant, mon ami, je prononcerai le jugement en votre faveur, si vous pouvez retourner et ramasser tous les grains de blé que vous avez laissés tomber hier en retournant chez vous. »

Dewan rétorqua: «Comment pourrais-je les retrouver maintenant? La plupart d'entre eux ont été éparpillés ici ou là. Certains ont été emportés, d’autres ont été mangés par les oiseaux ou ont peut-être pris racine. Certains ont peut-être été ramassés par quelqu'un. »

Le juge leva la main pour faire taire Dewan et répondit: «L'étiquette de « voleur » que vous avez attribuée à votre voisin, ici, a également été dispersée dans de nombreuses directions. Pouvez-vous annuler toutes les choses désagréables qui ont été dites à son sujet? Le nombre de personnes qui pensent qu'il est un voleur est quelque chose que personne ne peut compter, car le mot s’est répandu ici et là. Pouvez-vous rétablir la paix de son esprit et la perte de son honneur? Pouvez-vous lui redonner le temps qu'il a perdu en prison? Pouvez-vous lui rendre son équilibre mental? »

On affirme qu'une parole est comme une flèche tirée à l'arc. Elle ne peut jamais être ramenée. Réfléchissez avant de parler. Ne blesser pas un autre cœur avec vos paroles, car un mot parfois, blesse plus fort qu’une épée!

 

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DONNER UN SENS A LA VIE

 

Voici  l'histoire d’une institutrice d’école primaire qui s’appelle Mme Thompson. Alors qu’elle faisait face à sa classe du cours moyen CM2, le tout premier jour de l’école, elle mentit aux enfants.

Comme la plupart des institutrices, elle regarda ses élèves et leurs déclara qu’elle les aimait tous, pareillement. Mais c’était impossible, parce que là, affalé sur son banc, il y avait un petit garçon qui s’appelait Teddy Stoddard.

Mme Thompson avait bien observé Teddy, l’année passée, et elle avait constaté qu’il ne jouait pas bien avec les autres enfants, que ses tenues étaient négligées et qu’il avait constamment besoin d’un bain.

Et Teddy pouvait se montrer désagréable. La situation devint telle que Mme Thompson se réjouissait en fait de prendre son plus beau marqueur rouge, de barrer à gros traits ses travaux et d’inscrire la mention « insuffisant » en haut de la page.

A l’école où Mme Thompson enseignait, on lui demanda d’examiner les antécédents de chaque enfant. Mme Thompson plaça le dossier de Teddy tout en bas de la pile. Néanmoins, lorsqu’elle examina son dossier, la surprise fut totale pour elle.

L’institutrice du cours préparatoire avait écrit : « Teddy est un garçon brillant qui rit facilement. Il est très soigneux dans ses travaux et il a de bonnes manières. C’est une joie d’être tout près de lui. »

Son institutrice du cours élémentaire CE1 avait écrit : « Teddy est un excellent élève, très apprécié par ses camarades de classe, mais il est troublé, parce que sa mère souffre d’une maladie incurable et la vie chez lui doit être très pénible. »

Son institutrice de CE2 avait écrit : « La mort de sa mère a été un choc pour lui. Il essaye de faire de son mieux, mais son père ne lui témoigne pas beaucoup d’intérêt et sa vie de famille aura vite une incidence sur lui, si certaines mesures ne sont pas prises. »

L’institutrice du cours moyen CM1 avait écrit : « Teddy est replié sur lui-même et il ne montre pas beaucoup d’intérêt pour l’école. Il n’a pas beaucoup d’amis et il dort parfois en classe. »

A présent, Mme Thompson avait compris le problème et elle avait honte d’elle-même. Elle se sentit encore plus mal, quand ses élèves lui offrirent des cadeaux de Noël emballés dans du papier brillant avec autour, de magnifiques rubans. Sauf Teddy. Son cadeau était maladroitement emballé dans du papier brun grossier qui provenait de chez l’épicier.

Mme Thompson prit la peine de l’ouvrir avec les autres présents. Certains des enfants se mirent à rire, quand elle découvrit un bracelet en strass auquel il manquait plusieurs pierres et une bouteille de parfum remplie au quart. Mais elle parvint à étouffer les rires des enfants, quand elle s’exclama combien le bracelet était joli. Elle le mit à son poignet et elle ajouta même une petite touche de parfum.

Ce jour-là, Teddy Stoddard resta après l’école, juste pour dire : « Mme Thompson, aujourd’hui, vous étiez parfumée, comme ma maman. »

Après le départ des enfants, elle pleura pendant au moins une heure. A partir de ce jour, elle cessa d’enseigner la lecture, l’écriture et l’arithmétique. Elle commença à enseigner à des enfants.

Mme Thompson faisait particulièrement attention à Teddy. Pendant qu’elle travaillait avec lui, son esprit semblait revivre. Plus elle l’encourageait et mieux il répondait. A la fin de l’année, Teddy était devenu un des enfants les plus brillants de la classe et, malgré son mensonge qu’elle aimerait tous les enfants pareillement, Teddy devint l’un de ses chouchous.

Un an plus tard, elle trouva une note sous sa porte, de la part de Teddy, lui disant qu’elle était toujours la meilleure institutrice qu’il n’ait jamais eue de toute sa vie.

Six ans passèrent avant qu’elle ne reçoive une nouvelle note de la part de Teddy. Il lui écrivit alors qu’il avait terminé ses humanités, troisième de sa classe, et qu’elle était toujours la meilleure professeur qu’il n’ait jamais eu de toute sa vie.

Quatre ans plus tard, elle reçut une nouvelle lettre de sa part lui disant que, malgré que les choses aient parfois été difficiles, il avait poursuivi ses études, qu’il s’y était tenu et qu’il aurait bientôt son diplôme universitaire avec la plus haute distinction. Il certifia à Mme Thompson qu’elle était toujours la meilleure professeur qu’il n’ait jamais eu de toute sa vie et sa favorite.

Quatre autres années passèrent, puis elle reçut une nouvelle lettre. Cette fois-ci, il expliquait qu’après avoir obtenu sa licence, il avait décidé d’approfondir un peu les choses. La lettre expliquait qu’elle était toujours la meilleure professeur qu’il n’ait jamais eue et sa préférée.
Mais maintenant, sa signature était un peu plus longue.
La lettre était signée « Theodore F. Stoddard ».

L’histoire ne s’achève pas là. Vous voyez, il y eut encore une nouvelle lettre, ce printemps-là.
Teddy avait rencontré une jeune fille et il disait qu’ils allaient se marier. Il expliquait que son père était mort, il y a quelques années et il se demandait si Mme Thompson accepterait de prendre la place qui est habituellement réservée à la mère du jeune marié pendant le mariage.

Mme Thompson accepta, évidemment. Et devinez quoi ? Elle portait le bracelet en strass, celui auquel il manquait quelques pierres ! Et elle prit bien soin de se parfumer avec le parfum que la mère de Teddy avait mis pour leur dernier Noël.

Ils s’étreignirent et le Dr Stoddard murmura à l’oreille de Mme Thompson : « Merci, Mme Thompson, pour avoir cru en moi. Merci mille fois pour m’avoir fait sentir que j’étais important et pour m’avoir montré que je pouvais faire la différence. »

Les larmes aux yeux, Mme Thompson répondit : « Tu as tout faux Teddy !
C’est toi qui m’as appris que je pouvais faire la différence ! Je ne savais pas enseigner avant de te rencontrer. »


Ne sous-estimez jamais le pouvoir de l’intention. L’amour inconditionnel et désintéressé, nous le savons, peut accomplir de plus grands miracles encore.

Avant d’aller dormir, chaque soir, demandons-nous un instant si nous avons pu insuffler un peu d’amour dans la vie de quelqu’un, si nous avons pu donner un coup de main à une personne qui jamais peut-être ne pourra nous retourner cette faveur.


 

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UNE OCCASION D'AIMER

 


Un jeune cadre riche et prospère circulait dans la rue, un peu trop vite dans sa nouvelle Jaguar. Il faisait attention aux enfants qui pourraient surgir entre deux voitures et il ralentissait, quand il pensait voir quelque chose. Mais aucun enfant ne surgit !

A la place, une brique s’écrasa sur la portière de sa Jaguar ! Il appuya brutalement sur la pédale du frein et fit demi-tour jusqu’à l’endroit où la brique avait été lancée. Il se précipita hors de la voiture, attrapa le gamin qui était là et il le poussa contre une voiture en stationnement en criant :
« Mais, qu’est-ce qui te prend, mon garçon ! C’est une voiture neuve et la brique que tu as lancée va coûter une fortune. Pourquoi as-tu fait cela ? »

« Je regrette, monsieur ! Je suis désolé ! Je ne savais pas quoi faire d’autre », plaida l’enfant. « J’ai jeté la brique, parce que personne ne voulait s’arrêter… »

Les larmes ruisselaient sur le visage de l’enfant et il fit signe en direction du trottoir. « C’est mon frère, Monsieur. Il a  basculé sur le bord du trottoir, il est tombé de son fauteuil roulant et je n’arrive pas à le relever. » En sanglotant, le garçon demanda au cadre : « S’il vous plaît, Monsieur, pouvez-vous m’aider à le remettre dans son fauteuil roulant ? Il est blessé et il est trop lourd pour moi. »

Très ému, le conducteur tenta de ravaler la boule qui s’était formée dans sa gorge. Il remit le jeune homme dans son fauteuil roulant, il sortit son mouchoir, essuya les égratignures et les coupures et il vérifia si tout allait bien. « Merci, et que Dieu vous bénisse, Monsieur », lui dit l’enfant reconnaissant.
L’homme regarda alors le petit enfant qui s’éloignait et qui poussait son frère en direction de leur domicile.

Un long moment s’écoula avant qu’il ne remonte dans sa Jaguar et il ne fit jamais réparer la portière. Il la conserva ainsi pour se rappeler de ne pas foncer si vite dans la vie, à tel point qu’il est nécessaire de vous lancer une brique pour obtenir  votre attention.

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VIKRAM LE GARCON D'ECURIE ET LE PRE AUX HERBES FOLLES


Il était une fois un garçon d’écurie qui s’appelait Vikram et qui s’occupait de cinq magnifiques chevaux. Sa tâche journalière consistait à brosser les chevaux et à leur donner de l’avoine et du foin. Il devait également veiller à la propreté des étables et occasionnellement, il permettait aux chevaux de sortir pour qu’ils puissent galoper et prendre l’air.

Vikram était un bon gars, mais parfois, son esprit vagabondait et il devenait négligent.  La ferme avait deux pâtures. L’une était bien entretenue, agréable et tranquille ; l’autre, négligée et sauvage avec des plantes et des graminées en abondance.

Le père de Vikram mit en garde celui-ci de ne jamais laisser sortir les chevaux dans la pâture sauvage, car alors l’odeur des herbes agirait comme une drogue puissante, chatouillerait leurs sens, les exciterait et les rendrait fous et incontrôlables.

Vikram promit solennellement à son père de ne jamais lâcher les cinq purs sangs dans cette pâture. Pendant longtemps, le garçon fit preuve de prudence et tint sa promesse. Mais un certain dimanche, oubliant provisoirement l’avertissement de son père, Vikram fit preuve d’insouciance et il ouvrit malencontreusement les portes de l’étable qui donnaient directement dans la pâture sauvage. Le résultat ne se fit pas attendre.

Les cinq chevaux se cabrèrent, s’ébrouèrent, et s’emballèrent. Roulant des yeux, les oreilles aplaties et la bouche écumante, ils renversèrent Vikram, arrachèrent les portes de leurs gonds et ils s’échappèrent.

Les chevaux se précipitèrent dans la pâture et ils se mirent immédiatement à se défier et à se provoquer l’un l’autre. Vikram voyait désespérément qu’ils devenaient comme fous et qu’ils perdaient tout contrôle. Il ne pouvait rien faire d’autre que rester à l’écart. Au comble du désespoir,  il pria avec ferveur.

Finalement, quand ils furent totalement épuisés, les chevaux rentrèrent à l’étable. Ils étaient couverts d’ecchymoses et ils avaient encouru de multiples blessures dans leurs courses folles et dans leurs luttes. Il fallut de nombreux mois avant que leurs blessures ne guérissent.

Pendant ce temps-là, ils renâclaient devant la nourriture saine que Vikram leur offrait et ils se montrèrent particulièrement peu coopératifs et difficiles à gérer.
Pour finir, les chevaux récupérèrent de leurs blessures, ils retrouvèrent leur calme et se comportèrent de nouveau en chevaux bien dressés. Quant à Vikram, avait-il appris sa leçon et ne commit-il plus jamais la même erreur ? Malheureusement, non !

Trois mois plus tard, un dimanche chaud et peinard, Vikram s’ennuyait et se tournait les pouces pendant que son père était parti. Il décida de laisser sortir les chevaux quelques minutes pour qu’ils puissent goûter un peu à la liberté. Il se promit d’être plus prudent cette fois-ci, de les surveiller de près et de ne pas laisser aller les choses, comme la dernière fois. Il pensait pouvoir les garder sous son contrôle et ainsi, il leur ouvrit les portes.

Mal lui en prit ! Cette fois encore, les chevaux s’échappèrent, manquèrent de peu d’écraser Vikram, arrachèrent les portes hors de leurs gonds et se précipitèrent dans la pâture sauvage. Ils se provoquèrent, devinrent comme fous et combattirent pour la dominance.

Vikram pria encore plus fort qu’avant, mais quand il parvint enfin à les faire tous rentrer à l’étable, ils étaient dans un état encore plus pitoyable que la fois précédente ! Il fallut plus longtemps pour que les chevaux redeviennent paisibles et pour qu’ils guérissent de leurs blessures.

Le père de Vikram était particulièrement déçu, mais certainement pas autant que Vikram lui-même.


Cher lecteur, notre esprit n’agit-il pas ainsi ? Si nous le nourrissons de pensées saines et d’idées positives, si nous préservons notre environnement et si nous le gardons sous contrôle, alors il se comportera  comme il sied et il ne sera pas la source de problèmes et d’embarras.
Mais si nous le laissons vadrouiller dans la pâture des idées et des activités malsaines, alors il peut développer le goût de cette « liberté » dangereuse qui n’est pas du tout de la liberté mais de la licence. Une telle turbulence peut même devenir une habitude ou une dépendance qui deviendra de plus en plus difficile à contrôler, chaque fois que nous lui cédons.

Quand nous glissons dans un tel état, il peut être très difficile de regagner la maîtrise de nos « chevaux » (nos organes des sens), c’est-à-dire de dompter notre mental, une fois que nous lui avons lâché la bride. C’est seulement grâce à la prière intense, à de bonnes fréquentations et à un environnement empreint de piété et de dévotion que nous pourrons les guider vers de verts pâturages tranquilles où ils pourront goûter à la paix et au bonheur. Ainsi, comme vous le constatez, cela vaut certainement la peine et l’effort de garder nos chevaux sous contrôle plutôt que de les laisser se déchaîner.

« L’homme qui possède la foi, le sérieux, la persévérance, la détermination et la fermeté, l’homme qui possède la dévotion supérieure, l’homme qui contrôle ses sens obtiendra cette sagesse. Quand il aura obtenu cette sagesse, il jouira bientôt de la paix suprême. »

 

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LA RENCONTRE D'UN CHAT EXTRAORDINAIRE ET DU BOUDDHA

 

Il y a longtemps, dans le nord de l’Inde, j’ai eu une aventure plutôt inhabituelle. J’ai rencontré un prince qui ne vivait pas dans un palais, qui n’organisait pas de grandes fêtes et qui ne portait pas de vêtements chics. En fait, lorsque je l’ai rencontré, il était assis sous un arbre et il était vêtu de vieilles guenilles.

Quand j’ai vu le prince assis, tout à fait immobile, sous un arbre, je me suis assis et je l’ai observé pendant un bon moment, mais il ne faisait rien d’autre que de rester assis. Quand le vent soufflait, il restait assis. Quand il pleuvait, il restait assis. Quand le soleil tapait dur, il restait assis.

Les journées passaient et bien que je quittais rarement la zone (je prenais juste un peu de temps pour me nourrir, boire, dormir et parfois chasser ma queue –(c’est très amusant !), jamais je ne le voyais bouger.

Après un certain temps, des choses réellement très bizarres commencèrent à se produire. Des sons étranges semblaient émaner de nulle part. Ces sons étaient tellement bruyants que je devais me boucher les oreilles, mais le prince restait assis. La terre se mit à trembler, comme si on l’avait secouée, mais il restait assis.

Des êtres étranges, qui ressemblaient à des démons  et à de belles humaines apparurent de nulle part et parurent converser avec lui ou vociférer. Honnêtement, bien que je sois un chat très courageux, je commençais à avoir un peu peur. Mais il restait assis. Des monceaux d’or et de joyaux apparurent et disparurent. L’homme restait assis. Rien ne pouvait le faire bouger d’un pouce. Et puis, il advint quelque chose de réellement curieux.

Une lueur étrange et douce parut émaner de lui. Mais il restait assis. La lueur s’intensifia jusqu’à l’envelopper complètement. Mais il restait assis. La lumière devint plus brillante que le soleil lui-même. Mais il restait assis. Mais que se passait-il, ici - ? ! ?- Moi non plus, je ne bougeai plus ! Même chasser ma queue n’était plus aussi intéressant que ce qui se passait ici, quoi que ce fût !

Quand la lueur atteignit un maximum d’intensité, un merveilleux sourire apparut sur son visage. Il ouvrit lentement les yeux (dans lesquels brillait également une lueur) et il dit : « Salut, Matou ! Je m’appelle Bouddha ! »

Quoi ??? J’étais tout à fait sûr que pendant tout le temps que je l’observais, personne ne m’avait dit bonjour et que nous n’avions jamais été présentés l’un à l’autre, alors comment se fait-il qu’il connaissait mon nom ? Mais, comme je suis un chat bien élevé, j’ai répondu :  « Bonjour, M. Bouddha ! Très heureux de vous rencontrer ! »

« Tu peux m’appeler Bouddha, Matou, pas M. Bouddha ! », dit-il en riant. ‘’Bien sûr que je connais ton nom ! Je me suis éveillé du rêve que nous appelons la vie à la vérité plus profonde que nous sommes tous un. Comment pourrais-je ne pas te connaître ?
Nous sommes tous Dieu, tous un. »

Maintenant, il y avait deux choses qui me turlupinaient. Premièrement, qu’entendait-il par « nous sommes tous un, tous Dieu » ? Sincèrement, je commençais à penser que ce gars était resté assis pendant trop longtemps au soleil. Secundo, puisque je savais que je n’avais rien dit, à part bonjour, comment savait-il ce que je pensais ?

De nouveau, il sembla réagir à mes pensées. « Matou ! », gloussa-t-il, « Je  n’ai pas perdu l’esprit ! Juste la partie de mon ego qui me gardait séparé de Dieu, de chaque chose. Tu es Dieu, je suis Dieu, tout est Dieu. Je le sais et tu le sais, mais tu as oublié ta véritable identité. Quant à la seconde chose qui t’ennuie, tes pensées sont aussi claires pour moi que tes mots le seraient ».

Wow !!! Ce Bouddha pouvait lire dans mon esprit ! Je ferais mieux de faire attention à mes pensées. Si ce gars peut réellement lire dans mon esprit, ce qui semblait vrai, il n’était peut-être pas dingue. Peut-être sait-il quelque chose que j’ignore.

« Pas exactement, Matou ! », répondit Bouddha avant que je ne puisse ouvrir la bouche.

« Comme je l’ai précisé, tu as oublié ton Être véritable, alors que je viens tout juste de m’éveiller, maintenant, à la connaissance du Soi. Cette expérience me procure un sentiment profond de paix et de tranquillité. Je sens Dieu en moi et autour de moi. Où que je me tourne, je ne vois que Dieu. A propos, Matou, tu as raison ! C’est la raison pour laquelle une lueur semble émaner de moi ! »

Il était étrange de l’entendre répondre à une question avant même que je ne sache que je l’avais pensée. Je continue vite : « Bouddha ! Ceci m’a tout l’air d’être une expérience réellement merveilleuse !
Serait-il possible que je…, je veux dire, pourrais-je… »

Avec un clin d’œil, Bouddha réplique : « Bien sûr que tu peux avoir cette expérience, Matou ! Chacun est destiné à la vivre, tôt ou tard. Tout ce qu’elle nécessite, c’est une pratique correcte, de la persévérance et de la patience, ainsi que la grâce de Dieu. »

Pratique ? Mais pratiquer quoi ??? J’avais pratiqué des choses, comme chasser ma queue et m’approcher sans faire de bruit d’autres matous et de jolies chattes et ce genre de choses, mais j’avais le sentiment qu’il avait en tête quelque chose de radicalement différent. Je m’empressai de lui demander : « Seigneur Bouddha ! Quelle est cette pratique ? Me l’enseignerez-vous ? Puis-je l’apprendre ? Combien de temps cela prendra-t-il ? »

« Matou ! », gloussa le Bouddha. « Détends-toi, détends-toi ! Je te l’enseignerai et tu l’apprendras. C’est la chose la plus simple et en même temps, la plus compliquée. Cela peut prendre juste un instant ou des vies entières. Tout dépend de la grâce de Dieu, ainsi que de ta pratique, de ta patience et de ta persévérance. »

Vraiment, je ne pouvais songer à rien de plus chouette et je n’avais certainement rien de plus important à faire – pas même chasser ma queue ou jouer avec les autres chats. Donc…
« Quand puis-je commencer, Seigneur ? », demandai-je.

« Rien ne vaut l’instant présent ! », répondit Bouddha. « Assieds-toi ici à côté de moi, Matou.
Il y a de nombreuses méthodes. Je vais t’en enseigner une qui est très ancienne et qui est très facile à apprendre. Elle est enseignée depuis la nuit des temps et beaucoup de grandes âmes   l’enseigneront encore dans le futur. D’abord, assieds-toi confortablement. Ensuite, ferme doucement les yeux et écoute le son que fait ta respiration, lorsque tu inspires et lorsque tu expires. »

Je fis comme il le conseillait et je fermai les yeux. Je me mis à écouter le son de ma respiration.

« A présent, Matou », continua Bouddha, « imagine que ta respiration fait le son ‘’SO’’, quand tu inspires et ‘’HAM’’, quand tu expires. Laisse ton attention se fixer sur le SO HAM. Si des pensées surgissent, c’est très bien. N’essaye pas de les chasser. Ramène doucement ton attention sur le SO HAM. »

Je fis comme le Bouddha le suggéra (après tout, je suis capable de suivre des instructions, si tel est mon désir !).
SO…HAM…SO…HAM…SO……HAM……SO………HAM………
Ma respiration commença à ralentir et un sentiment de paix commença à m’envahir…
Tout à coup, mon nez commença à chatouiller...Je fis de mon mieux pour l’ignorer, mais en vain.

Tout ce à quoi je pouvais penser, c’était à mon nez qui chatouillait. SO HAM…Mon nez chatouille…SO HAM…Mon nez chatouille…SO HAM…Mon nez chatouille…Mais qu’est-ce qu’il CHATOUILLE, bon sang !!!

« Matou ! », rit le Bouddha, « tu ne dois pas t’acharner ainsi ! Gratte-toi le nez ! Tu peux le faire facilement et sans effort. La patience, la persévérance et la pratique te conduiront au but.
Fais ce que tu dois faire et puis, ramène doucement et tranquillement ton attention sur le SO HAM. »

« Ah ! Ca va beaucoup mieux ! », pensai-je, après avoir gratté ce fichu nez.
SO HAM SO HAM SO HAM SO HAM SO HAM SO HAM SO HAM SO HAM SO HAM SO HAM…
Le chaleureux sentiment de paix revint.

« Va de plus en plus profond », suggéra le Bouddha.
SO HAM SO HAM SO HAM SO HAM SO HAM SO HAM SO HAM SO HAM SO HAM SO HAM…
Je me sentais flotter…C’était vraiment bon !!! Aussi bon que mes croquettes !

Des croquettes…Miam !!! Tout à coup, je ne pouvais plus penser à rien d’autre qu’à des croquettes – leur air appétissant, où on les trouve, et surtout, leur goût délicieux ! Oh, comme j’avais une envie de croquettes, même si je n’avais pas faim !
SO HAM…CROQUETTES…SO HAM…CROQUETTES…SO HAM…CROQUETTES…
SO HAM…CROQUETTES…SO HAM…CROQUETTES…
Je ne parvenais pas à évacuer ces pensées de croquettes, malgré tous mes efforts !

Le Bouddha expliqua doucement : « Observe les pensées et les sentiments. N’essaye pas de les repousser. Permet-leur d’être là, mais sans t’y accrocher. Observe-les, mais ne te concentre pas sur eux. Puis doucement, reviens au son de ta respiration. Oriente simplement ton esprit vers elle. »
SO HAM SO HAM SO HAM SO HAM…

Elle devenait de plus en plus brillante…
SO HAM…CROQUETTES, SO HAM…CROQUETTES, SO HAM…CROQUETTES,
SO HAM…CROQUETTES, SO HAM…CROQUETTES, SO HAM…CROQUETTES,
SO HAM…CROQUETTES, SO HAM…CROQUETTES, SO HAM…

« Reste là-dessus ! », encouragea Bouddha. Je pouvais à peine l’entendre.
SO HAM SO HAM SO HAM SO HAM SO HAM…
Une lumière commença à briller, quelque part…
SO HAM SO HAM SO HAM SO HAM SO HAM SO HAM SO HAM SO HAM SO HAM…
Et puis…le vide ! Un noir velouté tellement paisible : pas de son, pas de pensée, rien !
Après quelque temps, j’ouvris lentement les yeux. Je constatais que tout emblait… chatoyer et resplendir – les arbres, les fleurs, les pierres, les insectes, la terre elle-même. Tout était vivant, étincelant. Chaque chose semblait être presque transparente et pourtant unique. Tout semblait se fondre et fusionner, se fondre et fusionner, comme si tout était réellement unique, comme si tout était le battement d’un seul cœur. Il n’y avait pas de mots pour décrire les sensations ou les sentiments qui montaient en moi. Tout ce que je puis dire, c’est que c’était FABULEUX !

Cette expérience se termina beaucoup trop vite et les choses redevinrent comme elles l’étaient, avant que je ne m’assoie. Néanmoins, chaque chose était différente, d’une certaine manière. Je savais que tout était un, mais je n’en avais plus la perception directe. J’étais à la fois heureux et triste. Je me sentais toujours en pleine forme, mais ce qui semblait perdu me manquait.

« Matou », expliqua Bouddha, « dans tes vies antérieures, tu as eu le bonheur d’être en compagnie de nombreux maîtres merveilleux, comme Jésus. Dans tes vies futures, tu auras la compagnie de nombreux autres maîtres divins. Toi et moi, nous vivrons encore ensemble de nouvelles aventures dans cette vie. Présentement, en résultat de toutes tes actions passées et par la grâce de Dieu, tu as pu goûter à un échantillon de la vraie réalité de l’existence. Tu as eu l’expérience directe de l’unité ; tu sais maintenant avec une certitude absolue que nous sommes tous Dieu, que tous sont divins. »

Je pensai lui demander si je connaîtrais à nouveau cette expérience, mais avant même que je ne puisse formuler clairement la question dans ma tête, je reçus la réponse de l’intérieur – « la pratique, la persévérance et la patience te conduiront au but ». Je savais que je pourrais finalement vivre dans cet état d’unité, quand je serais prêt. Je savais que tout le monde était destiné à expérimenter ceci, tôt ou tard.

Je souris au Bouddha et le Bouddha me sourit. Puis, après quelques caresses, quelques tapes amicales et un grand éclat de rire, il prit congé de moi et il s’éloigna lentement, pendant que je restais assis sous l’arbre.

« Oh Matou, une toute dernière chose ! », ajouta Bouddha, et il me lança quelque chose. Elles atterrirent juste sous mon nez : de très alléchantes et appétissantes croquettes !
« Merci Bouddha », dis-je. « J’espère vous revoir bientôt ! »

Mon regard se tourna ensuite vers les croquettes. Il était temps de ne faire plus qu’un avec elles, pensai-je, en les croquant à pleines dents. Elles étaient réellement délicieuses – presque aussi délicieuses que ces quelques moments avec Bouddha, l’Eveillé.

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Date de création : 13/12/2013 @ 18:22
Dernière modification : 15/12/2013 @ 18:18
Catégorie : C.R.I.-E.V.H.
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Pensée du jour
 
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L’homme doit toujours avancer vers la force ; il ne devrait pas se réfugier dans le mensonge, la méchanceté et la malhonnêteté qui sont les caractéristiques fondamentales de la lâcheté. Cette lâcheté est née de l’acceptation d’une image fausse et inférieure de nous-même. Vous pensez que vous êtes l’enveloppe, la couche extérieure, mais vous êtes en réalité le noyau, le cœur. Cette fausse identification est l’erreur fondamentale. Tout effort spirituel doit être dirigé vers la suppression de l’enveloppe et la révélation du noyau central. Aussi longtemps que vous dites « Je suis Untel », vous êtes obligé d’avoir peur, mais une fois que vous dites et éprouvez « Je suis Brahman », vous obtenez une force invincible.
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