La bouée de sauvetage
Valeurs humaines
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C.R.I.-E.V.H. - n°09 2008 1° partie
CRI n°9 2008 1ère partie
Irena Sendler: héroïne dans la vie comme au théâtre.
Voici une belle illustration des Valeurs Humaines : le Courage, le Sacrifice et la Simplicité. Ce récit est aussi l'incroyable histoire d'une amitié entre une héroïne polonaise et une poignée d'élèves du Kansas. L'étincelle Au commencement, il y a eu un entrefilet dans le « US World and News Report » au sujet d'une travailleuse sociale polonaise qui avait réussi, pendant la guerre, à sortir plus de 2000 enfants du ghetto de Varsovie .Un paragraphe ou deux, dans un grand reportage consacré à «d'autres Schindler» - c'est-à-dire des gens qui, comme l'industriel allemand qui employait des Juifs dans son usine de Cracovie, avaient réussi à arracher des gens aux camps de la mort Les préparatifs «Ça nous paraissait incroyable qu'une seule personne ait pu sauver 2500 enfants», raconte Megan Stewart qui, de l'avis même de ses amies, a été l'âme de ce projet. Comment ça s'est passé ? La correspondance s'est poursuivie et Mme Sendler a raconté aux filles comment les choses s'étaient vraiment passées. Non, elle n'a pas sorti tous les enfants elle-même: seule, elle n'y serait jamais arrivée. Comment les enfants retrouveraient-ils leurs parents après la guerre s'ils ne connaissaient pas leur vrai nom? Irena a noté sur des bandelettes de papier les données sur chacun des enfants, le nom d'origine, le nom de la famille d'accueil. La rencontre Les filles rêvent d'aller en Pologne à la rencontre de leur héroïne. Elles le feront en 2001, avec leur professeur, Norman, et un couple de grands-parents. Direction: Varsovie.«Elle ne fait même pas cinq pieds, je me demande d'où elle tient sa force», s'étonne encore Megan qui a été impressionnée par la manière ferme dont Irena Sendler l'a serrée dans ses bras. Entre Irena et les ados, c'est le coup de foudre. «Elles sont géniales, les filles», lance la vieille dame au bout du fil. Il y aura deux autres voyages en Pologne, où Life in a Jar sera un jour représentée devant un groupe formé de juifs survivants et de Polonais qui ont aidé des juifs. C'était à un moment où la Pologne auscultait douloureusement son rôle face à la Shoah. Des massacres de juifs par des Polonais, longtemps occultés, venaient de faire brutalement apparition dans le débat public. Le succès Depuis huit ans, Life in a Jar a été jouée plus de 200 fois. Les filles ont quadrillé les États-Unis. Elles ont vieilli. Jessica et Megan se sont mariées. Jessica attend un bébé pour le mois d'août. Megan a terminé son diplôme en administration et travaille dans une pharmacie. Voir aussi le diaporama Irena Sendler
George Bernard Shaw
Mais Bernie ne voulait rien savoir de tout ça. Il avait vu sa sœur, au moment où on l'avait poussée hors du nid très tôt un matin, et il l'avait regardée tomber, tomber, tomber, et encore tomber. Mais à la toute dernière seconde, elle avait déployé ses ailes et s'était mise à battre des ailes comme une désespérée. Finalement, elle s'était envolée ! Mais Bernie avait eu l'impression qu'avant de savoir quoi faire, elle avait failli s'écraser au sol, et il avait pris peur. Il ne voulait pas entendre parler de voler ! Il se disait, « Je ne vois pas pourquoi je devrais voler ! Il y a quelque chose qui ne va pas, dans toute cette histoire. » Bernie arriva à convaincre son frère Bobbie que tout ça, c'était stupide. Bobbie non plus ne voulait pas apprendre à voler, alors il alla en parler à sa maman. Il lui annonça qu'il ne voulait pas voler parce qu'il avait peur et qu'en fait il n'en avait vraiment pas besoin, parce que dans le nid, c'était chouette, et que c'est là qu'il voulait rester ! Sa maman le regarda bien dans les yeux, puis aussitôt le poussa hors du nid ! Bobbie tomba, tomba, et juste au bout de la chute, il ouvrit les ailes, puis battit des ailes encore et encore, et prit enfin son essor. Bernie avait tout vu. Il était le plus jeune, ayant éclos au moins deux minutes après tous les autres, et il savait qu'il serait le prochain à devoir apprendre. Il se disait, « Tant pis si mon frère et ma sœur ont vécu ça ! Personne ne me poussera hors du nid parce que je n'ai pas besoin de voler. Ce n'est pas pour moi ! » Il dut mijoter un plan. Une nuit où tout le monde dormait, il trouva une ficelle. C'était quelque chose que papa avait apporté dans le nid pour le consolider. Parfois, lorsqu'on construit un nid, on utilise toutes sortes de matériaux pour le renforcer, et Bernie avait trouvé une ficelle au milieu des branchages et des pailles dont était fait le nid. Il décida d'attacher un bout de cette ficelle à sa patte, et l'autre bout à une partie solide du nid : ainsi, quand sa maman le pousserait hors du nid au moment le plus inattendu, il ne tomberait que de quelques centimètres et cela le sauverait de la chute. C'était un bon plan ! Ça a marché ! Il passa par-dessus bord, et la ficelle tint bon. Il était là, suspendu à quelques centimètres dans les airs. Il faisait plutôt sombre, et maman, pensant que son Bernie était en train d'apprendre à battre des ailes et à voler, se recoucha. Bernie resta suspendu en silence, se pensant très malin. À l'aide de son bec, il grimpa le long de la ficelle et retrouva sa place toute chaude dans le nid. Il était si heureux de n'avoir pas eu à tomber et à voler comme son frère et sa sœur ! Puis il se rendormit. Bernie se disait, « Quel idiot ! J'ai oublié d'enlever la ficelle ! Maintenant, c'est papa qui va s'en mêler. Sapristi ! » Bernie réfléchit un instant et répondit, « J'ai peur, papa. » Son père réfléchit un instant. « Même si tu ne peux pas voir l'air, Bernie, il passera sous tes ailes. Tout ce que tu as à faire, c'est de les déployer pendant que tu descends, et l'air va te ramasser. C'est ainsi que nous faisons tous pour voler. C'est invisible, mais ça existe vraiment. » Bernie répliqua, « C'est juste de la magie. On ne peut pas voir l'air, tu ne peux pas affirmer qu'il y a de l'air, parce que tu ne peux pas le voir. Il n'est pas là. Peut-être bien que la magie, ça marche pour toi, pour maman, pour mon frère et ma sœur, mais moi, il faut que je le voie avant de pouvoir y croire. L'air est invisible. Comment puis-je savoir que tu n'es pas en train de me jouer un tour ? Je ne sais pas comment vous volez, mais l'air, ça n'existe pas, parce que je ne peux pas le voir. » Le père de Bernie le regarda pendant très longtemps. Il marmonna tout bas, « Oiseau-marcheur ? » Il roula des yeux et dit, «> D'accord, Bernie, j'ai l'impression qu'il est temps que Sigg t'examine. » « Qui c'est, Sigg ? » demanda Bernie après une hésitation.
Effectivement, comme prévu, il ne déploya pas ses ailes, piquant droit vers le sol, sachant qu'il allait se retrouver bec le premier et finir enfoncé comme un piquet... Les pattes pointées en l'air ! Il allait finir sa vie pétrifié, le bec planté dans la terre. Personne ne serait capable de le sortir de sa fâcheuse position, et il deviendrait une statue dans le parc. Il était bien au courant de ce que les oiseaux faisaient aux statues d'humains dans les parcs, et il ne pouvait s'empêcher de se demander ce que les humains feraient à une statue d'oiseau ! Soudain, Bernie se réveilla. Ce n'était qu'un rêve ! Quel cauchemar ! Hum ! Hum ! « Bonjour, Bernie », lança-t-il. « Je m'appelle Oiseau, docteur du cerveau, dit Sigg. « D'accord, docteur Cervelle d'oiseau. » « Désolé ! Désolé ! » dit Bernie, mais il ne l'était pas !
Sigg dit à Bernie : « Bernie, tu as peur parce que tu ne peux voir l'air. Mais de quoi as-tu vraiment peur ? » « Qu'est-ce qui fait tomber les oiseaux, exactement ? » demanda Sigg à son jeune élève.
« Mais tu crois à la gravité ? Montre-la-moi ! » Bernie se concentra, puis ajouta, « Hé ! bien, je peux vous montrer la gravité. Si je saute hors du nid, je cours vers ma mort. Ha ! Ha ! C'est ça, la gravité ! » Il était tout fier d'avoir répondu à cette question difficile. « C'est exactement ça ! C'est tout à fait vrai, s'exclama le docteur ! Tu peux prouver que ça existe aussitôt que tu sautes hors du nid. Bernie, tu peux aussi prouver que l'air existe quand tu sautes hors du nid, parce que l'air est là exactement comme la gravité. Tu ne peux pas le voir, mais il est vraiment là. » Bernie resta longtemps immobile. Il réfléchissait, sans arrêt. Finalement, il conclut : « Vous savez, monsieur l'Oiseau docteur du cerveau a raison. Ce n'est pas parce que je ne peux pas voir quelque chose que ça n'existe pas. La gravité est toujours là. Peut-être que l'air aussi. C'est de ça que j'ai vraiment peur ! Je ne pourrai pas le savoir tant que je n'aurai pas essayé. » Sigg, l'oiseau docteur du cerveau, avait fait prendre conscience de ceci à Bernie : il est intéressant qu'il existe quelque chose d'invisible, comme la gravité ; mais vous devez savoir que ça existe, sinon la chute pourrait vous tuer. Il avait fait remarquer que Bernie ne pouvait pas croire en quelque chose d'aussi merveilleux que le vol, qui utilisait de l'air invisible. Bernie comprit que ce dont il avait vraiment peur, c'était la gravité ! Peut-être l'air invisible serait-il comme la gravité invisible, mais est-ce qu'il le sauverait ? Bernie décida de voler le lendemain. Il allait être courageux et l'annoncer à tous les oiseaux de la forêt et dans tous les autres nids. Il l'annoncerait même à tous les bébés oiseaux qui le regarderaient : « J'vais l'faire ! J'vais l'faire ! » Le lendemain matin, Bemie se tenait sur le rebord du nid. Comme tous les habitants des nids étaient au courant de son problème, il y avait un gros rassemblement. C'était comme chaque fois que l'oiseau docteur du cerveau rendait visite à un oiseau : tout le groupe le savait. Ça, ce sera le sujet d'une autre histoire. Bernie ne pouvait s'en lasser. Il vola tout le jour. Il voltigeait, il voltigeait... Il vola aussi haut qu'il le put jusqu'à ce que ses ailes soient fatiguées, puis il célébra cette chose invisible que tous appelaient AIR. Il planait autour des arbres en criant, « Regardez, je vole ! » Comme si aucun oiseau ne l'avait jamais fait avant lui ! Tous l'applaudirent - non pas parce qu'il volait, mais en raison de son courage, puisqu'il avait fait ça tout seul, de lui-même.
Henri Bergson
« Votre fils est ici » chuchota-t-elle au patient. Elle a dû répéter les mots plusieurs fois avant que le patient ouvre les yeux. Il a reçu une forte dose de sédatifs en raison de la douleur de sa crise cardiaque et il voyait à peine le jeune homme debout en dehors de la tente à oxygène. Il sortit sa main, le jeune homme l’entoura de ses doigts, et la serra très fort pour lui donner un message d'encouragement. L'infirmière apporta une chaise à côté du chevet. Toute la nuit le jeune homme resta à côté du vieil homme en lui tenant la main, et en lui disant des doux mots d'espoir. Le mourant ne disait rien, il tenait fortement la main de son fils.
Mais il l'a interrompue. « Qui était cet homme ? » A-t-il demandé. Il a répondu, « j'ai également vu qu'il avait besoin de son fils, et son fils n'était pas ici. Quand je me suis rendu compte qu'il était trop malade pour réaliser que je n’étais pas son fils, j'ai su combien il avait besoin de moi… »
Il était une fois une Maman dont le fils mangeait toute la journée des bonbons et elle ne réussissait pas à l’en empêcher. Il y avait dans le village un sage réputé et tout le monde suivait ses conseils avisés, aussi elle alla le consulter avec son fils. Elle demanda au sage de persuader son fils de ne plus manger de bonbons. Lorsqu’elle retourna la semaine suivante elle lui dit : « Mon fils mange toujours autant de bonbons » La semaine d’après la Maman dit « Je vous ai demandé d’aider mon fils à ne plus manger de bonbons, mais vous n’avez rien fait ! » Le sage appela l’enfant et lui murmura ses recommandations à l’oreille.
Il était une fois un petit éléphant, pas plus gros que mon poing qui avait bien du souci. Il a bien du souci depuis que son voisin le perroquet lui a dit : A vrai dire, petit éléphant ne s’était jamais soucié de sa couleur mais maintenant que le perroquet avait parlé … C’est vrai qu’il se trouvait moins beau que son voisin. Il réfléchit : - Bah ! Je te trouve très bien comme ça mais si tu y tiens vraiment tu peux essayer de manger des tomates. Tu deviendras peut-être rouge. Qui sait, ça marchera peut-être ? Dit le lion. - Oh ! Oui, oui, c’est une très bonne idée ! Dit petit éléphant.
- S’il te plaît, je t’en supplie ! Fais quelque chose pour moi ! Je voudrais devenir jaune. Un beau jaune comme les belles plumes du perroquet. - Oh ! Oui, oui, c’est une très bonne idée ! Dit petit éléphant.
Pour la troisième fois, Petit éléphant va voir le lion. - Bah ! Tu m’ennuis, petit éléphant. Moi, je te trouve très bien comme ça mais si tu y tiens vraiment tu peux essayer de manger de la salade, des haricots verts et je ne sais quoi d’autre encore. Tu deviendras peut-être vert. Qui sait, ça marchera peut-être ? - Oh ! Oui, oui, c’est une très bonne idée ! Dit petit éléphant.
- Au secours, une inondation ! Que se passe-t-il ? Ce n’est pas la saison des pluies ! Eléphant aperçoit alors une très jolie petite souris, mignonne, ravissante et… toute grise ! D’un très joli gris souris !
J.C. Pierce
Il y avait une jolie dame qui était bloquée au pont endommagé et ne pouvait pas traverser la rivière. Le grand moine proposa à la jolie dame de l’aider à traverser la rivière sur ses épaules. La dame accepta. Le petit moine était choqué par la proposition du grand moine. « Comment le grand frère peut-il porter une dame alors que nous sommes censés éviter tout contact avec les femmes? » Pensait le petit moine. Mais il gardait son calme. Le grand moine traversa la rivière avec la femme et le petit moine suivit tristement. Quand ils eurent traversé la rivière, le grand moine déposa la dame et ils se séparèrent. Tout le long du chemin, pendant plusieurs kilomètres, le petit moine était très mécontent de l'attitude du grand moine. Dans sa tête il faisait toutes sortes de reproches au grand moine. Cela le rendait de plus en plus furieux. Mais il gardait toujours le silence. Et le grand moine ne lui donnait aucune explication sur son attitude. Finalement, lors d’un repos quelques heures plus tard, le petit moine ne pouvant plus se retenir, laissa éclater sa colère envers le grand moine. « Comment pouvez-vous prétendre être un moine dévot, quand vous saisissez la première occasion de toucher une femme, particulièrement quand elle est très jolie ? Tous les enseignements que vous me donnez sont une grande hypocrisie. » Le grand moine parut étonné et dit, « j'ai déposé la jolie dame sur la berge de la rivière il y a quelques heures, comment se fait-il que vous la portiez encore? »
Pourquoi ? Simplement parce que nous ne sommes pas disposés à les déposer et nous continuons de porter les bagages de la « jolie dame ». Nous devrions laisser les bagages de la jolie dame juste après avoir traversé la rivière, juste après que l'événement désagréable est terminé. Ceci enlèvera immédiatement toutes nos souffrances. Il n'y a aucune nécessité d'être encore blessé par l'événement désagréable lorsqu'il est terminé. C’est aussi simple que cela.
Il n’y a pas de problèmes seulement des opportunités d’être créatif. Dorye Roettger
Conte soufi du Soudan – Hassan Musa – éditions Grandir
En ce temps là, le fils du sultan devenait sultan à la mort de son père et son meilleur ami devenait vizir. Or, le vieux sultan de Sennar avait un fils unique, qui avait trois amis. Un jour, de sa fenêtre, le sultan qui contemplait son fils jouant avec l’un de ses amis murmura : « Comment savoir quel est le meilleur ami de mon fils ? » Le lendemain, avant d’aller jouer avec un de ses amis, le fils du sultan passa saluer sa grand-mère. « Que fais-tu ce matin ? Lui demanda-t-elle. - Tiens, prends ça avec toi, dit la grand-mère, en tendant au jeune garçon un panier contenant trois œufs durs. Puis elle ajouta : « Demande à ton ami de partager ces trois œufs entre vous deux. »
« Hum, hum ! Celui-là est bien trop gourmand. S’il te prend presque tout aujourd’hui, demain, il ne te laissera presque rien. »
- Prends ces trois œufs pour le goûter et n’oublie pas de lui laisser faire le partage ! Le soir sa grand-mère vint à sa rencontre. « Alors, tu t’es bien amusé avec ton ami ? - Hum, hum ! Fit la grand-mère. Je vois…
- Alors, quel sera ton compagnon de jeu aujourd’hui ? Le moment du goûter venu, le fils du Sultan souleva le tissu qui recouvrait les œufs et dit à son ami : « Tu les partages entre nous ? » Le soir quand il revient au palais, le fils du Sultan courut voir sa grand-mère et lui raconta comment le fils du jardinier avait partagé les trois œufs.
Amérindiens, Tribu des Potawatomi – CD Cie du Mascaret – contes à mains nues (9 ms)
Il était une fois une petite fille de la tribu des Potawatomi. Cette petite fille s’appelle Maona. Maona adore faire de gros bouquets de fleurs dans la grande prairie lorsque la saison le permet. Quand Mère Nature nous donne ces fleurs si belles ! Maona passe ses journées à faire des bouquets les plus beaux, les plus gros possible et ce jour là, ce jour de printemps, Maona a fait un bouquet si gros, si beau qu’elle ne peut plus le tenir dans ses mains, elle le tient dans ses bras, c’est une brassée de fleurs. Maona est si fière d’elle qu’elle va faire admirer cette brassée à ses parents qui travaillent auprès du tipi à tanner les peaux de bêtes. Le père et la mère de Maona prennent chacun une fleur du bouquet, la sentent et ça leur rappelle le temps lointain déjà où eux aussi étaient petit garçon et petite fille où ils aimaient eux aussi courir dans la grande prairie pour jouer ou faire des colliers de fleurs. Maona va faire sentir son bouquet à ses grands-parents qui sont à l’intérieur du tipi en train de se reposer. Le grand-père et la grand-mère prennent chacun une fleur du bouquet de Maona et ça leur rappelle le temps beaucoup plus lointain où ils étaient papooses, où ils courraient dans la grande prairie et ça les fait sourire. Puis Maona ressort du tipi, c’est l’heure où le soleil se couche et elle veut offrir ses fleurs au soleil. Elle retourne dans la grande prairie et elle lance les fleurs au soleil pour les lui offrir tant il est si beau tout embrasé de feu. Elle lance les fleurs dans le soleil mais les fleurs retombent aussitôt. Elle voudrait tant que ces fleurs continuent de voler dans la lumière du soleil couchant. Elle les ramasse une deuxième fois, mais elles retombent à nouveau. Maona a une idée, elle cueille tous les pétales de fleurs qu’elle peut, elle cueille, elle cueille les pétales, elle les prend dans ses mains réunies comme une coupe et elle jette les pétales de fleurs en l’air et les pétales de fleurs jaunes, rouges, bleues, mauves descendent en dansant doucement dans la lumière du soleil couchant, c’est beau à voir, si beau ! Maona est émerveillée, pleine de reconnaissance, de remerciement pour ces pétales qui descendent doucement comme ça. Elle les ramasse une seconde fois, et pendant qu’elle les lance en l’air, elle adresse une prière à l’Esprit de beauté. L’Esprit de beauté, c’est celui qui crée toute chose chez les indiens. En lançant ses pétales, elle dit : « Oh ! Esprit de Beauté, je voudrais tant que mes pétales de fleurs continuent à voler comme ça dans le soleil couchant, à danser là comme ils font, regarde ! ». L’Esprit de Beauté entend Maona. Il est touché par la grâce et la gentillesse de cette petite fille. D’un geste magique, il touche les pétales de fleurs qui se transforment en papillons et ainsi les papillons continuent de voler toujours dans la lumière du soleil sans jamais toucher le sol en tombant. C’est comme cela que les papillons sont apparus pour la première fois sur la terre grâce à Maona.
Toute sa tribu l’aime beaucoup et voilà qu’un jour, un homme de la tribu apprend que le chef de la tribu ennemie des Potawatomi veut capturer Maona pour en faire sa compagne et qu’ainsi les Potawatomi soient obligés de se soumettre à eux. Le conseil des sages se réunit. Tout le monde est très malheureux, personne ne souhaite que Maona quitte le village et soit attrapée par les autres. Maona n’a pas été conviée à la réunion du conseil mais elle se doute qu’il se passe quelque chose. Elle sort de son tipi et rejoint le cercle du conseil et écoute. Elle comprend ce qui se passe et dit : « Je ne veux pas que ma tribu entre en guerre par ma faute. Je vais quitter la tribu, les guerriers ennemis se mettront à ma recherche mais ils n’attaqueront pas notre tribu. » Le conseil refuse : « Non, nous sommes là pour te défendre. Nous ne voulons pas que tu quittes la tribu ! ». Maona insiste : « Ma décision est prise. L’esprit de beauté sera là pour me conseiller. Je dois quitter la tribu, je reviendrai lorsque le danger sera écarté. »
Le hérisson qui est dans un buisson à côté, entend Maona. Il est très inquiet pour Maona alors sur ses petites pattes, il va … , il va… et trouve le sanglier. Le hérisson lui raconte tout ce qui arrive à Maona. Le sanglier n’est pas du tout content et il trotte…, il trotte… et trouve l’ours. L’ours pense qu’il faut défendre Maona et que les papillons qui sont venus sur terre grâce à Maona peuvent peut-être faire quelque chose. L’ours appelle le papillon et lui dit le message de Maona. Alors le papillon appelle tous les papillons de la terre, ils en arrivent de partout, des nuages de papillons de toutes les couleurs. Des milliers, des milliards de papillons, il y en a autant que d’étoiles dans l’Univers. Tous se regroupent près du torrent et se mettent ailes contre ailes pour former un pont de papillon afin que Maona puissent traverser le torrent. Maona voit ce spectacle magnifique, elle pose ses pieds délicatement sur le pont d’ailes de papillons et elle avance doucement pour ne pas blesser, abîmer les ailes de ses amis. Elle traverse le torrent et lorsqu’elle est sur l’autre rive, les guerriers ennemis arrivent. Les papillons brisent aussitôt le pont pour qu’ils ne puissent passer et lorsqu’ils se séparent un peu de poudre de leur ailes tombent dans l’air. Maona sur l’autre rive se retourne et voit la poudre d’ailes de papillon de toutes les couleurs qui retombe sur l’eau. Les guerriers voient Maona disparaître dans le bois, ils ne peuvent pas traverser le torrent, plus de pont mais ils sont heureux dans leur cœur, la paix est revenue en eux, ils ne veulent plus de mal à Maona car ils ont devant leurs yeux un nouveau cadeau de l’Esprit de Beauté, la poudre des ailes de papillons forme un arc en ciel et c’est grâce à Maona que pour la première fois sur la terre on a vu un arc-en-ciel.
Jeff Keller
Une jeune femme était allée voir sa mère, elle lui racontait sa vie et combien les choses étaient dures pour elle. Elle ne savait plus ce qu’elle devait faire ou abandonner. Elle était fatiguée au sens propre comme au sens figuré. Il lui semblait que dès qu'un problème était résolu, un nouveau surgissait « Des carottes, des oeufs, et du café » a-t- elle répondu. La fille a alors demandé, « ce que cela voulait dire ? » « Comment es-tu ? » Demanda-t-elle à sa fille. « Quand l’adversité frappe à ta porte, comment réagis-tu? Es-tu une carotte, un oeuf ou un grain de café ? « Est-ce que je suis la carotte qui semble forte, mais avec la douleur et adversité je me fane, deviens molle et perds ma force ? Est-ce que je suis comme l’œuf qui au début a un cœur malléable, mais qui se transforme avec la chaleur ? Ai-je un esprit souple, mais qui après une mort, une rupture, des difficultés financières ou une autre épreuve, durcit et devient rigide ? Ma coquille a le même aspect, mais à l'intérieur de moi il y a de l’amertume et de la dureté, avec un esprit rigide et le cœur durci ? Ou est-ce que je suis comme le grain de café ? Le grain de café transforme réellement l'eau chaude, même lorsque la circonstance apporte la douleur. Quand l'eau devient chaude, il libère le parfum et la saveur. Si vous êtes comme le grain de café, quand les pires choses arrivent, vous devenez meilleur et changez la situation autour de vous.
Les personnes les plus heureuses n'ont pas nécessairement les meilleures choses; mais elles tirent le meilleur de tout ce qui leur arrive. Le futur le plus lumineux sera toujours basé sur l’oubli du passé; vous ne pouvez progresser dans la vie que si vous laissez aller de vos échecs et chagrins d'amour passés.
Sel, poivre et épices de la vie
La peine se lit sur votre visage. Ces pensées immédiatement traversent votre esprit: Bien sûr, les rôles pourraient être inversés. Vous êtes peut-être celui ou celle qui aime mettre beaucoup de sel et de poivre sur vos aliments et la personne à côté de vous mange la soupe sans y ajouter du sel ou poivre. Dans ce cas, vous pensez: «Comment peut-elle manger cette soupe fade sans rajouter aucun assaisonnement dessus?"
Il est difficile pour nous de comprendre comment quelqu'un pourrait apprécier la nourriture quand elle n'est pas assaisonnée cela nous semble normal. Nous grimaçons lorsque nous voyons quelqu'un "sur" ou "sous-dosant" les épices. La façon dont nous assaisonnons notre alimentation est une question de préférence et de goût personnel. Il n'y a pas de bonne ou de mauvaise façon d'utiliser les assaisonnements. En outre, la manière dont un autre se sert du sel et du poivre ne nous concerne en aucune façon. Ils ne mettent pas le sel et le poivre dans notre soupe. Ils mettent les épices dans leur propre soupe.
Permettez-leur d'avoir leurs préférences, et vous n’avez même pas besoin de réfléchir à ce VOUS vous feriez.
Que s'est-il passé? Le lézard avait survécu dans une telle position pendant 10 années ! Dans un coin de mur sombre pendant 10 années sans se déplacer, c’était impossible et époustouflant. Alors il s'est demandé comment ce lézard avait pu survivre pendant 10 années sans bouger d’un pas ..... puisque sa patte était clouée ! Aussi, il arrêta son travail et observa le lézard, qu'avait-il fait, et comment avait-il mangé. Plus tard, ne sachant pas d'où il venait, un autre lézard est apparu, avec la nourriture dans sa bouche. Ah ! Il était stupéfait et en même temps, profondément touché. Un autre lézard avait alimenté celui qui était coincé pendant les 10 dernières années… Tant d'amour, un si bel amour ! Tant d'amour donné par cette créature minuscule…
Pensez juste cela ; un lézard avait alimenté l'autre, inlassablement pendant 10 longues années, sans abandonner l'espoir sur son compagnon
Rudyard Kipling Si tu peux voir détruit l'ouvrage de ta vie, Si tu sais méditer, observer et connaître, Tu seras un homme, mon fils.
Date de création : 03/05/2008 @ 17:34
Dernière modification : 06/05/2008 @ 23:27
Catégorie : C.R.I.-E.V.H.
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L’homme doit toujours avancer vers la force ; il ne devrait pas se réfugier dans le mensonge, la méchanceté et la malhonnêteté qui sont les caractéristiques fondamentales de la lâcheté. Cette lâcheté est née de l’acceptation d’une image fausse et inférieure de nous-même. Vous pensez que vous êtes l’enveloppe, la couche extérieure, mais vous êtes en réalité le noyau, le cœur. Cette fausse identification est l’erreur fondamentale. Tout effort spirituel doit être dirigé vers la suppression de l’enveloppe et la révélation du noyau central. Aussi longtemps que vous dites « Je suis Untel », vous êtes obligé d’avoir peur, mais une fois que vous dites et éprouvez « Je suis Brahman », vous obtenez une force invincible.
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Éphéméride
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29 Novembre 2023 Bonne fête à tous les : C'était aussi un 29 Novembre En Italie, une femme de 62 ans reçoit une insémination artificielle. Né(e) un 29 Novembre 1932 Vous venez de
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