La bouée de sauvetage
Bouée de sauvetage
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Pour les 9-18 ans - Le Royaume des V.H. - 06 Les Valeurs
Les Valeurs
N.V.
2) En quoi consiste l’apprentissage de la citoyenneté ? Histoire : La peau de banane et le bon citoyen
Quatre petits garçons vont passer devant, quel est celui d’après vous qui agira en bon citoyen ? Lequel de ces enfants est-tu ?
N.V. 1) Quel est le sens le plus vrai de la liberté?
La liberté dans son sens le plus vrai ce n’est pas faire ce que nous voulons lorsque nous le désirons, mais c’est comprendre quels sont nos droits, nos responsabilités et agir en conséquence. 2) Quelles sont les limites de la liberté?
Notre liberté ne s’arrête pas toujours là, où commence celle des autres, mais elle s’agrandit de celle des autres, lorsque nous nous associons à eux. 3) Qu’est-ce qu’être libre?
C’est être indépendant des autres. Quelqu’un qui a besoin de l’aide d’une autre personne, d’une chose ou d’une condition en est dépendant. Histoire Le singe piégé
Ce vaste monde est comme le pot et nos familles sont comme l’ouverture étroite. Nos désirs sont les friandises dans le pot. Le monde étant le pot, qui contient nos désirs – les friandises, l’homme met sa main dans le pot et devient prisonnier. Ce n’est que lorsqu’il abandonne ses désirs qu’il peut vivre librement dans le monde. *************************************************************************************************
Complément d’information sur la valeur à l’intention des animateurs
Ne dépendez pas des autres pour faire votre travail, faites le vous-même, voilà la vraie liberté. N’acceptez rien non plus que vous ne puissiez rendre par la suite, sous forme de service ou de travail.
V. 1) Qu’est-ce que l’égalité des citoyens ? C’est l’absence complète de distinction entre les hommes, égaux en droit et soumis aux mêmes obligations. 2) Que doit prendre en compte la véritable égalité ?
Dans la vie courante la véritable égalité doit tenir compte des aspirations et des besoins particuliers des personnes et respecter la différence de chacun. FRATERNITÉ : 4
Qu’est-ce que la fraternité ?
C’est le lien naturel qui devrait réunir tous les membres de la famille humaine, il s’étend à tous les êtres humains et se caractérise par un manque d’exclusivité, c’est un amour entre égaux. Histoire L’aigle et l’alouette :
Une alouette et un aigle se rencontrèrent sur un rocher au sommet d’une haute montagne. L’alouette dit : « Bonjour Monsieur »
Ensuite l’alouette ajoute: « J’espère que tout va bien pour vous, Monsieur »
L’alouette dit : « Ce me semble, nous sommes de la même famille ! » L’aigle se mit en colère et dit : « Plaisir et charme! Vous, petite créature présomptueuse! D’un coup de bec je peux vous détruire. Vous n’êtes pas plus grand que ma patte » Puis l’alouette s’envola, se précipita sur le dos de l’aigle et commença à lui piquer les plumes. L’aigle était agacé, il s’envola rapidement et aussi haut qu’il pût pour se mettre hors de portée du petit oiseau. Mais il ne réussit pas et à la fin il se laissa tomber vers ce très haut rocher au sommet de la montagne maudissant le destin.
A ce moment-là arriva une petite tortue riant du spectacle, elle riait si fort qu’elle s’en retourna presque sur le dos. Kahlil Gibran
N.V. 1) Qu’est-ce que le civisme ? C’est le dévouement envers la collectivité et l’Etat. Les intérêts de la nation sont prioritaires sur les intérêts particuliers. 2) Est-il indispensable d’exercer une profession pour être utile à la nation ? Il n’est pas indispensable d’exercer une profession ou de travailler hors du foyer pour être utile à la nation. La femme qui s’acquitte de ses devoirs de ménagère est aussi utile à la patrie que tout autre citoyen.
N.V. 1) Qu’est-ce que le patriotisme ? C’est un sentiment d’amour, de dévouement et de respect envers la mère patrie où nous sommes nés et éventuellement aussi envers la patrie d’adoption qui nous protège et nous nourrit. 2) A quoi peut conduire le patriotisme ? Il peut conduire au sacrifice de soi, comme dans le cas de milliers de héros de guerre. 3) Avec quoi ne faut-il pas confondre le patriotisme ? Ne pas confondre avec le nationalisme qui peut mener à la haine des autres.
A.J. 1) Qu’est-ce que la politesse ? C’est l’observance des égards que l’on doit à ses semblables. C’est une manière d’être de ceux dont l’éducation a développé l’esprit et le cœur.
Théo, l’enfant poli
* Une dame ouvre la porte et dit: « Que désirez-vous ? »
* La dame demande dans quel but : « C’est pour les aveugles » répond Théo lui montrant sa carte de parrainage.
Théo est content il a 10 € et cinq noms sur sa feuille ; aussi il retourne rapidement chez lui pour ranger l’argent en sécurité.
« Assieds-toi » dit sa mère : « Veux-tu boire ? »
Juste à ce moment-là, la sonnette de la maison retentit ; sa mère fait entrer une dame dans la cuisine. « Voici mon fils Théo » dit-elle.
« Au revoir, bonne journée. » Répondit la dame « Quel charmant garçon vous avez ! »Ajoute-t-elle en se tournant vers la maman de Théo.
V. 1) Combien y-a-t-il de sortes de vérités ?
( Vérité relative 2) Qu’est-ce que la vérité relative ? C’est ce que nous percevons par nos sens. Ce qui est vrai pour une personne ne l’est pas forcément pour une autre. (Avant on croyait que la terre était plate.) « La Vérité ne change jamais, ce qui change c’est la compréhension qu’en ont les hommes. » (Emmet Fox) 3) Qu’est-ce que la vérité absolue ?
C’est ce qui était vrai hier, qui est vrai aujourd’hui et qui sera encore vrai demain. 4) Est-ce que toutes les vérités sont bonnes à dire ?
Non, il vaut mieux éviter de dire une vérité qui risque de blesser où de faire souffrir. 5) Donnez une autre définition de la vérité : C’est l’unité de pensée, de parole et d’action: dire ce que l’on pense et faire ce que l’on dit.
L’enfant qui criait au loup (Fable d’Esope) Il était une fois un jeune garçon qui gardait les moutons des villageois, il passait sa journée à observer les lapins et les papillons, mais il s’ennuyait. Il se mit à penser aux autres animaux vivants dans la forêt qui bordait la prairie et, il se souvint des histoires, que les villageois racontaient sur les loups qui tuaient les moutons. Il se mit à frémir. Il se demandait si les villageois viendraient à son secours comme ils le lui avaient promis, s’il les appelait. Il décida de les tester. « Au loup ! Au loup ! » Cria-t-il. Sa voix résonna comme un écho à travers les collines. Immédiatement les hommes du village saisirent bêches et fourches et ils coururent à l’aide du berger. Mais il n’y avait pas de loup et mécontents ils retournèrent à leurs travaux. Le berger était heureux du soutien qu’il avait eu et le lendemain lorsqu’il s’ennuya à nouveau il cria « Au loup ! Au loup ! ». Une fois encore les villageois arrivèrent en courant. Quand ils virent une seconde fois qu’il n’y avait pas de loup, ils grondèrent le berger avant de retourner au village. Le troisième jour, alors que le berger comptait les moutons, un loup sortit de la forêt et prit un agneau. « Au loup ! Au loup ! » Cria le berger. Mais personne ne vint. Il hurla plus fort « Au loup ! Au loup ! » En vain, personne n’arriva à son secours. Le loup emmena l’agneau dans la forêt. Le berger courut jusqu’au village. « Pourquoi n’êtes-vous pas venus lorsque je vous ai appelés ? » cria-t-il. « Un loup a pris un mouton. » « Nous ne t’avons pas cru. » répondit un villageois. « Maintenant il te faudra travailler aux champs, pour rembourser le prix du mouton perdu. » ************************************************************************************************* La Vérité est le principe vital en chacun de nous. Sans elle, nous n’existerions pas, et si nous n’existons pas, le monde cesse d’exister également. Ce principe vital, on l’identifie comme la conscience humaine qui réside en chaque individu. C’est cette Vérité qui est à la base de toute chose, qui fait battre le cœur, respirer les poumons et fonctionner tout le système. Le rôle de l’intellect humain est de discerner ce qui est vrai de ce qui ne l’est pas. Lorsqu’on réalise la Vérité, lorsqu’on en fait l’expérience, on voit que la même Vérité imprègne toute personne et tout objet; nous sommes tous essentiellement UN. Il existe une Vérité ultime et universelle qui peut être exprimée d’une multitude de manières. Elle peut être découverte par maintes voies, à travers de nombreux noms et de nombreuses formes, mais la Vérité est toujours Unique.
La poursuite de la Vérité requiert discernement, intuition et introspection. « La Vérité ne change jamais, ce qui change c’est la compréhension qu’en ont les hommes. » (Emmet Fox) La Vérité est une démarche qui nous conduit vers le vrai.
La Vérité n'est pas quelque chose que le temps, l'espace ou la nature peuvent modifier. Elle doit être éternellement la même, inaltérable et invariable ; alors seulement elle est Vérité. Aucun événement ni connaissance ultérieurs ne devraient la changer. En chacun brûle une flamme d'Amour: sans elle, la vie ne serait qu'un trou sombre. Seule l'expérience de la Vérité peut mettre en valeur l'Amour, car la Vérité embrasse et intègre tout, sans faire aucune distinction. La Vérité est le courant et l’Amour est la lampe qu'elle doit allumer. A travers la Vérité, vous pouvez ressentir l’Amour ; à travers l'Amour, vous pouvez visualiser la Vérité. La vérité ne devrait pas créer d'agitation chez les autres
Dites la Vérité, mais de façon agréable. Ne faites pas de déclarations simplement pour plaire à votre auditeur et pour qu'il vous apprécie. Si le fait de dire la Vérité peut causer du tort ou de la souffrance, alors gardez le silence. Tel doit être votre vœu de Vérité dans la vie quotidienne. Ne soyez pas hypocrites ou malhonnêtes en paroles. Vous devez éviter à la fois la vérité qui blesse et le mensonge qui plaît. Soyez sûrs que la Vérité vous sauvera à long terme. Tenez-vous--y, sans vous soucier de ce qui pourrait advenir.
V.
C’est être animé du désir de comprendre et d’apprendre. C’est notre ouverture d’esprit, l’intérêt que l’on accorde à son environnement, porteur de possibilités, d’opportunités.
2) Que nous fait faire la curiosité ?
La parabole de la grenouille
La grenouille de la mare répondit : « Je viens de la mare » la grenouille de la cage questionna : « Est-ce que la mare est grande ? L’autre répondit : « Elle est très grande ». La grenouille de la cage étira ses pattes et demanda : « Est-ce que votre mare est aussi grande ? », « Elle est bien plus grande » répondit l’autre. La grenouille de la cage fit un bond d’un côté de la cage à l’autre : « Est-ce aussi grand que ma cage ? » La grenouille de la mare répliqua : « Mon amie, la mare ne peut pas être comparée avec votre cage elle est extrêmement grande » La grenouille de la cage se mit en colère et dit : « Comment osez-vous parler ainsi de ma cage, vous êtes une menteuse. Il n’existe rien d’aussi grand que ma cage »
Ceci est le cas de chaque homme étroit d’esprit. Assis dans une petite cage, il pense que le monde entier n’est pas plus grand que sa cage.
V. 1) Que signifie l’honnêteté ? Ce n’est jamais faire mauvais usage de ce qui nous a été confié et de ne pas prendre ce qui ne nous appartient pas. 2) En quoi consiste l’honnêteté ? A dire ce que l’on pense et faire ce que l’on dit. Il n’y a aucune divergence ou contradiction entre les pensées, les paroles et les actions. 3) Qu’est-ce qu’être honnête ? C’est avoir la conscience tranquille « face à soi- même et face à ses concitoyens. »
Le bûcheron (Fable d’Esope)
Mercure, un ancien Dieu entendit les plaintes du bûcheron et eut pitié de lui : « Je vais essayer de retrouver votre hache » dit-il. Il plongea dans la rivière et ramena une hache en or. « Ce n’est pas ma hache, ce n’est pas ma hache. » Le bûcheron criait et refusait de la prendre. Mercure plongea de nouveau dans la rivière et revint avec une hache en argent. « Ce n’est pas ma hache non plus » dit le bûcheron comme il refusait la seconde hache. La troisième fois Mercure ramena la vieille hache et le bûcheron s’écria avec joie « C’est la mienne, c’est la mienne » Mercure fut si impressionné par l’honnêteté du bûcheron qu’il lui donna les deux haches en or et en argent. La nouvelle de la bonne fortune du bûcheron se propagea rapidement à travers le village. Un autre bûcheron se rendit à la rivière et délibérément laissa tomber sa hache dans l’eau. Lui aussi commença à sa lamenter et à crier prétendant chercher sa hache. Mercure apparut comme il le fit précédemment. Il plongea au fond de la rivière et ramena une hache en or. « C’est la mienne ! C’est la mienne ! » Le bûcheron criait et essayait de voler la hache brillante. Mercure savait que ce n’était pas la sienne et il disparut avec. Le bûcheron resta seul et sa hache hors d’atteinte au fond de la rivière.
C’est avoir la conscience tranquille < face à soi- même et face à ses concitoyens. >
L’honnêteté élimine toute hypocrisie ou artificialité génératrice de confusion et de méfiance dans l’esprit des autres.
Une personne honnête prend conscience de l’interdépendance du monde naturel et n’emploie rien à tort, ne gaspille rien et n’abuse d’aucune des ressources abondantes qui assurent le bien-être de l’humanité.
V. 1) Qu’est-ce que l’intégrité ? C'est l'observation rigoureuse des lois, de la morale et de la justice. 2) Qu’est-ce qu’une personne intègre ? C’est la qualité d’une personne honnête qui est incapable de commettre une mauvaise action dans son intérêt.
V.
C’est la qualité de celui qui s’exprime sans déguiser ses sentiments ni ses pensées. C’est être authentique, franc.
V.
C’est la fidélité à tenir ses engagements. 2) A quoi obéit un caractère loyal ? Un caractère loyal obéit aux lois de l’honneur, de la droiture.
Le suricate et le lion Tiré d’une histoire traditionnelle Il était une fois, un lion qui, par une chaude après-midi dans la forêt, somnolait à l’ombre d'un arbre. Il ne s'était pas endormi rapidement, parce que les lions sont toujours sur leurs gardes. Sa lionne lui avait justement attrapé un bon dîner et il se sentait si bien nourri qu’il avait l’impression que pour le moment, personne ne lui ferait de mal. Pendant ce temps, derrière le rocher se faufilait un petit suricate. C’était juste un suricate ordinaire et il n'allait nulle part en particulier. Il avait chaud et était occupé à rechercher un peu d’ombre. Il allait d’un côté et de l’autre, mais où qu’il aille le sol était chaud sous ses pattes, il sautait de-ci de-là comme un malheureux. Quand, soudain, il s'est trouvé une zone fraîche : « Ah »pensa-t-il joyeusement : « C'est juste l'endroit que je recherche. » Il était si heureux d'être à l’écart du soleil qu'il n'avait pas remarqué la grande tête fauve qui était déjà allongée à proximité. « Vous devriez faire plus attention, là où vous allez! », dit une voix profonde. Et, avant que le suricate ait tout à fait réalisé ce qui lui arrivait, une énorme patte hirsute abattit sur lui. Le pauvre petit suricate constata qu'il pouvait voir seulement à travers une rangée des griffes cruelles et, quand il eut retrouvé assez de courage pour regarder entre elles, il s'est presque évanoui de frayeur : « Un lion! »Il criait : « C'est un lion! »
« C’est vrai ! », dit le lion. Et il a soulevé sa grande patte juste assez pour permettre au suricate de bouger de quelques centimètres avant de la laisser retomber sur lui à nouveau. Tous les chats aiment jouer.
« Merci beaucoup », dit le suricate avec reconnaissance. « Et ne pensez pas que j'oublierai, parce que nous, les suricates tenons toujours nos promesses. » En disant cela il partit aussi rapidement qu'il le put. Les chasseurs de la ville voisine avaient creusé un trou profond et l’avaient recouvert d’un filet. Le filet a ensuite été couvert avec de l'herbe et des roseaux. Les hommes attendaient tout près, espérant bien que le lion marche dessus. C’est ce que fit le lion, pour leur plus grand plaisir.
Avec un hurlement de peur et de colère il est tombé à travers les roseaux.
« Non, non », dit un autre : « Nous obtiendrions plus d'argent d'un zoo. »
Surpris, le lion baissa les yeux et vit que c'était un suricate : « Comment un suricate peut-il m'aider ? », demanda le lion tristement : « Avec toute ma force je n’arrive pas à briser ce solide filet. »
Voyant que personne ne regardait, il a très tranquillement commencé à ronger la corde qui tenait prisonnier le lion. Il remuait de plus en plus rapidement ses mâchoires, et enfin ses petites dents ont lacéré les fibres dures de la corde : « Là ! » a haleté le suricate, alors que la corde tombait en morceaux. « Rampez maintenant doucement hors du filet tandis, que les chasseurs sont occupés à parler. »
« Petit suricate, je ne sais pas comment vous remercier », dit le lion avec reconnaissance. « Dites-moi ce que vous aimeriez avoir et je ferai de mon mieux pour vous le donner en remerciement de votre aide »
V.
C’est la tendance à prendre les choses du bon côté et à être confiant dans l’avenir. PROVERBE : A quelque chose malheur est bon.
Le fermier optimiste
Un voisin sympathique vint lui rendre visite pour lui remonter le moral, mais à sa surprise le fermier sifflotait joyeusement dans sa grange. Il accueillit son voisin en disant avec un sourire « Venez voir mon champ de maïs » Il emmena son voisin derrière sa grange, où un marais rendait la terre inutilisable. Mais la sécheresse avait asséché le marais et la terre enrichie de nutriments providentiels avaient donné un luxuriant champ de maïs. Les grandes tiges ondulaient gentiment dans la brise estivale et les abeilles bourdonnaient. «Jamais rien n’avait poussé avant la sécheresse, maintenant j’ai gagné cinq hectares de maïs » dit le fermier avec amour propre.
P.
C’est la concentration de l’esprit sur lui-même. C’est réfléchir avant d’agir. Lorsque l’on a commis une erreur c’est réfléchir pour ne plus la recommencer
Avant de parler, quelles questions devez-vous vous poser ?
A.J.
1) Qu’est-ce que l’action juste ?
Histoire chinoise
Michael était un garçon de dix ans, sensible et qui travaillait dur. Non seulement il allait à l'école, mais il distribuait le journal dans son quartier et gagnait ainsi son argent de poche. Parmi ses clients il y avait une vieille dame qui souriait toujours et lui faisait des signes. ************************************************************************************************* L’action Juste est l’activité juste qui conduit l’homme au bonheur ? Un flûtiste, un sculpteur, un charpentier ont tous une fonction et une activité particulières. Les yeux voient, les mains saisissent, les pieds marchent - toute chose a une fonction qui lui est caractéristique. Quelle est la fonction caractéristique de l’homme ? Quelle est la nature réelle de ses actions ? Elle ne consiste pas seulement à prendre de la nourriture, à vivre et à grandir, car ceci est aussi commun aux plantes. Ce n’est pas non plus la perception par le biais des sens et l’action irrationnelle, lesquelles appartiennent aussi aux chevaux, aux bœufs et à tous les animaux (manger, vivre, grandir, procréer, la perception, le mouvement, l’action irrationnelle etc.
Selon Aristote :
A.J.
Histoire La colombe et la fourmi
Un sanglot lui parvint alors, à travers le cliquetis de la cascade :
Surprise, la colombe chercha autour d'elle. « Dame Colombe ! Implorait la voix : Je suis là, dans l'eau ! »
Alors, l'oiseau aperçut une minuscule fourmi qui se débattait de toutes ses faibles forces dans le courant. Elle la rassura aussitôt :
A l'aide d'une brindille maniée habilement du bout de son bec, l'oiseau recueillit l'insecte épuisé. Un peu plus tard, la fourmi horrifiée, aperçut un chasseur embusqué, prêt à tirer sur la douce colombe ! A cette vue la fourmi frémit.
« Ce maudit chasseur veut faire du mal à la colombe !
La colombe se rendit enfin compte de la présence du chasseur.
Plus tard, elle chercha la fourmi pour la remercier.
« Ici, près du gros rocher. »
En riant, elles se rappelèrent les détails de l'aventure.
A.J.
Qu’est-ce que l’esprit d’initiative ?
P.
Qu’est-ce que la détermination ?
A.J.
Histoire : J’ai fait mon devoir !
Le tigre ne pouvant grimper, se mit à attendre sous l’arbre. Comme il avait très faim, il voulait dévorer le chasseur. Il demanda alors, à l’ours, de pousser le chasseur en bas, afin qu’il puisse le tuer et apaiser sa faim. Mais l’ours refusa, en disant que le chasseur était son invité et que cela était de son devoir moral d’offrir l’hospitalité aux invités. Le tigre continua d’attendre sous l’arbre. Après quelque temps, l’ours commença à somnoler. Constatant cela, le tigre s’adressa alors au chasseur : « Ô ! homme, j’ai très faim et cela n’a pas d’importance, si je mange l’ours à votre place. Je m’en irai une fois ma faim rassasiée, ainsi, poussez-le en bas sans délai. Je le mangerai et vous épargnerai » L’homme, qui n’avait pas la moralité de l’ours, pensa qu’il pouvait échapper aux griffes du tigre, en lui offrant l’ours comme appât, ainsi il commit l’acte ingrat, de pousser l’ours en bas. Par bonheur, l’ours en tombant, se rattrapa à une branche, remonta et échappa au tigre. Alors le tigre dit « Ô ! Ours, vous ne devriez jamais faire confiance aux êtres humains. Ce chasseur a essayé de vous faire du mal, bien que vous ayez été assez gentil pour lui offrir asile et protection. Ainsi sans plus attendre, poussez en bas ce misérable ingrat, que je le dévore. » Mais l’ours lui répondit : « J’ai fait mon devoir.
Chacun doit affronter les conséquences de ses propres actions. A.J.
L’une des manières d’apprendre est d’observer le comportement et la vie quotidienne de ceux que l’on admire et respecte. Par conséquent, il incombe aux personnes occupant le devant de la scène d’accepter et d’honorer la responsabilité d’être des “exemples”. Une personne responsable persévère, non pas aveuglément, de façon bornée, mais avec l’intention de mener à bien la tâche qui lui a été confiée, en restant fidèle au but fixé.
Assumons la responsabilité de nos erreurs
--Madame Dupont étonnée lui dit : « Je ne comprends pas, pourquoi vous me dites cela ? » --Mme Durand: « Mais c’est Carole, votre fille, qui m’a dit hier qu’elle n’avait pas fait son devoir, car elle avait dû s’occuper de sa petite sœur parce que vous aviez été hospitalisée en urgence. »
--Mme Dupont : « Je ne suis pas allée à l’hôpital ! Pourquoi a-t-elle raconté cela ? » --Carole : « Mais Maman, j’ai fait comme toi ! L’autre jour, tu as oublié de m’emmener à ma séance chez le kiné et après tu lui as dit que c’est parce que j’avais été malade. Moi hier, j’avais oublié de faire mon devoir. »
--Mme Dupont : « Ah oui ! Je réalise mon erreur; j’aurais dû assumer la responsabilité de mon oubli, m’excuser, au lieu de raconter un mensonge et en plus, je t’ai montré le mauvais exemple.
Que cette expérience nous serve de leçon à toutes les deux ! A.J.
1) Qu’est-ce que la persévérance ?
L'ÂNE DU FERMIER
Il invita tous ses voisins à venir l'aider.
Quelques pelletées plus tard, le fermier a finalement regardé dans le fond du puits et a été étonné de ce qu'il a vu.
Bientôt, à la stupéfaction de chacun l'âne est sorti du puits et s’est mis à trotter !
Chacun de nos ennuis est une pierre qui permet de progresser.
Lentement elle fait le tour de la masse minuscule, mais trop pesante pour elle. Elle la palpe avec ses antennes. On dirait qu’elle se mesure avec elle. Elle cherche…..
En trois minutes elle a gagné dix centimètres. Elle a peut-être cent mètres à parcourir….. Qu’importe ! Lorsqu’une tâche nous paraît impossible, prenons le temps de réfléchir avec calme et concentration pour trouver la bonne solution ; puis mettons-nous à l’œuvre avec courage, patience, persévérance et détermination pour aller jusqu’à la fin de la tâche à accomplir.
Le soleil de midi était chaud, la corneille volait ici et là à la recherche d’eau pour boire. Ses ailes étaient fatiguées et sa gorge sèche. Soudain elle fit un piqué en criant : « caw ! caw ! Enfin une cruche d’eau.» Mais il n’y avait qu’un petit d’eau au fond de la carafe et la corneille ne pouvait pas l’atteindre. Elle essayait de basculer la cruche afin que l’eau se renverse, mais celle-ci était trop lourde. La corneille ne voulait pas abandonner. Elle regarda aux alentours dans le jardin et trouva une pierre. Elle la transporta et la laissa tomber en espérant que la cruche se casse. Elle ne se cassa pas mais la corneille remarqua que le niveau de l’eau au fond de la cruche avait augmenté un peu. Rapidement elle ramassa d’autres pierres, les laissa tomber une par une dans la carafe. Bientôt, l’eau fût proche du sommet. Elle se pencha sur le bord de la cruche et elle put étancher sa soif.
A.J.
1) Qu’est-ce que la ponctualité ?
L’OISEAU MATINAL Par Sandra Lévy Céline était une petite fille qui était toujours en retard. Tous les matins, au lieu de se lever quand sa mère l’appelait, elle restait encore au lit pendant vingt minutes. Elle devait donc se laver et s’habiller très vite pendant que sa mère lui disait sans cesse de se dépêcher, sinon elle serait en retard pour l’école. Elle devait donc prendre son petit déjeuner à toute vitesse, et, dans sa hâte de quitter la maison, elle oubliait souvent d’emporter quelque chose d’important, comme sa trousse à crayons, par exemple. Elle était toujours la dernière à arriver à l’école et elle devait donc s’asseoir là où il restait une place libre. Il fallait qu’elle invente une excuse différente tous les jours pour expliquer son retard. Elle était devenue très forte en invention d’excuses. Puis, un beau matin, Céline s’est réveillée avant que sa mère ne soit venue dans sa chambre pour la réveiller. Un oiseau chantait à sa fenêtre. Son chant était tellement beau que Céline a sauté hors de son lit pour le voir. C’était une grive, et elle chantait de joie, tout simplement pour célébrer la journée nouvelle. Céline se sentit pleine de joie. Elle eut l’idée de faire une bonne surprise à sa mère et se lava et s’habilla avant que sa mère ne l’appelle. Elle avait tout son temps pour préparer ses affaires d’école. Même son petit déjeuner avait meilleur goût, car elle avait le temps de l’apprécier. Quand elle est arrivée à l’école, elle eut le temps de bavarder avec ses amies avant la classe, et de choisir où elle voulait s’asseoir. Et elle commença à se demander quelle excuse elle allait bien pouvoir inventer aujourd’hui ! Elle se rendit compte qu’elle n’en avait pas besoin. De plus elle apprécia les leçons ce jour-là parce qu’elle avait commencé la journée dans un état d’esprit calme. A la fin de la journée, elle pensa: « Merci mille fois petit oiseau, je n’avais pas compris à quel point c’était agréable d’être en avance plutôt que d’être en retard. »
A.J.
1) Qu’est-ce que l’ordre ?
A.J.
Les perroquets jumeaux :
Quelle ne fut pas la surprise du chasseur, quelques années plus tard, d’entendre que le premier perroquet poussait des jurons et avait un langage extrêmement vulgaire tandis que le deuxième récitait des cantiques d’une voix douce et mélodieuse. Eh bien ! c’est exactement l’effet que votre entourage a sur vous, donc soyez vigilent, ne fréquentez pas n’importe qui.
A.J.
Le jour où la TV est tombée en panne Par Louise Collins
C’était pendant les vacances d'été et Bruce, qui vivait avec sa mère et sa sœur, regardait la télévision le lundi. Il regardait la télévision le mardi. Il regardait la télévision le mercredi. Sa mère dit: « Bruce, c’est une belle journée. Va jouer dans le jardin. » Mais Bruce ne voulait pas. Il préférait regarder la télévision et des vidéos toute la journée. Et il a regardé la télévision, le jeudi et le vendredi aussi.
Habituellement Bruce était tellement occupé à regarder la télévision, qu’il ne parlait même pas à sa sœur. Bientôt, ce fut l'heure du déjeuner. Sa Mère était heureuse de voir Bruce s’activer dans le jardin. Bruce se sentait bien d’avoir partagé un jeu avec sa sœur. Sa sœur était heureuse d’avoir pu encourager Bruce.
ATTENTION : 31 P.
Qu’est-ce que l’attention ?
A.J.
LA CHUTE DE LA SŒUR DE NICOLAS de Tessa Hillman « Nicolas », dit ma mère, « emmène ta sœur chez votre oncle. J’ai du travail à terminer et j’ai besoin d’un moment de paix et de tranquillité. Ravi à la perspective d’aller à la ferme de mon oncle, je courus seller les chevaux, puis je suis allé chercher ma sœur et nous partîmes pour la journée. Nous aimions beaucoup aller voir tous les animaux. Certains étaient très dociles, et surtout les vaches. Vous pouviez vous asseoir sur leur dos, les caresser et même leur parler. Elles abaissaient leur lourde tête et vous léchaient la main, juste une fois. C’était comme si elles se rendaient compte que leur langue rugueuse et râpeuse pouvait abimer notre peau délicate. Mais elles voulaient malgré tout nous lécher au moins une fois, peut-être pour nous montrer que nous étions amis. Je me souviens d’un jour où ma sœur se blessa à la jambe en descendant du dos d’une des vaches de notre oncle. Elle ne fit pas attention où elle se laissa glisser et elle s’écorcha sur un morceau de métal tranchant qui se trouvait sur le sol. Elle se mit à pleurer quand la blessure commença à saigner, car elle avait peur. Et moi aussi j’avais peur. Je n’étais pas fort en face du sang et des choses de ce genre. Je voulais m’enfuir et laisser ma sœur se débrouiller toute seule. Elle était assise par terre et pleurait très fort ; en réalité elle hurlait. J’ai constaté que l’entaille n’était pas très profonde et je pensai qu’elle faisait beaucoup trop d’histoires pour pas grand-chose. Je n’avais plus peur mais j’étais énervé. Ses hurlements me donnaient mal à la tête.
J’avais à nouveau envie de me sauver en courant. Mais quelque chose en moi me dit d’être courageux et de m’occuper de ma sœur. Alors, je me précipitai auprès d’elle et l’entourai de mes bras. Les hurlements cessèrent immédiatement. Ma sœur se leva en chancelant et testa sa jambe blessée. Elle semblait pouvoir marcher. Je mis mon bras autour de sa taille, et elle clopina jusqu’à la ferme, avec un petit sanglot ici et là, mais la plupart du temps avec calme et courage. Quand ma tante vit ce qui s’était passé, elle me dit que j’avais bien fait de ramener ma sœur tout de suite à la maison. « Il faut s’occuper d’une blessure comme celle-ci tout de suite, afin d’éviter que des saletés ne pénètrent dans la blessure. Tu es un brave garçon, Raj, de veiller ainsi sur ta sœur. Je me souviens que, quand j’étais petite, mon frère était tombé d’une meule de foin. J’avais tellement peur que je me suis enfuie et je me suis cachée, si bien qu’à la fin de la journée nos parents ont dû nous chercher. Je n’avais pas le courage de leur avouer que nous avions joué sur la meule, ce qui était défendu, et j’avais peur de leur dire que mon frère était tombé, car ils m’auraient probablement grondée. À cause de cela, mon frère a dû avoir la jambe dans une gouttière pendant très longtemps, jusqu’à ce qu’elle guérisse. S’il avait été soigné immédiatement, sa jambe aurait probablement guéri beaucoup plus vite. » Nous avons passé la nuit chez mon oncle et ma tante, et le lendemain matin nous sommes rentrés chez nous. Ma sœur était toute fière de son gros pansement. J’étais très content de moi et me sentais plus adulte, parce que j’avais agi d’une façon responsable. ***************************************************************************************************************************************************
(Cette histoire propose d’aider au lieu de regarder en spectateur et en se sentant coupable. C’est une bonne leçon pour apprendre à ne pas ignorer ceux qui ont besoin d’aide.) CRITIQUE : 33 V.
LE LINGE SALE
« Elle ferait bien de changer de poudre de lessive, » dit-elle quelque peu joyeusement à son mari. « Mon linge est toujours blanc et sans taches. » Le lendemain matin en faisant ses exercices devant la fenêtre, elle remarqua à nouveau la lessive de la voisine. De nouveau il paraissait gris et sale.
Au petit déjeuner à nouveau elle dit à son mari, « Ils devraient vraiment changer de poudre de lessive ou ils ont besoin d’un nouveau lave-linge.
Un matin elle descendit et n’en croyait pas ses yeux ! La lessive qui se balançait dans le jardin d’à côté était d’un blanc éclatant. « Pas du tout » répondit son mari. « C’est juste que j’en avais tellement assez de t’entendre critiquer le linge sale de la voisine que je me suis levé très tôt ce matin...ET J’AI NETTOYE TES VITRES ! »
GENEROSITE : 34 A.J.
LA COLLECTE DES JOUETS
Apercevant ses petites voitures sur le sol il pensa à nouveau « J’aime aussi trop ces petites voitures! » Un par un il joua avec ses jouets et les remit dans la caisse à jouets. « Que puis-je donner pour la collecte de jouets? » Se dit-il. Il se souvint d’un vieux camion usé à force de jouer avec, qu’il retrouva sur une étagère derrière le débarras. « Ce vieux camion peut encore servir » dit-il en le faisant rouler sur son lit. Il était cabossé et la peinture écaillée. Il l’examinait. « Un enfant devrait être heureux avec ce vieux camion » En marmonnant, il l’emballa dans un papier. Le lendemain matin, il emporta à l’école son paquet avec le camion. Quand le professeur commença la collecte, chaque enfant apportait son don et le montrait à toute la classe. Comme son tour arrivait, Nicolas devenait nerveux. Tous les autres jouets étaient comme neuf, il réalisait que son camion n’était pas assez beau. « Je n’ai pas apporté le bon » dit-il au professeur avec embarras. « Puis-je apporter l’autre demain? » Nicolas se précipita à la maison après l’école et alla directement à sa caisse à jouets. Il prit son jeu favori et courut vers sa mère. « Hé Maman! Est-ce que je peux donner ce jeu pour la collecte de l’école? » Sa mère savait combien il aimait ce jeu et elle fut heureuse de sa générosité. « Mais oui Chéri » répondit-elle. Nicolas dormit toute la nuit avec un large sourire sur son visage et il fit de joyeux rêves.
A.J.
1) Qu’est-ce que le respect ?
2) En quoi consiste le vrai respect ?
A.J.
1) Qu’est-ce que la simplicité ?
P.
1) Qu’est-ce qu’avoir de la discipline ?
2) Comment doit être pratiquée la discipline ?
P.
1) Où est la source de la Paix ?
L'image de la Paix
Mais quand le roi regarda attentivement, il vit derrière la cascade un petit buisson qui poussait dans une fente dans la roche. Dans le buisson, une maman oiseau avait bâti son nid. Là, au milieu de l’agitation de l’eau, la mère oiseau assise sur son nid ... dans une paix parfaite.
P.
1) Qu’est-ce que la compréhension ?
CHIOTS A VENDRE
« Entre 30 et 50 €. », répondit le marchand.
Le marchand sourit et siffla : cinq petites boules de poils accoururent du chenil.
Le marchand expliqua que sa hanche désarticulée ferait toujours de lui un estropié.
« Non, tu ne peux pas acheter ce petit chien”, répondit le marchand, “si tu le veux vraiment, je te le donne ». Le marchand répliqua : « Tu ne peux vraiment pas acheter ce petit chien. Il ne pourra jamais courir, sauter et jouer avec toi comme les autres chiots. »
Alors, le petit garçon se baissa et remonta la jambe de son pantalon pour laisser voir sa jambe gauche sérieusement déformée, toute tordue, que soutenait un appareil orthopédique. Regardant le marchand, il répondit doucement : « Eh bien ! Moi-même, je ne cours pas très bien et le petit chiot aura besoin de quelqu’un qui le comprenne. »
Histoire :
(Contes Jataka)
Chaque jours Wistiti agaçait Buffalo. Chaque fois que celui-ci mangeait de l’herbe, Wistiti lui marchait sur la tête et criait : »Essaie de manger ! Essaie de manger ! » Quand Buffalo voulait se baigner dans la rivière, Wistiti lui jouait un mauvais tour en lui mettant les mains sur les yeux et criait : »Attention, ne glisse pas, ne tombe pas ! » Quand Buffalo voulait faire une petite sieste, Wistiti marchait sur son dos tout en brandissant un bâton qu’il tenait à la main disant : « Lève-toi, allons nous promener, sinon je te bats avec mon bâton ! » Un jour une fée qui vivait dans la jungle, surpris notre diable de petit singe en train de jouer ses mauvais tours à Buffalo. Elle se fâcha et s’exclama : « Oh ! Grand Buffalo, pourquoi te laisses-tu faire par ce petit diable de singe ? As-tu peur de lui ? Es-tu devenu son esclave ? Ô grand Buffalo ! (continua la fée de la forêt) les lions les plus forts connaissent et craignent ta colère. Même les éléphants s’écartent de ton chemin. Avec tes sabots tu pourrais écraser ce petit singe ou le mettre en petits morceaux. » Buffalo répondit : « La colère n’amène jamais le bonheur ! Ce singe me fait une grande faveur. Il me rend un grand service car pour moi c’est une leçon de PATIENCE et j’apprends ainsi à contrôler la colère. Quand j’apprends à être patient je me protège et je protège les autres. Avec la patience je sens la paix à l’intérieur de moi. La colère ne touche pas mon cœur et je n’ai pas besoin de faire de mal à quelqu’un pour ensuite le regretter. » La fée de la forêt ne comprenait toujours pas. Elle ajouta : « Tu dois donner une leçon à ce diable afin qu’il devienne plus sage et plus respectueux ! » Buffalo répondit : « Non avoir de la patience est beaucoup mieux, autrement je risque de lui faire du mal. Bien que le singe soit un polisson, comme toutes les créatures il possède un vrai cœur. » La fée de la forêt n’en revenait toujours pas. Elle qui connaissait tous les tours de magie possible, finit par admettre que la patience était une merveilleuse magie. Buffalo continua : « Pour pratiquer la patience tu as besoin de choisir un vrai polisson. Veux-tu Wistiti mon ami le singe ? » « Ah non surtout pas ! » Lui répondit la fée : « S’il essayait ses mauvais tours sur moi, alors je lui montrerais ce que je suis capable de faire avec mes propres tours de magie ! » « Tu vois ma chère » Répliqua Buffalo : « Comme il est difficile de mettre la patience en pratique. Mais tu dois essayer, car celle-ci est un merveilleux joyau qui procure la paix. » Alors Buffalo raconta pourquoi il avait appris à être patient avec Wistiti, il avait pensé que ses mauvaises manières lui attireraient des ennuis s’il rencontrait un jour une créature nerveuse et sans patience. Celle-ci se mettrait peut-être en colère et lui ferait du mal en le battant. Pauvre Wistiti, il devait l’aider ! « Ensuite, continua Buffalo, j’ai senti que Wistiti était très seul. Aucun animal ne voulait rester près de lui, tous voulaient qu’il s’éloigne d’eux. Pauvre Wistiti il devait être déconcerté car il ne comptait que sur de mauvaises manières pour agir envers les autres animaux, pas sur les bonnes ! Toute son énergie et toute son intelligence étaient mal utilisées, il ne faisait que des bêtises. Alors j’ai eu pitié de lui et je n’ai pas voulu lui faire du mal. » La fée de la forêt dit qu’elle allait réfléchir à tout ce qu’elle avait vu et entendu. Elle pensa qu’elle aussi pouvait apprendre la patience. Alors elle s’envola pour aller mettre en pratique ce merveilleux tour de magie qu’est la patience.
Cependant tout près de là, caché derrière les arbres, notre ami Wistiti avait tout entendu. Tout ému il vint vers Buffalo et lui dit : « Je ne pensais pas avoir un ami. Je pensais que tout le monde me fuyait. Il t’a fallu beaucoup de force et de patience avec un singe comme moi n’est-ce pas ? Je t’en supplie Buffalo pardonne-moi pour les mauvais tours que je t’ai faits et accepte-moi comme ami ! » Moralité de cette histoire : si vous pensez que tous les êtres humains sont vos amis et que tous les mauvais tours qu’ils peuvent vous faire ne sont pas vraiment importants, alors votre cœur est protégé par la patience. Celle-ci apporte la paix ainsi que l’amitié et la fraternité. La patience est une grande force pour tous, c’est un merveilleux joyau, c’est magique !
P.
Robert perd son calme Tessa Hillman
Un jour, SAM et moi eûmes un désaccord au sujet de ma batte et de ma balle. Il voulait les prendre pour jouer avec ses amis. Je lui ai dit qu'il ne le pouvait pas, parce qu'il pourrait les perdre ou les casser. rogressivement notre discussion s’est envenimée et nous avons commencé à crier l'un et l'autre. SAM a dit que j'étais vraiment nul et que je n'étais jamais disposé à lui prêter quelque chose. J'ai répondu qu’à chaque fois que je l’avais fait, il l’avait perdu, aussi je ne voulais plus rien lui prêter. « OH, oui tu es ! » Il criait et, saisissant la balle il partit en courant. Je l'ai poursuivi avec la batte, j’étais vraiment en colère. Nous courions dans et autour des granges, lui criant d'effroi, et moi hurlant de colère. Lorsque finalement je l'ai attrapé, j’ai arraché brutalement la balle de ses mains avec la batte. J'ai frappé ses mains par la même occasion. C’en était trop pour SAM. Il grimpa sur mon dos et commença à me cogner la tête avec ses poings. A ce moment-là mon père est apparu. Il a penché la tête sous la basse porte de la grange et nous a dévisagés dans la faible lumière.
« Sortez dehors immédiatement ! » a-t-il dit très sévèrement. Repensez au problème pour comprendre pourquoi vous vous êtes fâchés et aussi pourquoi votre frère s’est fâché. Mettez-vous à la place de votre frère. Pensez à ce que vous avez fait pour le fâcher et à ce que vous pourriez faire pour que les choses s’arrangent. »
A.J.
Haut comme trois pommes Adapté d’un conte Afro-Américain
« En effet, vous êtes plutôt petit ! Tout ce dont vous avez besoin, c’est de manger beaucoup de maïs et de courir, courir toute la journée. » C’est ce que fit notre petit homme haut comme trois pommes, il mangea du maïs jusqu’à l’indigestion et il se mit à courir, courir jusqu’à épuisement. Mais il ne devint ni plus grand ni plus fort pour autant. Il avait tout simplement mal à l’estomac et aux jambes. Il en déduisit que Monsieur Cheval s’était trompé.
Le lendemain, Monsieur Haut Comme Trois Pommes, reprit son chemin, il aperçut un taureau qui paissait dans un pré bien vert. Il passa sous la barrière, s’approcha du taureau et lui dit : « En effet, vous êtes plutôt petit ! Tout ce dont vous avez besoin, c’est de manger beaucoup, beaucoup d’herbe et de beugler, beugler toute la journée. » C’est ce que fit notre petit homme. Il mangea de l’herbe jusqu’à l’indigestion et beugla, beugla sans se soucier de sa gorge qui lui faisait de plus en plus mal. Mais il ne devint ni plus grand ni plus fort pour autant. Il avait tout simplement mal à l’estomac et sa gorge était toute rouge. Il en déduisit que Monsieur Taureau s’était trompé. Un autre jour, il prit le chemin de la forêt et il marcha durant des heures et des heures pour trouver quelqu’un à qui demander comment devenir grand et fort. Mais il ne rencontra personne ; la nuit commençait à tomber, il entendit un hibou qui hululait et il l’aperçut perché sur une branche.
Monsieur Haut Comme Trois Pommes, se rappela alors que le hibou est un symbole de sagesse et il décida de lui poser la question :
« Je veux être grand et fort pour pouvoir me défendre et éviter d’être battu. »
« Non personne, mais je voudrais être grand pour voir très loin. » « C’est ça votre problème, hulula Monsieur Hibou, c’est que vous ne pensez pas assez ! Vous devez utiliser votre cerveau et faire preuve d’intuition. Soyez vous-même, n’enviez pas ceux qui sont plus forts et plus grands.
Ayez confiance en vous.
A.J.
Notre contentement ne vient pas de ce que nous avons, de ce que nous faisons, ni du lieu où nous sommes; il vient de ce que nous pensons. Histoire : GOLDI, LE POISSON DORE Carole Alderman
Le poisson, appelé Maisi, décida d’attirer l’attention pour obtenir de l’aide, en faisant du bruit. Il cogna contre la paroi de l’aquarium tant et si bien, qu’il finit par se blesser. Un autre, appelé Banger, décida de manger tant, qu’il dépasserait l’aquarium. Il pensait qu’ainsi il obtiendrait une résidence plus large et plus confortable. Il devint vraiment très gros et il tomba malade, d’avoir trop mangé. Le troisième poisson doré, appelé Hop, s’entraîna à nager très vite, afin de réussir à sauter en dehors de l’aquarium. En tournant il nageait de plus en plus vite. Ensuite il fit un énorme bond, sauta en dehors de l’aquarium et atterrit dans un pot de géranium. On ne le revit plus jamais.
Celui appelé Louis, devint boudeur avec un si mauvais caractère que plus personne ne voulut lui parler. Le sixième, appelé Malou, perdit la joie et devint si déprimé qu’il ne s’intéressa plus au reste du monde.
Pendant ce temps-là, le septième poisson doré nageait gentiment autour de l’aquarium, appréciant simplement la beauté du monde autour de lui, il jouait dans la lumière du soleil, mangeait modérément et se reposait lorsqu’il était fatigué. Il était content de son sort. Il devint ainsi un très joli poisson doré adulte. Un jour son propriétaire le regardait et il déclara : « Ce poisson est maintenant un peu trop grand pour l’aquarium. Je vais lui faire un bassin dans le jardin. » Ainsi le petit poisson doré fût retiré de l’aquarium pour être mis dans un charmant bassin où, les lis d’eau le protégeaient de la lumière du soleil durant les beaux jours. Parfois, il se cachait, lorsqu’une brise fraîche faisait onduler la surface de l’eau. Le parfum des fleurs dans le jardin et les papillons colorés qui dansaient autour, le réjouissaient. Comme la vie est belle ! Pensait-il.
P.
1) Qu’est-ce que l’humilité ?
Retirer les pierres
A la fin de frustration il éclata en larmes. Pendant ce temps, le père du garçon regardait se dérouler le drame, par la fenêtre du salon.
« Non mon fils » rectifia le père gentiment.
P.
1) Qu’est-ce que la maîtrise de soi ? La maîtrise de soi, c'est le contrôle des sens et du mental. Stimuler la pensée que nous devons rester maîtres de nous-mêmes.
Avant de parler nous devons nous poser les questions : Est-ce nécessaire ? Est-ce la vérité ? Est-ce gentil ? Ne vais-je blesser personne ? Est-il préférable de me taire ?
P.
1) Qu’est-ce que la modestie ?
P.
1) Qu’est-ce que la concentration ? La concentration est quelque chose de très commun. Quiconque fait sérieusement quelque chose doit nécessairement se concentrer. Vous, par exemple, vous devez totalement vous concentrer sur l’objectif avant de tirer un penalty. Ceci est la concentration.
La concentration est une activité du cerveau ou de l’esprit inférieur. Avec un peu d’entraînement chacun peut apprendre à se concentrer. En fait la concentration est indispensable à tous les élèves. Nous devons nous concentrer pour écouter le professeur, pour faire un devoir ou apprendre une leçon. P.
1) Qu’est-ce que l’autodiscipline ? P.
Qu’est-ce que la sérénité ?
Un haut fonctionnaire ayant encouru la défaveur de son roi, fût emprisonné dans une tour. Par une belle nuit de pleine lune, le prisonnier aperçoit sa femme, au pied de la tour. La femme enduit de miel les antennes d'un insecte, puis elle attache un fil de soie très fin au corps de celui-ci, et le pose sur le mur, les antennes pointées vers la fenêtre du prisonnier. Attiré par l'odeur du miel, l'insecte grimpe. Il grimpe et grimpe, il finit par arriver à la fenêtre du prisonnier, qui s'en saisit, détache le fil de soie et libère l'insecte. Il tire doucement le fil de soie. A l’extrémité du fil de soie, il y a un fil plus gros, puis arrive une cordelette, et enfin une grosse corde, grâce à laquelle le prisonnier retrouve la liberté. C’est comme l’assise silencieuse la première chose qu’elle apporte dans son sillage est infime, aussi infime que le premier fil de soie qu'une misérable petite créature entraîne de nuit vers le haut d'un mur noir et très haut. Cela, c'est le début de la méditation. Mais en recommençant, en persévérant, on finit par attirer un fil plus gros, puis une cordelette, puis une corde et enfin un cordage suffisant pour supporter le poids d'un homme. L'élimination virtuelle de l'anxiété semble être le résultat le plus marquant de la pratique régulière de s’asseoir en silence, dont l'apport final est la paix du cœur. C’est là la base mystérieuse de ce voyage à l’intérieur de soi.
P.
1) Qu’est-ce que l’équanimité ? Egalité d’humeur, une sérénité dans toutes les circonstances de la vie bonnes ou mauvaises. Histoire : L’homme qui se croyait fort mais qui ne savait pas accepter les critiques et les louanges avec la même égalité d’humeur :
De bonne heure un matin, alors qu’il faisait son jogging, une dame du village qui vendait du lait caillé le vit. En apercevant l’énorme personnage elle ne put contrôler son rire et elle éclata de rire. Quand il la vit, il lui cria derrière : « Savez-vous qui je suis? Je suis si fort que je peux arrêter un car en marche. Il n’y a personne de plus fort que moi dans le monde. » La femme lui répliqua : « Vous vous faites des compliments, il n’y a pas d’homme plus faible que vous ». Le lutteur était interloqué : « Comment, je suis faible? Comment pouvez-vous dire cela? » Cria-t-il. La dame répliqua; « Vous ne pouvez pas supporter une femme qui se moque de vous, comment pouvez-vous dire que vous êtes fort? Vous pourrez vous considèrerez fort, seulement, lorsque vous vous débarrasserez de tel jugement social »
« Considérer toute nouvelle difficulté avec hostilité c’est lui donner un pouvoir de contrôle sur nous-même, lui opposer une non-résistance mentale c’est la priver de toute consistance » (Emmet Fox) « Même dans le plus grand des malheurs, il supporte tous les hasards de la vie avec sérénité, magnanimité et grandeur d’âme. »(1100b, 35-37) « Ainsi, nous devrions considérer comme heureux l’homme qui agit avec une vertu parfaite tout au long de sa vie. »(1101a, 15-16)
P.
Qu’est-ce que la tranquillité ? Ce n’est pas adapter les choses à ses propres désirs; mais c’est prendre chaque jour comme il vient et l’apprécier. Histoire : Le petit prince et l’éphémère
Un insecte aux ailes translucides, si léger et fragile, vint se poser sur le bout du nez de Petit Prince. -Des mois, des années, c’est sûr ! Alors que moi je dois repartir si vite ! -Oh ! Non, Petit Prince, il ne me reste que la fin du jour… On m’appelle l’Ephémère. A l’aube, je m’ouvre à la vie, les yeux encore pleins de rosée et au crépuscule je tire ma révérence. - Mon Dieu, mais c’est affreux ! --Non Petit Prince car j’apprends la valeur de chaque seconde et à la fin du jour, je connais la valeur de la vie. Je n’ai pas le temps de me lasser, de regretter, d’être malheureux, je n’ai que le temps de m’émerveiller de tant de beauté. Je ne peux pas tout voir, qu’importe ! Ce qui compte c’est la beauté intérieure des choses, le reste n’est qu’un manteau. Qu’il soit jaune ou vert, neuf ou usé, de laine ou de coton, qu’importe ! Je n’ai pas le temps de voir le monde, ou si peu, je n’ai que le temps d’apprécier la vie comme le plus beau des cadeaux… Le soleil déclinait à l’horizon, l’Éphémère fit un signe à Petit Prince et disparut dans les hautes herbes. Ne pleure pas Petit Prince, l’Éphémère a vécu un seul jour, mais un jour de grand bonheur. Tu sais, l’important ce n’est pas le nombre de choses que l’on voit, que l’on fait, de gens que l’on rencontre, ce qui compte c’est l’Amour qui se cache dans chaque instant, chaque être et dans chaque chose. Comme l’Éphémère, Petit Prince, sois heureux de l’instant qui t’est donné, et vis-le comme si c’était le premier et le dernier.
A.
1) Qu’est-ce que l’amour ?
2) Que peut avoir pour objet l’amour ?
4) Combien y-a-t-il de sortes d’amour ? Histoire : Un Amour inlassable C'est une histoire vraie qui s'est passée au Japon. Dans l’intention de rénover sa maison, quelqu'un au Japon a démoli un mur. Les maisons japonaises ont normalement un espace creux entre les murs en bois. En démolissant les murs, il constata qu'il y avait un lézard coincé là parce qu'un clou de l'extérieur avait été enfoncé dans une de ses pattes. En voyant ceci il fut pris de pitié, et en même temps il fut étonné. Quand il vérifia le clou, il réalisa qu’il avait été cloué 10 ans auparavant quand la maison fut construite. Que s'est-il passé? Le lézard avait survécu dans une telle position pendant 10 années ! Dans un coin de mur sombre pendant 10 années sans se déplacer, c’était impossible et époustouflant. Alors il s'est demandé comment ce lézard avait pu survivre pendant 10 années sans bouger d’un pas ..... puisque sa patte était clouée ! Aussi, il arrêta son travail et observa le lézard, qu'avait-il fait, et comment avait-il mangé. Plus tard, ne sachant pas d'où il venait, un autre lézard est apparu, avec la nourriture dans sa bouche. Ah ! Il était stupéfait et en même temps, profondément touché. Un autre lézard avait alimenté celui qui était coincé pendant les 10 dernières années… Tant d'amour, un si bel amour ! Tant d'amour donné par cette créature minuscule…
Que peut faire l'amour? Pensez juste cela ; un lézard avait alimenté l'autre, inlassablement pendant 10 longues années, sans abandonner l'espoir sur son compagnon.
Si une petite créature comme un lézard peut aimer de cette façon… imaginez simplement comment nous pouvons aimer si nous essayons. A.
1) Qu’est-ce que la sympathie ?
C’est un sentiment de bienveillance. Une histoire : Un sourire
Un sourire ne coûte rien, mais il rapporte beaucoup,
Il enrichit ce lui qui le reçoit sans appauvrir celui qui le donne.
Il suffit d'un moment pour esquisser un sourire,
mais son souvenir est parfois inoubliable.
Nul n'est si riche ou si puissant qu'il puisse s'en passer
et nul n'est si pauvre qu'il ne puisse s'enrichir en le donnant.
Un sourire crée le bonheur au foyer,
encourage la bienveillance en affaires et scelle l'amitié.
Il apporte le repos à ceux qui sont fatigués,
la joie à ceux qui sont découragés,
le soleil à ceux qui sont tristes;
c'est le meilleur antidote de la nature contre les tracas de la vie.
N'empêche qu'on ne peut l'acheter, l'emprunter ou le voler,
car c'est quelque chose qui n'a aucune valeur avant d'être donné.
Il y a des gens qui sont trop fatigués pour nous adresser un sourire.
Accordons-leur un des nôtres:
personne n'en a autant besoin que celui qui ne sait plus sourire.
BONHEUR : 56
A.
1) Qu’est-ce que le bonheur de l’esprit ?
C’est un état de paix dans lequel il n’y a ni bouleversement ni violence. L’absence de désir est la base du vrai bonheur.
2) Où se trouve le bonheur ?
La chaleur et le confort du bonheur sont en nous; il doit comporter paix, joie, simplicité.
3) D’où vient le bonheur ?
Le bonheur ne naît pas de la possession de biens, du pouvoir ou du prestige, mais uniquement des relations avec les personnes que nous aimons et que nous respectons.
4) Quel est le secret du bonheur ?
Ce n’est pas de faire ce que l’on aime mais d’apprendre à aimer ce que l’on doit faire.
C’est discerner les pensées qui nous font souffrir de celles qui nous rendent heureux.
Histoire :
Petit prince
Petit Prince courait joyeusement sur une route de campagne quand soudain une goute tomba sue son nez. Il leva les yeux et vit de gros nuages tout noirs. Il ne connaissait pas les nuages, sur sa planète il ne pleuvait jamais. Il resta ainsi à regarder le ciel et en moins de dix minutes il fut trempé de la tête aux pieds. Alors enfin il se décida à courir vers une grange pour s’abriter.
Tralala lala…
Qui pouvait bien chanter ainsi avec cette catastrophe qui tombait du ciel ? Petit Prince était mécontent, sa promenade était gâchée et en plus on se moquait de lui !
C’était toute une famille d’escargots qui riait et chantait sous la pluie.
Pourquoi vous qui avez une maison, demanda-il aux escargots, sortez-vous sous la pluie ?
Le soleil nous dessèche la peau, la pluie nous ranime, nous adorons l’eau qui tombe du ciel !
-Coaa coaa…
Un couple de grenouilles s’en donnait à cœur joie, puis il vit passer une limace, une deuxième, une troisième,…
Et puis les herbes, les fleurs se redressaient, elles semblaient accueillir la pluie avec beaucoup de bonheur. Les feuilles des arbres brillaient de tout leur éclat.
Chaque goute qui tombait faisait une note de musique.
- Ecoute Petit Prince c’est tout un orchestre qui joue autour de toi…
C’est magique la pluie, c’est la vie…
Petit Prince ouvrait grand ses yeux et ses oreilles. Toute la nature semblait déborder de joie et de vie.
Il se dit qu’il avait été bien égoïste de détester la pluie. Tous ces êtres en avaient tellement besoin pour vivre et après tout qu’était-ce ces quelques gouttes… ça séchera bien au soleil !
Alors il s’élança lui aussi sous la pluie, se mêlant à la grande fête de la nature.
Tu vois Petit Prince le bonheur des uns fait le bonheur des autres.
BONTE : 57
A.
1) Qu’est-ce que la bonté ?
C’est un penchant à faire le bien.
2) Qu’elle est l’autre signification de la bonté ?
** Un bon comportement : cela signifie : Une bonne conduite, une bonne discipline, un bon caractère.
** Ce n’est pas blâmer ou vouloir changer autrui mais donner le meilleur de soi-même.
LA JOIE : 59
P.
Qu’est-ce que la joie ?
C’est un sentiment de satisfaction, de bonne humeur, joie de vivre, joie d’apprendre.
C'est le sentiment de bonheur que ressent celui qui a accompli quelque chose, qui a fait quelque chose de bien
C’est un sourire intérieur.
Histoire :
Le chevalier sans cheveux
(Fable d’Esope)
Il était une fois un chevalier qui avait perdu ses cheveux, il ne savait pas trop quoi faire. Depuis, sa tête paraissait ronde et brillante, il alla en ville s’acheter une perruque.
Mais un jour, au cours d’une sortie avec des personnes de sa connaissance, alors qu’il galopait trop vite, sa perruque s’envola. Ses compagnons se mirent à faire de nombreuses plaisanteries. Le chevalier se mit à plaisanter comme eux:
« Que pouvais-je espérer ! » dit-il d’un air naturellement bon et joyeux,
« Comment les cheveux d’un autre homme pourraient-ils rester sur ma tête, alors que mes propres cheveux n’ont pas voulu y rester ? »
ENTRAIDE : 60
A.
Qu’est-ce que l’entraide ?
C’est un appui, un secours, un soutien momentané et réciproque dans les difficultés.
Ce n’est pas assister mais encourager.
Histoire :
Le petit castor nommé Pollux
(Collectif)
Il était une fois un petit castor qui vivait dans une grande forêt sur le bord de la rivière Espérance. Il était rêveur, un peu poète et sa marraine lui avait donné le nom de Pollux.
Un soir, alors qu’il observait émerveillé la danse des étoiles sur les flots, l’une d’elles l’attira tant qu’il se jeta à l’eau dans l’espoir chimérique de l’étreindre. Il s’élança à plusieurs reprises mais l’étoile lui échappait toujours. Désespéré, Pollux regagna tristement la rive et se mit à pleurer sans bruit. Soudain, un elfe surgit et, agitant ses ailes diaprées dans un rayon de lune, s’adressa à lui dans un tintement cristallin.
« Allons petit sot, pourquoi ce désespoir, est-ce que tes parents ne t’ont pas enseigné que nos désirs les plus profonds se gagnent seulement au prix d’efforts répétés ? Tu ne vas pas te décourager pour quelques plongeons infructueux ! As-tu bien observé ce que tu crois aimer si intensément ? Lève les yeux, regarde au- dessus de toi. Ce que tu perçois dans l’onde mouvante n’est que le reflet de ce qui existe dans le ciel. Si tu veux rejoindre la lumière de ta vie, c’est là-haut qu’il faut monter. »
« Hélas ! » lui répondit Pollux, « c’est encore plus difficile. Nager, j’en suis capable, mais voler, jamais castor n’en a eu la possibilité. Je vous en supplie Madame la fée, aidez-moi ! »
« Ne désespère jamais, lui répondit la fée, tu as réveillé la compassion dans mon cœur et je vais t’aider. Choisis toi-même. Il est dans mon pouvoir de fée de te faire rejoindre immédiatement l’étoile de ton cœur, mais dans ce cas tu ne pourras que l’observer de près. Jamais tu ne te fondras en elle, car pour cela, il faut connaître le secret de la lumière. Si par contre tu y arrives par tes propres efforts, aucun rêve ne sera impossible. Je serai toujours là pour t’aider. Alors quel est ton choix ? »
Pollux demeura songeur quelques instants et choisit finalement la seconde solution. Il réalisait bien qu’il ne pourrait jamais être totalement heureux s’il devait se contenter d’observer son étoile, même de près. Il se mit donc à réfléchir au meilleur moyen de la rejoindre.
Après tout elle n’était pas si loin, juste là, au sommet du grand pin. Il suffirait de grimper jusqu’à la plus haute branche et d’un geste habile il parviendrait certainement à la saisir.
Mais oui, bien sûr! Il se hissa prestement le long du tronc rugueux. Il allait parvenir au sommet quand soudain, dans un battement d’ailes impressionnant, un aigle royal lui barra le passage. Il s’abattit sur le petit castor qui lutta désespérément mais il fut bien obligé de s’avouer vaincu et il redescendit plus vite qu’il n’était monté.
Le découragement n’était pas loin, mais il se souvint de la promesse de la fée. Il l’appela donc à son secours et elle apparut aussitôt :
« Tu sais, Pollux, l’aigle n’est pas aussi méchant qu’il en a l’air. Il est surtout très malheureux. Ce matin l’œuf qu’il couvait a disparu. Depuis il le cherche partout avec autant de désespoir que toi lorsque tu cherches à rejoindre ton étoile. Remonte le voir et propose lui un marché : tu vas l’aider à retrouver son œuf et en échange il t’emportera très haut dans le ciel.
Sans plus attendre, Pollux remonta dans le grand pin et de loin, avant même que l’aigle ait pu l’approcher, il l’appela et lui soumit le marché. Bien sûr il ne savait encore comment il allait procéder, mais il avait décidé de faire confiance à son intuition.
Une nouvelle fois Pollux descendit le grand pin. L’elfe était toujours là près de lui, l’accompagnant et lui glissant à l’oreille des recommandations de sa voix cristalline.
Plonge dans la rivière. Tout au fond parmi les cailloux, tu trouveras l’œuf de l’aigle. Débrouille-toi pour le remonter à la surface. L’aigle n’aura plus qu’à vous emporter ensemble vers les hauteurs.
Sans hésiter Pollux se jeta à l’eau. Là plus rien ne l’inquiétait, il se trouvait dans son élément. Cependant pour pouvoir remonter l’œuf, il dut encore confectionner un petit panier avec des branchages.
Mais un serpent perfide avait repéré ce qui pour lui était promesse d’un festin. Il fallait à tout prix que Pollux parvienne à l’éloigner de l’œuf. A première vue la chose semblait totalement impossible ; mais Pollux avait bien plus d’une astuce en réserve. Dans le panier il plaça un caillou ressemblant à s’y méprendre à un œuf d’aigle. Il mit le tout bien en évidence et fit semblant de protéger un trésor. Le serpent affamé se jeta aussitôt sur ce qu’il prit pour un mets raffiné. Pollux jouant le jeu jusqu’au bout, fit barrage avec son corps. Le serpent furieux tenta de se débarrasser de lui et goba l’œuf goulûment .Puis alourdi, il alla digérer son pesant repas au fond de la rivière.
Alors sans perdre un instant Pollux plaça avec précaution l’œuf véritable dans le panier et le transporta à la surface. L’aigle l’attendait, sondant les flots de son œil perçant. Dès que le castor émergea, il saisit délicatement l’œuf dans ses serres et fit signe à Pollux de s’accrocher à son cou. Il s’envola aussitôt avec son précieux chargement et s’éleva très haut dans les airs.
C’est alors que Pollux commença à ressentir d’étranges sensations. Etait-ce l’altitude inhabituelle pour lui ? Il n’en n’était pas certain. Bientôt l’aigle atteignit son nid perché dans des roches inaccessibles au sommet d’un pic enneigé et y déposa délicatement son trésor. Pollux se sentait de plus en plus mal ; heureusement il pensa encore à appeler la fée qui arriva sans tarder.
« Mon pauvre Pollux, tu as été très courageux et persévérant. Tu as compris que pour atteindre ton but il fallait essayer, essayer, essayer encore, même si cela semblait très difficile. Hélas, le serpent a été plus rapide que toi et t’a atteint de son venin mortel. C’est pour cette raison que tu ressens maintenant cet étrange malaise. Il est temps pour toi d’abandonner ce corps trop pesant pour rejoindre les étoiles. Pourtant grâce à ton courage, tu as réussi à révéler la lumière que tu portes en toi. Cette lumière est la même que celle qui fait briller les astres des cieux ; tu es de la même nature que ton étoile bien-aimée. Plus rien ne pourra vous séparer; vous serez unis à jamais et vous brillerez dans le firmament jusqu’à la fin des temps.
C’est ainsi qu’est née la constellation de Castor et Pollux.
DESINTERESSEMENT : 61
A.J.
1) Qu’est-ce que le désintéressement ?
C’est l’oubli, le sacrifice de son propre intérêt.
C’est agir pour le bien des autres sans attendre de récompense
2) Quelles qualités le désintéressement nous permet-il de développer ?
Il nous permet de développer : La confiance en soi
Le dévouement aux autres
La satisfaction du devoir accompli
La réalisation de notre personnalité
PARTAGE : 62
A.
Qu’est-ce que le partage ?
C’est faire profiter autrui de ce que l’on possède.
On peut aussi partager ses connaissances, son expérience, son temps.
Histoires :
La fleur
Un jour au cours d’une promenade, Petit Prince cueillit une belle fleur bleue.
-Aïe !
-Qui a crié ? Petit Prince était seul au milieu de la campagne. Qui donc avait crié ?
-C’est moi répondit la fleur : « Pourquoi as-tu coupé ma tige ? A présent je vais mourir de soif entre tes doigts. »
-Oh ! Petit Prince était désolé, il n’avait pas voulu faire souffrir la fleur, mais elle était si belle qu’il l’avait voulu pour lui, rien que pour lui !
-Tu sais ajouta la fleur, Quand j’étais au bord du chemin, chacun pouvait m’admirer. J’étais belle pour tous les passants et pour toi aussi. Dans quelque instants, même toi tu ne profiteras plus de ma beauté.
Le monde n’appartient à personne, ce que l’on garde pour soi perd de son parfum, sa couleur, sa douceur…
Mais ce que l’on partage avec les autres devient plus beau, car chaque chose en ce monde n’est qu’un miroir reflétant l’amour des hommes. Si elle reçoit beaucoup d’Amour, elle sera de plus en plus belle.
Le fermier et les semences
C’est l’histoire d’un fermier qui semait des céréales qui étaient primées. Chaque année lorsqu’il participait au concours national ses céréales gagnaient le ruban bleu.
Une année, un journaliste qui l’interviewait eut connaissance d’un détail intéressant, sur la façon dont il faisait ses cultures. Le reporteur apprit que le fermier partageait ses semences de céréales avec ses voisins.
« Comment pouvez-vous partager vos meilleures semences avec vos voisins, alors qu’ils sont en compétition avec vous chaque année ? » demanda le reporter
« Pourquoi Monsieur !» répondit le fermier : «Vous n’avez pas compris ? Le vent enlève le pollen des grains mûrs et le transporte de champ en champ. Si mes voisins sèment des graines de céréales de qualité inférieure, la pollinisation croisée dégrade progressivement la qualité de nos céréales. »
Le fermier est conscient de l’interdépendance dans la vie. Les céréales ne peuvent pas s’améliorer sans l’amélioration des graines du voisinage.
Ainsi en est-il dans la vie. Ceux qui choisissent de vivre en paix doivent aider leurs voisins à vivre en paix.
Ceux qui choisissent de vivre bien doivent aider les autres à bien vivre. La qualité de notre vie est dépendante de la qualité de la vie de ceux qui nous entourent.
Ceux qui choisissent d’être heureux doivent aider les autres à trouver la joie, le bien-être de chacun est lié au bien-être de tous.
Si vous avez quelque chose de bon ne le gardez pas pour vous seul, partagez le. C’est lorsque nous donnons que nous recevons….. de plus en plus.
SACRIFICE : 63
A.J.
1) Qu’est-ce que le sacrifice ?
C’est le renoncement volontaire à quelque chose; c’est la privation que l’on s’impose ou que l’on accepte.
Le sacrifice est le don de soi-même pour le bien d’un autre.
2) A quoi est identique le sacrifice ?
Il est identique à l’Amour sans attendre de retour ou de réciprocité, on donne de cette façon un « Amour Inconditionnel »
Le véritable sacrifice, c’est « l’Amour Inconditionnel. »
Histoire :
Le sacrifice de Tom
« Elisa Jones »
Il était une fois un jeune garçon appelé Tom qui était un bon comédien. Lorsqu’il eut sept ans il entra dans un club de théâtre. Il aimait jouer et devenait meilleur d’année en année. A quatorze ans il eut un rôle dans une pièce pour la fête de Noël. Il espérait obtenir bientôt un premier rôle.
Deux jours avant l’audition il se sentait nerveux. Son professeur lui assurait qu’il devait réussir car c’était un acteur compétent. Les deux jours suivants il travailla dur son texte et enfin vint le jour de l’audition.
Il marchait sur la route réfléchissant à la façon dont il pourrait obtenir son rôle. Tournant le coin de la rue, il vit sa sœur aînée venant vers lui, elle faisait son jogging matinal.
Apercevant Tom, elle lui fit signe de la main et, sans regarder où elle marchait, elle trébucha sur un pavé cassé.
Elle tomba lourdement sur la route et poussa un cri de douleur. Choqué, Tom se précipita pour l’aider mais il réalisa que sa sœur ne pouvait pas se lever. Sa jambe était très douloureuse et avait une profonde écorchure. Il n’y avait personne aux alentours et Tom ne savait pas quoi faire. Leur père était sorti. Tom espérait qu’il serait de retour dans environ dix minutes et qu’il repasserait par cette route pour le retour.
Tom attendait avec sa sœur, essayant de la réconforter du mieux qu’il pouvait. Comme les minutes passaient, il se décourageait. Le temps nécessaire pour aller à son audition s‘écoulait. Il ne pouvait pas laisser sa sœur pour aller au téléphone avertir de ce qui se passait. Il manquerait cette occasion et quelqu’un d’autre serait choisi. Calmement, il se résigna à cette situation.
Vingt minutes plus tard son père tourna le coin de la rue ; il aperçut le visage en larmes de sa fille et le regard triste de son fils. Quand ils virent leur père ils reprirent courage et bientôt, avec difficultés, ils mirent Donna dans la voiture pour la conduire à l’hôpital.
Donna s’était cassée la jambe. Pendant qu’ils attendaient Tom et son père parlèrent de l’audition. Son père le rassura et lui expliqua que tout s’arrangerait, il téléphonerait le lendemain pour expliquer la situation. Tom n’était pas si sûr, mais il était content, il avait aidé sa sœur, parce que son amour pour elle, était plus grand que son envie d’être acteur.
Le jour suivant, son père téléphona pour expliquer pourquoi Tom avait manqué l’audition.
Quelques jours plus tard il reçut une lettre, lui donnant une autre date pour l’audition. Il était ému et joyeux pendant qu’il attendait. Il fut choisi pour jouer le premier rôle.
BIENVEILLANCE : 64
A.
1) Qu’est-ce que la bienveillance ?
C’est une disposition favorable envers quelqu’un.
La bienveillance consiste à voir en priorité les qualités d’autrui. C’est ne pas avoir d’intention négative ou agressive envers autrui.
Ce n’est pas prendre soin des autres mais c’est se sentir concerné par eux;
2) Comment faire pour être bienveillant envers quelqu’un ?
Il faut créer un espace de calme intérieur sans que le mental interfère ; pour écouter l’autre en lui faisant de la place pour que la relation puisse s’épanouir.
Histoire :
Tembo l’éléphant
Conte africain
Il y a de cela bien longtemps vivait un éléphant nommé Tembo. Il paraissait être comme tous les autres éléphants. Il était gris avec de grandes oreilles, quatre gros pieds, une courte queue et un nez épais. A cette époque les éléphants n’avaient pas une longue trompe ; ils avaient juste un nez court et épais !
Mais Tembo était différent par le fait qu’il était très curieux. Il voulait toujours tout connaître. Tout le long de la journée il posait des questions.
Un jour Tembo alla voir son oncle Pavian, le singe, qui était assis sous un palmier mangeant des noix de coco. « Hello ! oncle Pavian » cria Tembo. « Qu’a eu le crocodile pour dîner ? »
« Oh ! Tu m’ennuies avec toutes tes questions. » Dit oncle Pavian d’une voix fatiguée.
« Je voulais juste savoir ce que le crocodile avait mangé pour dîner. »Persistait Tembo.
Pavian ne répondit pas, mais soudain jeta une noix de coco à la tête de Tembo.
« Ouch ! » Tembo criait, se frottant la tête tristement. « Personne ne veut me dire ce que le crocodile a mangé pour dîner. »
Soudain il eut une idée : « Je vais aller rendre visite au crocodile et je le lui demanderai personnellement. »
Tembo courut dans la jungle jusqu’à la Grande Rivière. Il avança lentement pendant une heure jusqu’à ce qu’il réalise qu’il était perdu. Il n’y avait personne aux alentours excepté les oiseaux chantant en haut des arbres. Tembo se sentait très seul et fût vite effrayé ; mais il continuait d’avancer parce qu’il voulait trouver la réponse à sa question.
A la fin il rencontra un serpent. Merci de trouver enfin quelqu’un pour demander mon chemin, Tembo demanda poliment : « Excusez-moi, Mademoiselle Serpent pouvez–vous me dire où se trouve la Grande Rivière ? »
Mademoiselle serpent se dressa en arrière en sifflant : « Sssss….Ne pouviez-vous pas voir que je dormais ! La rivière est juste là, tout droit »
Tembo courut à travers les buissons et là devant lui il vit la Grande Rivière. Il courut joyeusement et se tenait sur la berge fixant l’eau profonde. Alors il vit quelque chose qui réellement l’effraya ; une longue tête verte avec une mâchoire pleine de dents blanches pointues.
Les genoux de Tembo s’entre-cognaient l’un contre l’autre. Se tenant aussi droit qu’il le pouvait, il fit un pas en arrière et demanda très poliment : « Excusez-moi Monsieur ! Savez-vous où je pourrais trouver le crocodile ? »
« Oui ! » Répondit la bouche verte s’ouvrant très large : « Il est là devant vous, je suis le crocodile. »
Tembo était encore plus effrayé, mais il voulait connaître la réponse à sa question, aussi il demanda bravement : « Je voudrais juste vous demander ce que vous avez mangé pour dîner, Monsieur. »
Le crocodile rit méchamment et nagea près de Tembo : « Bien je peux vous le dire, mais vous devez vous rapprocher de moi ; je ne veux pas que quelqu’un d’autre l’entende. Venez un peu plus près…. encore un peu…. plus près … Non, personne n’a besoin de savoir…Ce que je mangerai : un petit éléphant pour dîner aujourd’hui ! »
Que pensez-vous qu’il arriva ? Le crocodile attrapa l’épais nez de Tembo et le tenait avec ses dents pointues. Tembo essayait de s’éloigner mais le crocodile le ramenait. Tembo tirait et le crocodile tirait. Le grand crocodile était plus fort que le petit Tembo.
Luckily, Mademoiselle Serpent entendit les gémissements de souffrance de Tembo et arriva à temps pour aider le petit éléphant. Mademoiselle Serpent s’accrochant elle-même au ventre de Tembo se cramponnait à un arbre. Le crocodile tirait ; Tembo et le serpent tiraient…. de plus en plus fort…..
Soudain le crocodile lâcha et parti en nageant très en colère.
Tembo était libre. Il sautait de joie… jusqu’à ce qu’il vit son reflet dans l’eau. Le nez épais de Tembo avait grandi en un long, long nez, comme un tronc d’arbre.
Tembo fondit en larmes : « Je ne pourrai jamais retourner à la maison comme ceci ; tout le monde se moquera de moi ! »
Le serpent, avec bienveillance, regarda le nez de près : « vous devriez être capable de faire beaucoup de choses avec ce nez en trompe » dit-elle gentiment : « vous devriez être capable d’attraper les feuilles tout en haut de l’arbre. Il vous est possible de vous doucher le dos, vous pouvez soulever de lourdes choses et aussi de trompeter avec votre trompe. Cette trompe est plus pratique qu’un petit nez épais. »
Tembo retourna chez lui avec le sourire. Les autres éléphants rire quand ils le virent, mais Tembo leur montra tout ce qu’il pouvait faire avec sa trompe et tous désirèrent en avoir une aussi.
Le lendemain tous les éléphants allèrent à la Grande Rivière dans la jungle. L’un après l’autre ils appelèrent le crocodile pour qu’il les attrape par leur nez court.
Le soir tous les éléphants avaient une longue trompe. Ils étaient tous heureux d’étirer leur trompe et de jouer avec.
Et savez-vous, ils barrirent tout au long de la nuit !
GENTILLESSE : 65
A.
Qu’est-ce que la gentillesse ?
C’est une action ou parole aimable, gracieuse, délicate.
Histoire :
UN AMI
Trudy Rood
Tout était calme et tranquille dans la classe ce jour-là. Certains enfants lisaient tandis que d’autres finissaient un exercice d’écriture.
Marc ne se sentait pas bien il avait été malade la veille et il n’était pas encore très en forme. C’est pour cela qu’il ne voulait aller en récréation. Il décida d’en parlez à son professeur qui lui proposa de s’allonger dans le coin de lecture.
Tout en aidant un autre enfant qui avait des difficultés en mathématiques, le professeur jetait un coup d’œil dans la direction de Marc. Il remarqua qu’un autre enfant, Jonathan, s’était assis à côté de lui et l’entourait de ses bras tout en lui parlant gentiment. Puis il prit un livre pour le lire à son ami. Le maître était très heureux de voir une attitude si attentionnée. Il décida de le proposer pour le prix de camaraderie pour son attitude fraternelle. Pendant la pause les enfants sortirent à nouveau pour la récréation, Marc, qui était encore fatigué resta à l’intérieur.
Jonathan demanda à rester avec lui. Le professeur sourit : « Quel ami charmant ! » pensa-t-il.
Après la récréation vint le moment des histoires, une activité généralement appréciée par tous les enfants.
Pendant que le maître choisissait un livre, les enfants s’installèrent sur le tapis. Il remarqua que Marc était encore couché sur le divan au fond de la pièce et qu’un autre ami Cédric lui lisait un livre. De nouveau le maître pensa : « Un autre enfant plein d’attention, qui préfère manquer l’histoire et aller en raconter une à son ami malade, je donnerai deux prix de camaraderie !
Lorsque qu’il annonça à Cédric et Jonathan qu’il leur décernerait un prix pour leur gentillesse, ils se sentirent très heureux, mais en même temps ils étaient surpris, car ils estimaient que c’était tout naturel de s’occuper d’un ami malade, mais le maître pensait que c’était important, car ils avaient montré l’exemple à leurs camarades.
Par leur gentillesse, leur sens du devoir, ils avaient accompli l’Action Juste.
NON – VIOLENCE : 66
N.V.
1) Qu’est-ce que la non-violence ?
C’est ne blesser aucune créature vivante que ce soit en pensée, en parole, en action.
C’est une attitude et une façon de vivre en harmonie avec autrui et avec soi-même.
Cela implique aussi de s’abstenir de se faire du mal à soi-même, comme fumer ou manger exagérément.
2) Quel est le sage qui personnifie la non-violence ?
Le Mahatma Gandhi.
3) Pourquoi le gaspillage est-il un acte de violence ?
Parce que, ce que nous avons gaspillé aurait pu servir à quelqu’un d’autre.
4) Quelles sont les différentes formes de gaspillage ?
Nous gaspillons notre temps, notre argent, l’eau, l’électricité, la nourriture……
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La Non-violence est un état du mental qui reconnaît l’unité à l’intérieur de l’apparente diversité.
Elle se manifeste en tant que non-violation des lois de la nature et en tant que respect de la loi et de l’ordre. Elle demande de s’empêcher de nuire aux autres et à la nature en général. La Non-violence est enracinée dans la patience, la moralité et l’intégrité.
Quand l’éthique de la Non-violence sera acceptée comme moyen pour atteindre la paix mondiale il y aura une harmonie globale.
C’est elle, qui crée et soutient les relations humaines avec profondeur et dignité.
La Non-Violence c’est la non nuisance envers soi-même ou envers les autres, c’est une action volontaire non passive, ce n’est pas un pacifisme béat, ce peut être une force défensive (casques bleus)
C’est vivre en harmonie avec les autres et avec soi-même.
« La Non-Violence consiste à faire émerger ce qu'il y a de positif en nous. Laissons-nous envahir par l'Amour, le Respect, la Compréhension, l'Appréciation, la Bienveillance et l'Attention envers les autres plutôt que par les comportements égocentriques, avides, haineux, pleins de préjugés, de suspicion et d'agressivité qui domine la plupart du temps notre pensée. »
Arun Gandhi (petit fils du Mahatma Gandhi)
JUSTICE : 67
Qu’est-ce que la justice ?
C’est la vertu morale qui inspire le respect absolu des droits d’autrui.
Ne faire de tort à personne par injustice ou par oubli des obligations, de son devoir.
La justice est censée punir quiconque ne respectant pas une loi au sein de sa société avec une sanction ayant pour but de lui apprendre la loi et parfois de contribuer à la réparation des torts faits à autrui, au patrimoine privé ou commun ou à l'environnement.
COOPERATION : 69
N.V.
1) Qu’est-ce que la coopération?
C’est la participation à un but commun.
2) Quel est l’objectif de la coopération ?
C’est le bénéfice mutuel dans relations humaines; elle est régie par le principe du respect mutuel.
3) Par quoi est régi le processus de la coopération ?
Par le courage, la considération, l’attention aux autres, le partage.
Histoire :
La saga des baleines grises
En automne 1988, trois baleines grises se trouvèrent prisonnières dans les glaces en Alaska. Elles furent découvertes par les chasseurs Inuits et la situation critique des baleines devint une affaire mondiale.
Les baleines grises sont des mammifères marins qui respirent à la surface et prennent l’oxygène par un trou sur le sommet de leur tête. Elles ne sont pas familiarisées avec la glace et les icebergs, car elles quittent les eaux froides de l’Arctique en automne et nagent vers les côtes de l’Amérique du Nord, dans les eaux chaudes de la Baie de Californie.
Les trois baleines étaient prisonnières dans un trou dans la glace. Elles faisaient surface pour respirer, tandis que les Inuits les observaient impuissants. Habituellement les Esquimaux chassent les baleines pour leur chair et leur graisse, mais ces baleines prisonnières les bouleversaient. Ils appelèrent à l’aide les Canadiens et les écologistes Américains.
Les Inuits se servaient de chaînes de scie, pour découper des trous dans la glace qui emprisonnait les baleines. Mais leurs efforts furent interrompus par la nature : avec un vent violent, la température descendait à –20°. On appela un brise-glace américain mais il fut incapable de rejoindre le site, un brise-glace soviétique fut appelé à la rescousse.
La seconde semaine de leur emprisonnement, une des baleines disparut on supposa qu’elle était morte. Les deux autres furent surnommées, Crossbeak et Bonnet, elles continuaient à venir respirer à la surface, mais elles montraient des signes de fatigue, leur tête était coupée et saignait à cause du tranchant de la glace.
Les Inuits, les Canadiens, les Américains et les Russes furent heureux d’unir leurs efforts pour libérer les deux baleines qui, lorsqu’elles se sentirent libre, devinrent excitées.
Crossbeak et Bonnet suivirent le brise-glace soviétique qui leur ouvrait la glace.
TOLERANCE : 70
A.
1) Qu’est-ce que la tolérance ?
C’est la connaissance de l’autre, s’adapter et l’accepter sincèrement, accepter sa différence.
C’est le respect mutuel né d’une compréhension réciproque.
C’est une patience, une sérénité en toutes circonstances.
2) Quelle aptitude la tolérance permet de développer ?
Elle permet de développer l’adaptation aux problèmes de la vie quotidienne.
Elle permet la mise en pratique de la Non-Violence.
3) Que nous permet de supporter la tolérance ?
Elle nous permet de supporter avec patience et bienveillance des personnes qui professent des idées ou manifestent des sentiments contraires aux nôtres.
Histoire :
Sel, poivre et épices de la vie
Vous êtes assis à table, c’est un repas avec des amis. Les bols de soupe sont servis à tout le monde. Avant de goûter la soupe, la personne à côté de vous demande le sel et le poivre, et pendant une vingtaine de secondes secoue vigoureusement dans la soupe plus de sel et de poivre que vous n’en utiliseriez pour un mois.
L'étonnement se lit sur votre visage. Ces pensées immédiatement traversent votre esprit:
« Pourquoi mettre le sel et le poivre dans la soupe ou sur n'importe quel plat, AVANT de goûter?
Comment savoir combien en ajouter?
On peut aussi penser : « Comment peut-on mettre autant de sel et de poivre dans la nourriture? »
Bien sûr, les rôles pourraient être inversés. Vous êtes peut-être celui ou celle qui aime mettre beaucoup de sel et de poivre sur vos aliments et la personne à côté de vous mange la soupe sans y ajouter du sel ou poivre. Dans ce cas, vous pensez: «Comment peut-elle manger cette soupe fade sans rajouter aucun assaisonnement dessus? »
Quand il s'agit de sel, de poivre, d'oignons, d'ail, de curry ou à peu près n'importe quel type d'assaisonnement, nous avons tendance à ne voir les choses que d'un seul côté - NOTRE manière.
Il est difficile pour nous de comprendre comment quelqu'un pourrait apprécier la nourriture quand elle n'est pas assaisonnée cela nous semble normal. Nous grimaçons lorsque nous voyons quelqu'un "sur" ou "sous-dosant" les épices.
La façon dont nous assaisonnons notre alimentation est une question de préférence et de goût personnel. Il n'y a pas de bonne ou de mauvaise façon d'utiliser les assaisonnements.
En outre, la manière dont un autre se sert du sel et du poivre ne nous concerne en aucune façon. Ils ne mettent pas le sel et le poivre dans notre soupe. Ils mettent les épices dans leur propre soupe.
Notre monde est plein de diversités, et pourtant, il est difficile pour nous d'accepter les préférences des uns et des autres. Souvent, lorsque nous voyons des gens qui font des choses que nous ne faisons pas, notre esprit dit: Pourquoi ne pensent-ils pas comme je pense? Pourquoi ne font-ils pas comme je fais?
Votre esprit pense souvent que votre façon de faire est supérieure. Vos croyances et les habitudes sont façonnées par votre génétique et votre environnement. Chaque personne est différente génétiquement et a grandi dans un environnement qui est différent du vôtre. Pourquoi espérer que tout le monde arrive à la même conclusion?
Notre croissance spirituelle vient quand nous apprenons à accepter que les autres aient des préférences différentes, et que nous respectons ces préférences. Il n'y a pas de religion universelle que tout le monde acceptera de pratiquer. Il n'existe pas de point de vue politique universel que tous acceptent. Il n'existe pas une façon universelle d'élever les enfants. Mariages et coutumes varient d'une culture à l'autre.
Espérer que les gens à se mettront d'accord sur ces questions est comme essayer d'obtenir que tout le monde utilise la même quantité de sel et de poivre sur leur nourriture. Cela ne se produira pas.
La diversité de ce monde est belle et nous pouvons ouvrir notre cœur à celle-ci. Au sein de notre propre pays et dans nos relations avec les gens dans d'autres pays, nous devons continuellement nous rappeler qu'il est parfaitement acceptable pour les gens d'avoir des préférences.
Si l'autre personne ne nous nuit pas, pourquoi ne pouvons-nous pas juste sourire et mieux profiter de la vie?
La prochaine fois que vous êtes tentés de juger ou de critiquer la façon dont les autres pensent ou agissent, soyez tolérant, réalisez que dans la plupart des cas, ils utilisent simplement une quantité de sel ou poivre différente de celle que vous pourriez utiliser.
L’UNITE : 71
N.V.
1) Qu’est-ce que l’unité ?
C’est une harmonie intérieure qui se manifeste ensuite automatiquement au contact des autres. Tout ce qui est perçu par les sens est diversité, tout ce qui est perçu par le cœur est Unité.
C’est l’unité de pensée, de parole et d’action.
2) Comment créer l’unité ?
L’unité est créée en appréciant à sa juste valeur la riche diversité des participants et la contribution unique que chacun peut apporter.
La création de l’unité dans le monde commence par un changement dans la conscience des individus. La seule chose que nous puissions changer dans l'univers, c'est nous-même et par notre changement personnel, nous aidons les autres à changer.
En réussissant à lier l’unité nationale avec la diversité culturelle et religieuse, on s’enrichit mutuellement chacun en écoutant l’autre.
L’unité provient également de la loyauté les uns envers les autres et vis-à-vis de l’œuvre commune.
3) Quelle expérience, l’unité permet-elle de faire ?
L'unité nous permet de faire l'expérience de la coopération.
Histoire :
Les cinq doigts de la main
Un jour, les cinq doigts de la main se disputèrent pour savoir lequel d’entre eux était le plus grand.
Le majeur soutint fièrement : « Je suis le plus grand de tous. J’ai deux gardes du corps de chaque côté de moi. Donc, Je suis le plus grand ! »
L’index déclara: « Vous ne pouvez travailler que si je vous montre le travail à faire, autrement, vous ne pouvez pas. Donc, je suis le plus grand. »
Le petit doigt intervint et dit : « Bien que je sois de petite taille, c’est moi qui suis en avant comme commandant en chef pour punir n’importe quel individu ou lui donner une leçon. Par conséquent, c’est moi le plus grand. »
Sur ce, l’annulaire ajouta en riant : « C’est uniquement sur moi que les gens portent des bagues garnies de diamants et de pierres précieuses. Par conséquent, c’est moi le roi ! »
Finalement, après avoir entendu tous les arguments, le pouce éclata de rire et clôtura cette discussion en disant : « Aucun de vous ne peut entreprendre un travail sans moi. Par conséquent, rassemblons-nous et travaillons ensemble. Nous ne pouvons rien faire avec un seul doigt. Mais, lorsque les cinq doigts de la main se rassemblent, nous pouvons faire n’importe quel travail. »
De même, si les gens sont divisés, ils ne peuvent rien accomplir. L’Unité est donc très importante.
Tout comme les cinq doigts de la main, les cinq Valeurs Humaines sont inséparables et indissociables l'une de l'autre.
Le pouce représente la Vérité
L'index, l'Action juste
Le majeur, la Paix
L'annulaire, l'Amour
L'auriculaire, la Non-violence.
S'il en manque une seule la vie n'est plus harmonieuse...
Date de création : 30/09/2007 @ 18:06
Dernière modification : 18/10/2014 @ 15:45
Catégorie : Pour les 9-18 ans
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| Pensée du jour
L’homme doit toujours avancer vers la force ; il ne devrait pas se réfugier dans le mensonge, la méchanceté et la malhonnêteté qui sont les caractéristiques fondamentales de la lâcheté. Cette lâcheté est née de l’acceptation d’une image fausse et inférieure de nous-même. Vous pensez que vous êtes l’enveloppe, la couche extérieure, mais vous êtes en réalité le noyau, le cœur. Cette fausse identification est l’erreur fondamentale. Tout effort spirituel doit être dirigé vers la suppression de l’enveloppe et la révélation du noyau central. Aussi longtemps que vous dites « Je suis Untel », vous êtes obligé d’avoir peur, mais une fois que vous dites et éprouvez « Je suis Brahman », vous obtenez une force invincible.
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