Texte à méditer :  

Conflits et discorde dans le monde cesseront lorsque les hommes apprendront à pratiquer le contrôle des sens.
    


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C.R.I.-E.V.H. - n°08 2007 1° partie

 

 

C.R.I. – E.V.H. n° 8

1ère partie

 

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« La véritable éducation est celle qui dissipe l’étroitesse d’esprit et promeut l’unité. Elle enseigne l’homme à vivre en paix avec ses semblables, les êtres humains et à établir la paix dans le monde. »

( Poème Télougou )

 

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ycoeur43.gif Lire beaucoup de livres, accumuler la connaissance livresque et l’enseigner aux autres, n’est pas la véritable éducation. Cette connaissance n’est pas très utile. En accumulant la connaissance livresque, vous pouvez peut-être devenir un livre, mais la véritable éducation est ce qui promeut l’unité, la paix et la coexistence pacifique.  ycoeur43.gif

 

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A méditer


Un haut fonctionnaire ayant encouru la défaveur de son roi, fût emprisonné dans une tour.

Par une belle nuit de pleine lune, le prisonnier aperçoit sa femme, au pied de la tour. La femme enduit de miel les antennes d'un insecte, puis elle attache un fil de soie très fin au corps de celui-ci, et le pose sur le mur, les antennes pointées vers la fenêtre du prisonnier.

Attiré par l'odeur du miel, l'insecte grimpe. Il grimpe et grimpe, il finit par arriver à la fenêtre du prisonnier, qui s'en saisit, détache le fil de soie et libère l'insecte. Il tire doucement le fil de soie. A l’extrémité du fil de soie, il y a un fil plus gros, puis arrive une cordelette, et enfin une grosse corde, grâce à laquelle le prisonnier retrouve la liberté.

Conclusion :

La première chose que la méditation apporte dans son sillage est infime, aussi infime que le premier fil de soie qu'une misérable petite créature entraîne de nuit vers le haut d'un mur noir et très haut. Cela, c'est le début de la méditation.

Mais en recommençant, en persévérant, on finit par attirer un fil plus gros, puis une cordelette, puis une corde et enfin un cordage suffisant pour supporter le poids d'un homme.

L'élimination virtuelle de l'anxiété semble être le résultat le plus marquant de la pratique régulière de la méditation, dont l'apport final est la paix du cœur.

L'étrange mur épais et sa hauteur n'existent plus, pour ceux qui sont partis vers le pays de la liberté. ...

C'est là la base mystérieuse de la méditation. Ceux qui s'en vont vers la nuit ne peuvent expliquer à personne où ils vont, et ils ne peuvent expliquer à personne ce que c'est d'être libre.

 

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Allier la bonté du cœur au savoir et à l’éducation nous apprend à respecter les opinions et les droits des autres et rend toutes les actions humaines constructives. On jette ainsi les bases d’un esprit de réconciliation.

(Art du bonheur)

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FAMILLE


Je heurtais malencontreusement un passant: « Oh ! excusez-moi » dis-je.
Il me répondit: « Excusez-moi aussi je ne vous avais pas vu»

Le passant et moi avons été très polis, nous nous sommes dit au-revoir et nous avons continué notre route.

Mais à la maison nous agissons différemment. Comment traitons-nous ceux que nous aimons jeunes et vieux !!!

Plus tard dans la soirée, je faisais la cuisine tandis que mon fils se tenait près de moi très calmement.
Quand je me suis retournée, je l'ai presque bousculé: « Retire-toi de mon chemin » dis-je en fronçant les sourcils.

Il s’éloigna le cœur brisé. Je n’avais pas réalisé comme je lui avais parlé durement
Le soir, tandis que j’étais allongée dans le lit, j’entendis ma petite voix qui me disait : « Tu déploies beaucoup de courtoisie avec un passant que tu ne connais pas, mais la famille que tu aimes, tu la maltraites.

Va dans la cuisine et regarde sur le sol, à la porte tu trouveras des fleurs. Il a apporté ces fleurs pour toi, il les avait cueillies lui-même.des roses, des jaunes et des bleues. Il se tenait calmement pour ne pas gâcher la surprise, tu n’as même pas remarqué les larmes qui remplissaient ses yeux.

A ce moment là je me suis sentie très petite et ensuite mes larmes commencèrent à couler; je suis allée doucement m’agenouiller près de son lit: « Réveille-toi mon chéri, réveille-toi » dis-je : « Est-ce que c’est toi qui as cueilli ces fleurs pour moi ?

Il sourit: « Je les ai trouvées près de l’arbre, je les ai cueillies parce qu’elles sont charmantes comme toi. Je sais que tu aimes particulièrement le bleu. »

« Pardonne-moi la façon dont j’ai agi aujourd’hui. je n’aurais pas dû crier aprèstoi comme cela »
Il répondit : « Oh ! Maman ce n’est rien. Je t'aime de toute façon »
Je lui dis : « Je t’aime aussi mon fils chéri et j’aime les fleurs en particulier les bleues. »


FAMILLE
Êtes-vous conscient du fait que si nous mourions demain, l’entreprise où nous travaillons pourrait facilement nous remplacer en quelques jours; mais que les membres de notre famille que nous laisserons ressentiront la perte pour le reste de leurs vies. »

Réalisons que nous nous investissons plus dans notre travail que dans notre propre famille.

Ne pensez-vous pas que c’est un investissement déraisonnable en réalité?
Quel est le sens de cette histoire ?

Connaissez-vous la signification du mot FAMILLE(en Anglais F.A.M.I.L.Y.)
F-- Father =Père
A—And =Et
M—Mother =Mère
I—I =Je
L—Love =Aime
Y—You =Vous.

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Le manque de courtoisie tue l’amour. Chacun sait cela et pourtant nous sommes plus polis envers les indifférents qu’envers les membres de notre famille.

Carnegie

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Notre pouvoir ne réside pas dans notre capacité à refaire le monde, mais dans notre habileté à nous recréer nous-même."

Gandhi

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Ce qui vient avec vous à la fin


Une personne avait trois amis. Subitement, il lui fut demandé de fournir un témoignage auprès d’un tribunal. Aussi, pensa-t-elle à demander de l’aide à ses amis.

Elle alla voir l’un d’eux et lui dit : « Cher ami ! J’ai une affaire qui va être jugée au tribunal pour laquelle j’ai besoin d’un témoin approprié. Pourriez-vous venir au tribunal avec moi pour apporter votre témoignage ? »

Son ami lui répondit qu’il ne savait pas ce que signifiait le fait de fournir un témoignage et il ajouta : « Je ne connais rien aux procédures des tribunaux et je suis effrayé de ce qui pourrait m’arriver si j’allais avec vous au tribunal. S’il vous plaît, pardonnez-moi, mais je ne pourrais pas venir avec vous.

Cette personne éprouva alors quelques soucis et alla voir son deuxième ami. Après lui avoir expliqué le but de sa visite, elle lui demanda : « M’aiderez-vous ? »

Son ami répondit : « Oui, je veux bien aller avec vous au tribunal. Mais, s’il vous plaît, excusez-moi, je ne pourrais pas aller témoigner à la barre. »

Après avoir entendu les réponses négatives de deux de ses amis, cette personne devint très anxieuse. Elle alla ensuite voir son troisième ami et lui expliqua également la raison de sa visite.
Son troisième ami lui dit : « Cher ami ! Je n’ai peur de rien. Je viendrai sûrement au tribunal avec vous et ferai tout ce qui est nécessaire pour vous protéger. » Après l’avoir rassuré, son ami prit congé.

Dans cette histoire, qui sont les trois amis et qui est cette personne ? Cette personne, le personnage principal de cette histoire, est en réalité l’homme lui-même.

Parmi ses trois amis, le premier symbolise la richesse, l’or, le véhicule (son corps), les possessions de ce monde, etc... qui sont très chers à l’homme. Ils ne nous suivent pas lorsque nous quittons ce monde.

Le second ami représente les membres de notre famille et les autres amis qui viennent avec nous jusqu’au cimetière après notre mort.

Le troisième ami représente les bonnes actions que nous avons accomplies. Même après notre mort, elles gardent notre nom vivant. Elles deviennent également la base de notre prochaine incarnation.

Seules les actions accomplies par l’homme restent avec lui en tant que substance pure et immuable.

 

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Ce n’est jamais la haine qui met fin à la haine : c’est l’amour.

Bouddha

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Un malentendu n’est pas dissipé par une discussion, mais par le tact, la diplomatie, l’esprit de conciliation et par le désir généreux de se mettre à la place son adversaire.

 

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La colombe et la fourmi


Dans la tiède douceur d'un soir d'été, une colombe blanche se posa au bord d'une source cristalline.

Pour étancher sa soif, elle se pencha vers les eaux transparentes qui sourdaient d'un rocher.

Un sanglot lui parvint alors, à travers le cliquetis de la cascade :
" Au secours ! Dame colombe, aidez-moi, je vous en prie ! A l'aide ! "

Surprise, la colombe chercha autour d'elle.
A qui pouvait bien appartenir cette voix si ténue ? ...
Elle ne vit personne, mais elle entendit à nouveau les pleurs de l'inconnu.
" Dame Colombe ! Implorait la voix : Je suis là, dans l'eau ! "

Alors, l'oiseau aperçut une minuscule fourmi qui se débattait de toutes ses faibles forces dans le courant. Elle la rassura aussitôt :
" Sois sans crainte, petite. Je vais essayer de te sortir de là !... "

Aussitôt dit, aussitôt fait !
A l'aide d'une brindille maniée habilement du bout de son bec, l'oiseau recueillit l'insecte épuisé.
La rescapée remercia de tout son cœur la bienfaitrice.
Un peu plus tard, la fourmi horrifiée, aperçut un chasseur embusqué, prêt à tirer sur la douce colombe !A cette vue la fourmi frémit.

" Ce maudit chasseur veut faire du mal à la colombe !
Il faut l'aider. Je le lui dois bien, après ce qu'elle a fait pour moi. "
Sans perdre un instant, la bestiole se faufila jusqu'aux pieds
du chasseur, et se mit à grimper sur sa cheville.
Puis elle le piqua avec vigueur pour détourner son attention l'espace d'un moment.

La colombe se rendit enfin compte de la présence du chasseur.
Elle partit rapidement à tire d'aile et ne fût bientôt plus qu'un éclair immaculé sur le ciel.
Plus tard, elle chercha la fourmi pour la remercier.
" Dame Fourmi, où êtes-vous ? "
" Ici, près du gros rocher. "
" Dame Fourmi, vous m'avez sauvé la vie ! Je ne l'oublierai jamais ! "

Dit la colombe reconnaissante.
En riant, elles se rappelèrent les détails de l'aventure.
Elles avaient compris la valeur de l'amitié.

 

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« Considérez la souffrance des autres comme votre propre souffrance. Ne faites pas aux autres ce que nous ne voulez pas que les autres vous fassent. L’Amour est la base de tout. Cultivez l’Amour. "

 

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Churchill et la pénicilline


On raconte l’histoire d’un homme qui s'appelait Fleming, et qui était un pauvre fermier écossais. Un jour, alors qu'il tentait de gagner la vie de sa famille, il entendit un appel au secours provenant d'un marécage proche. Il laissa tomber ses outils, y courut et y trouva un jeune garçon enfoncé jusqu'à la taille dans le marécage, apeuré, criant et cherchant à se libérer. Le fermier sauva le jeune homme de ce qui aurait pu être une mort lente et cruelle.


Le lendemain, un attelage élégant arrive à la ferme. Un noble, élégamment vêtu, en sortit et se présente comme étant le père du garçon que le fermier avait aidé.
- Je veux vous récompenser, dit le noble. Vous avez sauvé la vie de mon fils.
- Non, je ne peux accepter de paiement pour ce que j'ai fait, répond le fermier écossais.


A ce moment, le fils du fermier vient à la porte de la cabane.
- C'est votre fils, demande le noble.
- Oui, répond fièrement le fermier.
- Je vous propose un marché. Permettez-moi d'offrir à votre fils la même éducation qu'au mien. Si le fils ressemble au père, je suis sûr qu'il sera un homme dont tous deux serons fiers.


Et le fermier accepta. Le fils du fermier Fleming suivit les cours des meilleures écoles et au final, fut diplômé de l'École de Médecine de l'Hôpital Sainte-Marie de Londres. Il continua jusqu'à être connu du monde entier.


Le fameux Dr Alexander Fleming avait en effet découvert la pénicilline. Des années plus tard, le fils du même noble qui avait été sauvé du marécage avait une pneumonie.
Qui lui sauva la vie cette fois ? La pénicilline.


Comment s'appelait le noble ? Sir Randolph Churchill.
Qui était son fils ? Sir Winston Churchill.
Il s’agit bien sûr d’une légende, mais cette petite histoire nous rappelle les valeurs essentielles de l’amitié et de l’altruisme.


Même si ce n'est pas la journée internationale de l'amitié, envoie quand même ce message à tous ceux que tu considères comme tes amis. Il ne se passera rien si tu ne le fais pas, mais si tu le fais, quelqu'un sourira grâce à toi.

 

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Ce qu'un geste amical peut faire


Un jour, alors que j'étais en première année du secondaire, j'ai vu un garçon de ma classe marcher pour retourner chez lui après l'école. Il s’appelait Maurice. Il semblait transporter tous, mais vraiment tous ses livres. Je me suis dit :
- Qui peut bien ramener tous ses livres chez lui, un vendredi ? Il doit être idiot !

J'avais un week-end très chargé avec mes amis. Donc, je haussais les épaules et continuais mon chemin. Tout en marchant, j'ai vu une bande de jeunes courir vers Maurice. Ils l'ont rejoint, et lui ont fait tomber tous ses livres. Il a perdu l'équilibre, il est tombé dans la boue et a perdu ses lunettes. Ces dernières sont tombées à environ 3 mètres de lui. Maurice s'est relevé tranquillement et j'ai pu voir la terrible tristesse dans ses yeux. J'ai senti mon cœur se serrer et j'avais un nœud dans la gorge.

J’ai donc couru le rejoindre. Il cherchait ses lunettes et j'ai vu une larme couler sur sa joue. J'ai ramassé ses lunettes et lui ai dit :
« Ces gars là sont vraiment des cons de la pire espèce. Ils devraient être punis pour ce qu'ils ont fait. »
Il m'a regardé et m'a dit :
« Ah, merci ! »
Il avait un large sourire sur les lèvres. C'était un de ces sourires qui vous montrent de la gratitude sincère.

Je l'ai aidé à ramasser ses livres et je lui ai demandé où il habitait. Je me suis rendu compte qu'on habitait dans la même rue. Alors, je lui ai demandé pourquoi je ne l'avais jamais vu auparavant :
« C'est parce qu'avant j'allais dans une école privée. »
Auparavant, je n'aurais jamais accepté de me compromettre avec quelqu'un qui fréquente l'école privée. Nous avons discuté tout le long du chemin du retour à la maison et j'ai transporté quelques-uns uns de ses livres. Je me suis rendu compte qu'il était vraiment gentil. Je l'ai invité à venir jouer au foot avec mes amis le lendemain et il a accepté.

Nous avons donc passé le week-end ensemble. Plus j'apprenais à le connaître, plus je l'appréciais et mes amis aussi apprirent à l'aimer. Le lundi matin, sur le chemin de l'école, j'ai aperçu Maurice, encore une fois avec tous ses livres en main. Je l'ai rejoint et lui ai demandé :
- Wouah, tu vas te faire des supers muscles à transporter tous tes livres comme ça chaque jour !
Il m'a souri et m'a donné la moitié de ses livres. Maurice et moi sommes devenus les meilleurs amis du monde.

Quelques années plus tard, nous avions terminé le secondaire et nous planifions nos études universitaires. Maurice, le plus fort de la classe, se dirigeait pour des études de médecine et moi, pour du sport-étude en football. Il était un de ceux qui s'étaient trouvés et affirmés pendant le secondaire. Il avait pris sa place et paraissait très bien. Il avait maintenant plus de rendez-vous que moi avec les filles. Elles l'aimaient et j’étais un peu jaloux !

Avant de se quitter, nous nous sommes tous retrouvés, élèves, enseignants et parents. Il avait préparé un petit discours mais il en était très nerveux. Je lui ai donné une tape d'encouragement dans le dos et lui ai dit :
« Hé, le grand, tu vas être parfait ! »
Il m'a regardé et m'a lancé un de ces regards (vraiment sincère) et m'a dit :
« Merci ! »

Il a commencé son discours, s'est arrêté pour s’éclaircir la voix puis a lancé :
« C'est un moment qui se prête bien pour remercier ceux qui vous ont aidé à passer au travers des moments difficiles : parents, professeurs etc. et plus particulièrement les amis. Je suis ici pour vous dire qu’être l'ami de quelqu'un, c'est lui donner le plus beau des cadeaux. Je vais vous raconter une histoire à ce sujet. »

J'ai regardé Maurice avec stupéfaction lorsqu'il raconta la première journée où on s'était connu. Il avait planifié de se suicider ce week-end là. Il raconta qu'il avait vidé son casier pour éviter à sa mère d'avoir à le faire. Il m'a regardé droit dans les yeux et m'a souri  « Merci de m'avoir sauvé ! Mon ami m'a protégé et empêché de faire une énorme bêtise ! »

Tout le monde est resté bouche bée lorsque Maurice, le gars le plus beau et le plus populaire de l'école, a raconté ses souvenirs les plus tristes. J'ai aperçu ses parents en train de me regarder avec ce même sourire de gratitude que Maurice avait. C'est à ce moment que j'ai réalisé toute la tristesse qu'il avait ce jour où l'on s'était rencontré. Ce n'était pas seulement à cause des jeunes voyous.


Ne sous-estimez jamais le pouvoir de vos actions. Avec un petit geste, vous pouvez changer l'existence de quelqu'un, pour le meilleur ou pour le pire. Les ami(e)s sont des anges qui nous remettent sur nos pieds lorsque nos ailes ont de la peine à se souvenir comment voler.

 

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Lincoln, un jour, blâma un jeune officier qui se disputait avec un camarade : « L’homme qui veut se perfectionner et s ‘élever n’a pas de temps à perdre en querelles personnelles. Celles-ci aigrissent son caractère et lui font perdre la maîtrise de soi-même. Ne craignez pas de faire quelques concessions. Mieux vaut abandonner le chemin à un chien que d’être mordu en lui disputant le passage. Car même en tuant le chien vous ne guéririez pas la morsure. »

 

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Qu’est-ce que le vrai bonheur?


Il paraît que l’on n’a qu’une vie. Ce serait dommage de passer à côté de tous les plaisirs que celle-ci peut nous procurer tout au long de notre existence, n’est ce pas ! Dans cette société de ce début de 3ème millénaire, les sollicitations sont en effet nombreuses et sont autant d’occasions de jouir en toute insouciance des plaisirs offerts à notre appétit jamais assouvi de consommation. On entend même assez souvent dans les médias d’informations des réflexions journalistiques du style : « Depuis ces dernières semaines, on assiste à une relance de la consommation chez nos concitoyens, ce qui tendrait à prouver que ceux-ci ont retrouvé le moral !!!... ». Les politiques de tous bords nous disent bien souvent, avec le sérieux qui les caractérise, que la seule façon de s’en sortir pour notre société, c’est de tout faire pour relancer la consommation, source d’emplois, de richesses, de profits, bref de bonheur parfait en quelque sorte.

Les ménages sont incités à acheter le dernier portable, le dernier ordinateur, la dernière voiture à la mode, des vêtements de marque. On voit dans les revues ou à la télévision des publicités qui vantent les mérites de tel ou tel séjour de vacances, de tel ou tel produit miracle qui vous redonnera la beauté, la vitalité, vous effacera vos premières rides et même vous fera retrouver une nouvelle jeunesse, etc, etc... Les enfants et les adolescents sont sans arrêt matraqués par des nouvelles publicités présentant, par exemple, la dernière console vidéo à la mode. A Noël ou au Jour de l’An, vous n’aurez que l’embarras du choix pour composer le menu de vos réveillons chez vous, au restaurant, ou lors d’une escapade à la montagne, tellement vos boîtes aux lettres sont remplies de prospectus tous aussi alléchants les uns que les autres. Alors, effectivement, comment résister et ne pas adopter une attitude individualiste, puisque c’est à la mode et ce serait dommage, voire suspect de ne pas faire comme tout le monde.

C’est dans l’air du temps de profiter de tout, tout de suite et après nous, la fin du monde, après tout ! C’est enfin rassurant de consommer, d’établir sans cesse des projets pour sa petite personne ou pour sa petite famille et c’est peut-être aussi une façon de se dire qu’on existe aux yeux des autres et que l’on a réussi en affichant sa position sociale.

Tout ceci relève-t-il toutefois de l’essentiel et est-ce que de tels comportements conduisent l’être humain au bonheur, à la plénitude ? Savons-nous encore apprécier le bonheur d’être ensemble, de se rencontrer de manière simple, sans accessoire, sans artifice ?
Pouvons-nous apprécier le fait d’être simplement en bonne santé, d’avoir des enfants vigoureux, joyeux, respirant la vie à pleins poumons?
Apprécions-nous au moins le fait d’avoir un toit, d’avoir un emploi, d’être entouré par des gens qui nous aiment et nous aident en toutes circonstances ?
Avez-vous déjà apprécié au moins une fois le plaisir d’avoir aidé quelqu’un qui se trouvait mal dans sa vie, abandonné, pauvre, hospitalisé, emprisonné ou maltraité ?
Profiter de la vie conduit peut-être à se procurer des satisfactions personnelles, mais à terme, est-ce que cela conduit vraiment à un épanouissement intérieur ?
N’est-on pas plutôt pousser à en vouloir toujours plus et finalement ne se demande-t-on pas où l’on va et quel sens donne-t-on à son existence?


Apprécier la vie c’est se rendre compte qu’un enfant vous sourit parce que vous l’avez aidé à le sortir de la solitude d’une chambre d’hôpital, qu’un exclu vous remercie parce que vous vous êtes arrêté dans la rue pour simplement lui parler quand il ne se sentait plus personne aux yeux des autres.

Apprécier la vie, ce peut être aussi de passer du temps avec des anciens et les écouter parler du bon vieux temps, de ce qui est essentiel à leurs yeux compte-tenu de leur expérience de la vie.
Apprécier la vie, c’est aussi savoir écouter et discuter avec ses collègues de travail au lieu de les dénigrer ou de les enfoncer pour éventuellement prendre leur place. C’est aussi parler à ses voisins le matin en partant au boulot ou le week-end, histoire d’entretenir un climat convivial dans son quartier.


Tout ce qui fait notre vie de tous les jours, où les contacts avec les autres sont incessants et peuvent être enrichissants, est matière à satisfaction pour peu qu’on s’en rende compte et qu’on veuille bien prendre le temps d’y réfléchir, d’y méditer.
Ce monde de consommation, qui tend à polluer notre existence de gadgets superflus, nous éloigne de l’essentiel.


La recherche du bonheur, me semble-t-il, est bien ailleurs, et se trouve plutôt dans le fait d’apprécier le simple fait d’exister, de respirer, de penser, de pouvoir sourire, rire, communiquer, se déplacer, courir, danser, chanter, aimer, partager, d’être passionné, etc...
Ces choses nous semblent naturelles mais nous les trouvons enfin essentielles lorsque malheureusement la vie, par un coup du sort, nous prive de l’une ou l’autre de ces chances extraordinaires. Ce sont les cris que nous lancent bien souvent ceux qui, par malchance, manquent de cet essentiel qui n’a pas de prix.


Prenons simplement le temps d’écouter et de comprendre le monde qui nous entoure en sortant la tête de notre bulle et nous apprécierons la vie à sa juste valeur !

Guy GILLET

 

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Profiter de la vie ou bien l’apprécier,
ce n’est pas tout à fait la même chose !

 

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Le pauvre Lazare

Vieux conte oriental

Lazare était un pauvre cultivateur qui se contentait du peu qu’il avait. Ses trois enfants lui apportaient le bonheur car chacun avait un don particulier. Le premier de ses enfants avait le don de clairvoyance, le deuxième avait le don de voler à grande distance et le troisième possédait le don de guérison. Un jour, alors que tous ses enfants étaient aux champs, Lazare tomba très gravement malade au point de mourir dans l’immédiat si rien n’était fait. Au même moment, l’enfant ayant le don de clairvoyance vit l’état de son père et appela ses frères : - Père est très souffrant, nous devons rentrer au plus vite ! Le deuxième enfant ayant le don de voler les prit sur ses épaules et les porta du champ jusqu’à la maison. Le troisième enfant au don de guérison miraculeuse utilisa son pouvoir pour guérir leur père.

Tous furent heureux de voir leur père sur pieds. Puis chacun des enfants revendiqua à lui seul le mérite d’avoir sauvé leur père.

Le premier dit : « Si je n’avais rien vu, vous n’auriez jamais su qu’il se passait quelque chose d’anormal à la maison »

Le deuxième soutint sa position en s’exclamant « Si je ne vous avais pas portés immédiatement à la maison, notre père bien-aimé serait mort avant notre arrivée. »

Le troisième ajouta « C’est mon don de guérison miraculeuse qui a sorti Père de son mal. »

Selon vous, qui de ses trois enfants a vraiment sauvé son père ?

 

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Ne dites jamais de mensonge


Parce qu’il aimait beaucoup son fils, un père de famille lui donna une pièce d’or pour son anniversaire et lui dit : « Mon cher fils ! Dis à ta mère de t’en faire faire une bague. »

Etant donné que ses examens débutaient le lendemain, le garçon garda la pièce d’or sur son bureau et se mit à réviser ses cours. Peu de temps après, sa jeune sœur entra dans la pièce.
C’était une petite fille très malicieuse. Prenant la pièce d’or dans sa main, elle demanda : « Frère, qu’est-ce que c’est ? »

Il répondit : « C’est une pièce d’or. »
Elle demanda : « D’où vient-elle ? »
Il lui répondit : « Elle est venue d’un arbre. »
Elle demanda à nouveau : « Comment peut-elle venir d’un arbre ? »

Alors, il lui répondit ce mensonge : « Lorsqu’on la met dans un trou, la recouvre de terre et l’arrose avec de l’eau, elle pousse et devient un arbre qui porte des fruits. Ensuite, il y a des pièces dans chaque fruit. »

Comme sa sœur était sur le point de lui poser une autre question, il lui dit : « Ne m’embête pas, je n’ai pas le temps de te répondre. Je dois réviser. Laisse-moi tranquille. » Disant cela, il plongea la tête dans son livre.

Profitant de la situation, la petite fille prit la pièce d’or et sortit de la chambre. Ecoutant les conseils de son frère, elle se rendit dans le jardin, creusa un trou près du puits, y déposa la pièce, recouvrit le trou avec de la terre et l’arrosa avec de l’eau.

Une jeune servante observa tout cela. Aussitôt la petite fille rentrée à la maison, elle prit la pièce et la cacha.

Peu de temps après, la mère du garçon entra dans la chambre où il était en train de réviser et lui dit : « Il est temps d’aller à l’école, viens prendre ton déjeuner. »

Tout à son bonheur, le fils dit à sa mère : « Père m’a offert une pièce d’or en cadeau d’anniversaire et m’a dit d’en faire faire une bague. Vois, elle est ici. » Disant cela, il regarda sur son bureau. La pièce avait disparu.

Il appela sa sœur et lui demanda sèchement où était la pièce.
Elle répondit : « Ô mon frère ! Si elle devient un arbre, nous aurons beaucoup de pièces. C’est pourquoi je l’ai semé dans la terre près du puits. » Lorsqu’ils se rendirent sur place et cherchèrent la pièce, elle n’y était plus.

Le garçon fut très malheureux. Au lieu de passer son anniversaire à s’amuser joyeusement, il se mit à pleurer. Il raconta à sa mère ce qui était arrivé. La mère demanda à la petite fille : « Pourquoi as-tu enterré cette pièce ? » Elle répondit : « Mon frère m’a dit que si j’enterrais la pièce et l’arrosais, elle deviendrait un arbre qui donnerait des fruits et dans chaque fruit il y aurait une pièce. C’est pourquoi j'ai fait cela. »

La mère réprimanda gentiment son fils : « Tu as dit un mensonge à ta sœur et de cette façon tu lui as enseigné des mensonges. Tu peux en constater le résultat. Maintenant, au lieu de passer joyeusement ton anniversaire, tu pleures. Et en plus tu as également perdu la pièce. »


Par conséquent, ne dites jamais de mensonge aux enfants, même de manière fortuite. Car, un jour ou l’autre, cette habitude peut grandir en eux et leur faire prendre l’habitude de dire des mensonges qui peuvent les mettre en grand danger.

 

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La politesse ou la noblesse ?

Conte turc traditionnel

Deux Sultans discutaient pour savoir laquelle, de la politesse ou de la noblesse était la plus importante. Le premier, tenant pour la politesse, insista finalement pour que le deuxième vienne le lendemain chez lui pour lui faire la démonstration de la justesse de son point de vue.
Le lendemain, le deuxième Sultan alla au rendez-vous, et le premier Sultan l'accueillit avec un délicieux repas. A la fin du repas, l'hôte frappa dans ses mains et un chat apparut, apportant les cafés sur un plateau qu'il tenait dans ses pattes avant.

- Alors, dit le premier Sultan, vois-tu comment la politesse est importante puisque j'ai réussi à l'apprendre à ce chat et à transformer ainsi ses capacités?

- Bien, répondit le deuxième, mais laisse-moi un jour et refaisons l'expérience demain.


Le lendemain, le deuxième Sultan revint et à la fin du repas le chat réapparut avec les cafés entre ses pattes. Le deuxième Sultan sortit alors une souris de sa poche et la lança vers le chat. Celui-ci lâcha le plateau pour poursuivre la souris, cassant les tasses et renversant les cafés par terre.

Sans la noblesse, dit le Sultan, la politesse n'est rien.

 

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LA PRECIEUSE ETOILE


Il était une fois une petite étoile tombée du ciel, égarée en plein champ sur la planète terre.
Comment ne pas être vite repérée quand on scintille de la sorte ?

Un méchant loup rôde dans les environs, cherchant que dévorer...
Il aperçoit l'étoile... Ne pouvant la croquer - on ne mange pas une étoile !
Le loup de dépit, la recouvre de terre.

Comme seule défense, l'étoile ne peut briller que très fort pour aveugler le loup... mais bientôt elle sent qu'elle étouffe...

Survient une pauvre femme... tout occupée à ramasser des branches mortes pour chauffer sa maison.

Surpris, le loup s'enfuit... laissant la petite étoile à moitié morte...

La femme doucement s'approche...
De ses mains délicates, elle écarte la terre qui écrase la malheureuse étoile.
Peu à peu, celle-ci revit... Elle brille de tous ses feux.
" Oh ! Se dit la femme. Je vais l'emporter dans la maison.
Elle éclairera mon mari quand il reviendra du travail !"

Abandonnant ses branches mortes, dans ses deux mains ouvertes, rapprochées en forme de coupe, la femme recueille la petite étoile... et, toute joyeuse, regagne sa maison.
Arrivée chez elle, elle dépose sa précieuse découverte sur un socle près de la porte,

De retour, le soir, le mari est tout étonné par la vive clarté qui l'accueille en franchissant la porte.
Qu'est-ce que cette chose brillante ? Demande l'homme.

La femme raconte...
Elle nous est précieuse cette étoile dit l'homme, gardons-la pour nous.

Non, dit la femme. Mettons-la dehors. elle éclairera les passants ! " Plus l'étoile brillait
Plus l'homme disait " gardons-la pour nous ", plus la clarté de l'étoile diminuait... diminuait...

Plus la femme disait :
" Mettons-la dehors.elle éclairera tous ceux qui passeront près de notre maison ! » plus l’étoile brillait.

L'homme prépare une place sur le rebord extérieur de la fenêtre et y dépose le brillant trésor...


Depuis ce jour, la petite étoile n'a pas quitté sa fenêtre...
Et sa clarté est de plus en plus vive.
C’est comme l’Amour plus on le partage plus il y en a.

 

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Tu es irremplaçable


Si la note disait : ce n'est pas une note qui fait une musique...
il n'y aurait pas de symphonie.

Si le mot disait : ce n'est pas un mot qui fait une page...
Il n'y aurait pas de livre.

Si la pierre disait : ce n'est pas une pierre qui peut monter un mur...
il n'y aurait ni maison, ni église ni cathédrale.

Si la goutte disait : ce n'est pas une goutte d'eau qui peut faire une rivière...
il n'y aurait pas d'océan.

Si le grain de blé disait : ce n'est pas un grain de blé qui peut ensemencer un champ...
il n'y aurait pas de moisson.

Si l'homme disait : ce n'est pas un geste d'amour qui peut sauver l'humanité...
il n'y aurait jamais de justice et de paix, de dignité et de bonheur sur la terre des hommes.


Comme la symphonie a besoin de chaque note,

Comme le livre a besoin de chaque mot,

Comme la maison a besoin de chaque pierre,

Comme l'océan a besoin de chaque goutte d'eau,

Comme le moissonneur a besoin de chaque grain de blé,

L'humanité toute entière a besoin de toi, là où tu es.

Et on pourrait ajouter : là comme tu es, avec ta joie, ton espérance, ta souffrance, ta misère, ta vieillesse.

L’humanité toute entière a besoin de toi, car tu es unique et donc irremplaçable.

 

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Date de création : 30/06/2007 @ 15:02
Dernière modification : 06/05/2008 @ 15:30
Catégorie : C.R.I.-E.V.H.
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Pensée du jour
 
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L’homme doit toujours avancer vers la force ; il ne devrait pas se réfugier dans le mensonge, la méchanceté et la malhonnêteté qui sont les caractéristiques fondamentales de la lâcheté. Cette lâcheté est née de l’acceptation d’une image fausse et inférieure de nous-même. Vous pensez que vous êtes l’enveloppe, la couche extérieure, mais vous êtes en réalité le noyau, le cœur. Cette fausse identification est l’erreur fondamentale. Tout effort spirituel doit être dirigé vers la suppression de l’enveloppe et la révélation du noyau central. Aussi longtemps que vous dites « Je suis Untel », vous êtes obligé d’avoir peur, mais une fois que vous dites et éprouvez « Je suis Brahman », vous obtenez une force invincible.
ycoeur17.gif
 

 

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