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C'est uniquement en s'engageant dans le service désintéressé que l'amour peut être épuré.   


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C.R.I.-E.V.H. - n°01 2005 1° partie

 

 

C.R.I. – E.V.H. n°1  Avril 2005
1ère Partie

 

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Suggestion :


Afin d’en retirer la quintessence, après la lecture de chaque petite histoire nous vous suggérons de pratiquer pendant 2 à 3 minutes, ce que l’on peut appeler « l’assise silencieuse » :Vous fermez les yeux,
Centrez vous sur votre respiration, l’inspiration, l’expiration…Prenez contact avec votre « Moi Profond, » Laissez venir à vous les informations.
Peu à peu vous réaliserez que la compréhension des Valeurs Humaines se fait de mieux en mieux et vous ressentirez de plus en plus la présence de votre « SOI » qui est toujours là pour vous conseiller et vous guider ; il faut simplement apprendre à l’entendre dans notre Silence Intérieur.

 

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Règles pour être humain


1) Un corps t’a été donné. Tu peux l’aimer ou le détester, mais ce sera le tiens pour la durée de cette vie.


2) Tu vas apprendre des leçons. Tu es inscrit dans une école à plein temps appelée « Vie ». Chaque jour tu auras l’occasion d’apprendre. Tu pourras aimer tes leçons, ou les détester, cela dépend de toi .


3) Il n’y a pas de fautes seulement, seulement de leçons. La croissance est un processus d’essai et d’erreur, d’expérimentation. Les expériences « ratées » font autant partie du processus que celles qui réussissent.


4) Une leçon sera répétée sous diverses formes jusqu’à ce qu’elle soit apprise. Quand tu l’auras apprise, tu pourras passer à la leçon suivante.


5) Apprendre des leçons ne finit jamais. Si tu es en vie, c’est que tu as des leçons à apprendre.


6) Ce que tu détestes ou aimes chez les autres est le reflet de ce que tu détestes ou aimes chez TOI.Les autres sont essentiellement des miroirs de toi-même.


7) Ce que tu fais de ta« Vie » dépend de toi. Tu as tous les outils, toutes les ressources dont tu as besoin. Le choix t’appartient.


8) Tes réponses sont en toi. Les réponses aux questions de la « Vie » sont en toi. Tout ce qu’il te faut, c’est regarder, écouter et faire confiance.


9) A mesure que tu t’ouvre à cette confiance, tu te souviendras de plus en plus de tout ceci.


Auteur inconnu


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Le test des trois passoires


Socrate avait, dans la Grèce antique, une haute réputation de sagesse.
Quelqu'un vint un jour trouver le grand philosophe et lui dit: "Sais-tu ce que je viens d'apprendre sur ton ami?"


Un instant, répondit Socrate.
Avant que tu me racontes, j'aimerais te faire passer un test, celui des trois passoires.
Les trois passoires?


Mais oui, reprit Socrate. Avant de raconter toutes sortes de choses sur les autres, il est bon de prendre le temps de filtrer ce que l'on aimerait dire.
C'est ce que j'appelle le test des trois passoires.


La première passoire est celle de la vérité.
As-tu vérifié si ce que tu veux me dire est vrai?
Non, j'en ai seulement entendu parler... Très bien.
Tu ne sais donc pas si c'est la vérité.


Essayons de filtrer autrement en utilisant une deuxième passoire, celle de la bonté. Ce que tu veux m'apprendre sur mon ami, est-ce quelque chose de bien?
Ah non, au contraire.
Donc, continua Socrate, tu veux me raconter de mauvaises choses sur lui et tu n'es même pas certain si elles sont vraies.


Tu peux peut-être encore passer le test, car il reste une passoire, celle de l'utilité.
Est-il utile que tu m'apprennes ce que mon ami aurait fait?
Non pas vraiment.


Alors, conclut Socrate, si ce que tu as à me raconter n'est ni vrai, ni bien, ni utile, pourquoi vouloir me le dire!


N’oublions pas d’utiliser le test des trois passoires à chaque fois que nous entendons quelqu’un parler au sujet d’une personne de notre entourage.

 

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Les bruits du silence :


Quatre singes décidèrent de méditer en silence sans parler pendant deux semaines.
A la nuit tombée du premier jour, la bougie commença à vaciller puis elle s’éteignit.
Le premier singe dit :« Oh, non la chandelle est éteinte »
Le second singe dit : « Ne sommes- nous pas supposés ne pas parler ? »
Le troisième singe dit : « Pourquoi tous les deux brisez-vous le silence ? »
Le quatrième singe se mit à rire et dit : « Ha, ha ! je suis le seul qui n’ai pas parlé. »

 

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La parabole de la grenouille


Chers enfants,
Aujourd’hui Grand-Maman va vous raconter la parabole de la grenouille.
Une grenouille vivait dans une cage. Elle était née et avait grandi là. Elle n’était jamais allée nulle part en dehors de la cage. Un jour une autre grenouille qui vivait dans la mare arriva et tomba dans la cage.!!


La grenouille de la cage demanda à la nouvelle venue : « D’où venez–vous ? »
La grenouille de la mare répondit : « Je viens de la mare » la grenouille de la cage questionna : « Est-ce que la mare est grande ?
L’autre répondit : « Elle est très grande ». La grenouille de la cage étira ses pattes et demanda : « Est-ce que votre mare est aussi grande ? », « Elle est bien plus grande » répondit l’autre.


La grenouille de la cage fit un bond d’un côté de la cage à l’autre : « Est-ce aussi grand que ma cage ? » La grenouille de la mare répliqua : « Mon amie, la mare ne peut pas être comparée avec votre cage elle est extrêmement grande »
La grenouille de la cage se mit en colère et dit : « Comment osez-vous parler ainsi de ma cage, vous êtes une menteuse. Il n’existe rien d’aussi grand que ma cage »


Ceci est le cas de chaque homme étroit d’esprit. Assis dans une petite cage, il pense que le monde entier n’est pas plus grand que sa cage.
Est-ce que vous aimez cette histoire ?


Prenez garde de ne pas devenir comme la grenouille de la cage en grandissant. Gardez l’esprit ouvert.
Avec amour,  Votre Grand-maman

 

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ycoeur43.gif  Le bon et le mauvais, la joie et la peine qui semblent différents et opposés sont en réalité les deux faces d’une même pièce. ycoeur43.gif

 

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Le boulanger et le fermier


Un boulanger dans une petite ville de campagne achetait le beurre dont il se servait à un fermier voisin.


Un jour il suspecta que le paquet de beurre ne faisait pas le poids et pendant plusieurs jours il le pesa.
Il avait raison le poids était insuffisant ; il fit arrêter le fermier et au tribunal le juge dit au fermier : « je suppose que vous avez des poids ? »
« Non Votre Honneur »
« Alors comment faites-vous pour peser le beurre que vous vendez ? » demanda le juge.
Le fermier répondit : « C’est facile à expliquer Votre Honneur. J’ai une balance et comme poids je me sers  de la livre de pain que j’achète chez le boulanger.


Action, résonance, réaction.
Tôt ou tard on récolte toujours ce que l’on sème.

 

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Chaque jour bien vécu, fait d’hier un rêve de joie et de chaque lendemain une vision d’espoir.
Réalisez ceci, seul aujourd’hui est la vie.

 

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Sagesse indienne


Un vieil Indien Cherokee racontait la vie à ses petits-enfants...
Il leur dit : " Je ressens un grand tourment.
Dans mon âme se joue présentement une grande bataille.
Deux loups se confrontent.
Un des loups est méchant: il "est" la peur, la colère, l'envie, la peine, Les regrets, l'avidité, l'arrogance, l'apitoiement, la culpabilité,
Les ressentiments, l'infériorité, le mensonge, la compétition, l'orgueil.
L'autre est bon: il "est" la joie, la paix, l'amour, l'espoir, le partage,  la générosité, la vérité, la compassion, la confiance.
La même bataille se joue présentement en vous, en chacun de nous, en fait.
Silencieux, les enfants réfléchissaient...
Puis l'un d'eux dit : " Grand-papa, lequel des loups va gagner " ?
Le vieux Cherokee répondit simplement : " Celui que tu nourris".

 

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Videz votre coupe


Un professeur d’université alla voir un Maître Zen. Pendant que le maître calmement servait le thé, le professeur n’arrêtait pas de parler au sujet du Zen.
Le maître avait rempli la coupe jusqu’à ras bord et continuait encore de verser. Le professeur regardait déborder la tasse et ne pouvant plus se retenir laissa échapper : « C’est trop plein on ne peut pas en mettre plus. »
« Vous êtes comme cette coupe »répliqua le maître, « Comment puis-je vous parler du Zen sans qu’en premier vous ayez vidé votre
coupe. »

 

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L’argent… l’argent….


** Il peut acheter une maison
Mais pas un foyer


** Il peut acheter un lit
Mais pas le sommeil


** Il peut acheter un réveil
Mais pas le temps


**Il peut acheter un livre
Mais pas la connaissance


**Il peur acheter une position
Mais pas le respect


** Il peut acheter un médicament
Mais pas la santé


** Il peut acheter du sang
Mais pas la vie.

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 ycoeur43.gif S’il n’y a pas deux périodes de peine on ne pourra expérimenter le plaisir.
Le plaisir est seulement un intervalle entre deux peines.ycoeur43.gif

 

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L’amie spéciale


Peggy était une des meilleures élèves de sa classe. Elle allait chaque jour à l’école et recevait toujours de bonnes appréciations pour son travail. Elle jouait de la flûte dans l’orchestre de l’école et ne manquait jamais une répétition.


Peggy était très populaire et avait beaucoup d’amies.
Le week-end les filles dormaient à tour de rôle chez l’une ou l’autre. Parfois les Maman faisaient des pizzas ou les emmenaient promener. Elles passaient de nombreux moments ensemble.


La nouvelle année scolaire venait juste de commencer. Elles étaient en 5° et il y avait une nouvelle fille dans leur classe.
Peggy pensa : « Cette fille vient juste d’emménager dans la ville et je me demande où elle habite ? » Comme elle se posait ces questions Peggy remarqua que la fille boitait fortement.
Elle était très silencieuse et se tenait à l’écart. Chacun semblait éviter de l’approcher, personne ne voulait lui parler.


Au repas alors que Peggy était avec ses amies elles commencèrent à chuchoter au sujet de cette personne qu'elles ne connaissaient pas. Elles parlaient à voix basses et à la fin Megane dit : « Regardez cette nouvelle fille elle doit être arriérée ».
Quelques unes pouffèrent de rire et Caroline répondit : « Ouais, elle semble réellement bizarre. »
Cindy grimaça : « Peut-être qu’il y a quelque chose qui ne va pas dans sa famille, je ne désire pas me trouver à côté d’elle et je n’ai pas envie qu’elle fasse partie de notre groupe. »
« Ouais, c’est vrai » toutes les filles étaient d’accord pour que la nouvelle ne soit pas acceptée dans leur groupe.


Peggy n’était d’accord avec cette décision ; elle pensait que peut-être elles avaient été toutes trop méchantes.
Le deuxième jour ,elles étaient toutes en classe; Megane l’amie de Peggy s’assit à son bureau et mit ses pieds dans l’allée centrale au moment où, Sarah, la nouvelle arrivait en boitant. Sarah trébucha sur les pieds de Megane et tomba au sol entre les bureaux.
Peggy regardait de l’autre côté de la classe et comme personne n’aidait Sarah, celle ci se releva lentement, butta sur son bureau les larmes aux yeux et s’assis sans mot dire.


Le professeur arriva rapidement près de Sarah et lui demanda : « Sarah comment allez-vous ? Etes-vous blessée ? »
Sarah, se mordant les lèvres, sans regarder, dit très calmement : « Non je suis ok, merci Mademoiselle.» et le professeur continua d’expliquer ce qu’elle avait commencé.
Au repas dans la cafétéria, les amies de Peggy à nouveau furent méchantes et critiques au sujet de Sarah, cette fois-ci elles élevaient la voix et Peggy était de plus en plus gênée de cette situation.
Sarah était assise toute seule à une table suffisamment près pour entendre. Comme les commentaires négatifs des filles continuaient, Sarah lentement se leva et sortit de la cafétéria semblant très malheureuse.
Le comportement du groupe continua encore quelques jours. A la fin de la semaine elles programmaient une soirée pour vendredi soir chez Megane; Peggy hésitait.


D’habitude elles restaient pour jouer à toutes sortes de jeux et manger des chips. Parfois elles regardaient une vidéo ; il y avait toujours beaucoup de fous-rires. Mais maintenant elle n’était plus sûre d’avoir envie d’y aller.
Elle était très triste de la façon dont le groupe traitait la nouvelle fille, elles n’avaient pas envie de la connaître.
Soudainement, elle sut ce qu’elle devait faire. Le lendemain matin elle arriva plus tôt que d’habitude. Elle attendit devant l’école jusqu’à ce qu’elle vit arriver Sarah.


Elle semblait marcher plus lentement que d’habitude, la tête et les épaules baissées et paraissait découragée.
Comme Sarah s’approchait, Peggy marcha à sa rencontre. Peggy s’arrêta devant Sarah qui instantanément sembla surprise et dit : « Hé, je suis Peggy, je suis dans ta classe. »
« Oui, je t’ai vue ; je suis Sarah » répliqua-t-elle d’une voix sourde.
« Est-ce que je peux entrer en classe avec toi ? » demanda Peggy
« Oui si tu veux » dit Sarah avec une hésitation dans la voix.
Comme elles commençaient à marcher ensemble.
Peggy dit gentiment : « Je connais quelques-unes des filles, ce qu’elles ont dit et fait était méchant. Je suis réellement très peinée que tu ais été traitée de cette façon Je t’ai vue seule au repas ; est-ce que je pourrai m’asseoir près de toi aujourd’hui ? »


Tout en parlant Peggy remarquait que Sarah avait de beaux yeux bleus.
Peggy n’avait jamais vu Sarah sourire ,elle en fût très contente.
A l’heure du repas Megane, ignorant Sarah, dit à Peggy : « Pourquoi t’assieds-tu ici ? Je pense que tu devrais venir manger avec nous ; nous sommes tes amies. »
« Je mange avec ma nouvelle amie. » répondit Peggy. « Mais nous serions heureuses si vous vous joignez à nous, n’est-ce pas Sarah ? »Sans répondre Megane se retourna et partit.
Après l’école Peggy et Sarah repartirent ensemble.


Peu après son retour le téléphone de Peggy commença à sonner. Chacune de ses amies l’appelait voulant savoir ce qu’elle faisait avec cette fille si étrange.
« Sarah n’est pas étrange. Elle a eu une paralysie cérébrale. A la naissance son cerveau n’a pas été suffisamment oxygéné. Elle ne peut changer son allure ni son langage mais elle est réellement très gentille. Elle aime les mêmes choses que nous. Elles aime les surprises parties, les pizzas et les jeux. Comme elle a besoin d’avoir des amies ; je pourrais vous la présenter si vous le voulez. »
Le vendredi matin sur le chemin de l’école Peggy rencontra Sarah à nouveau. Elles firent la route ensemble et se donnèrent rendez-vous à la cafétéria pour le repas.
Comme Peggy et Sarah mangeaient ensemble, une à une les autres filles les rejoignirent. Peggy présenta chacune à Sarah. Elles firent toutes ensemble un bon repas parlant et riant.
Après l’école, Megane vit Sarah partir et courut vers elle : « Il y a une partie ce soir à la maison ; veux-tu venir ? Cela commence à 6 h 30. Si tu veux demande la permission à ta Maman qui pourra téléphoner à Maman qui lui expliquera ce que nous faisons. »
Sarah regardait Megane avec un grand sourire : « C’est avec plaisir. Merci pour l’invitation »


Questions:
1) Quel nom pourrait-on donner à cette histoire?
2) Qu’aiment faire Peggy et ses amies pour se distraire ?
3) Qu’elles bonnes valeurs et qualités a Peggy ?
4) Pourquoi les amies de Peggy se moquaient de Sarah ?
5) Pourquoi Peggy n’aimait pas la façon dont ses amies traitaient Sarah ?
6) Que décide  de faire Peggy?
7) Que décident de faire les amies de Peggy au sujet de Sarah?
8) Quels sont vos sentiments lorsque vous entendez cette histoire ?
9) Que signifie cette histoire pour vous ?


Activité de groupe:
Les enfants par groupe de quatre. Chaque enfant doit parler à chaque autre membre du groupe et lui dire quelque chose de positif au sujet de sa personne.
Exemple : Tu as de jolis yeux, tu es gentil avec les autres…..

 

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Les gros cailloux


Un jour, un vieux professeur de l'École nationale d'administration publique (ENAP) fut engagé pour donner une formation sur la planification efficace de son temps à un groupe d'une dizaine de dirigeants de grosses compagnies nord-américaines. Ce cours constituait l'un des cinq ateliers de leur journée de formation. Le vieux professeur n'avait donc qu'une heure pour "passer sa matière".


Debout, devant ce groupe d'élite (qui était prêt à noter tout ce que l'expert allait enseigner), le vieux professeur les regarda un par un, lentement, puis leur dit: "Nous allons réaliser une expérience".
De dessous la table qui le séparait de ses élèves, le vieux professeur sortit un immense pot Masson d'un gallon (pot de verre de plus de 4 litres) qu'il posa délicatement en face de lui. Ensuite, il sortit environ une douzaine de cailloux à peu près gros comme des balles de tennis et les plaça délicatement, un par un, dans le grand pot. Lorsque le pot fut rempli jusqu'au bord et qu'il fut impossible d'y ajouter un caillou de plus, il leva lentement les yeux vers ses élèves et leur demanda: "Est-ce que ce pot est plein?". Tous répondirent: "Oui". Il attendit quelques secondes et ajouta: "Vraiment?".


Alors, il se pencha de nouveau et sortit de sous la table un récipient rempli de gravier. Avec minutie, il versa ce gravier sur les gros cailloux puis brassa légèrement le pot. Les morceaux de gravier s'infiltrèrent entre les cailloux... jusqu'au fond du pot. Le vieux prof leva à nouveau les yeux vers son auditoire et redemanda: "Est-ce que ce pot est plein?". Cette fois, ses brillants élèves commençaient à comprendre son manège. L'un d'eux répondit: "Probablement pas!". "Bien!" répondit le vieux professeur.


Il se pencha de nouveau et cette fois, sortit de sous la table un seau de sable. Avec attention, il versa le sable dans le pot. Le sable alla remplir les espaces entre les gros cailloux et le gravier. Encore une fois, il demanda: "Est-ce que ce pot est plein?". Cette fois, sans hésiter et en chœur, les brillants élèves répondirent: "Non!". "Bien!" répondit le vieux professeur.


Et comme s'y attendaient ses prestigieux élèves, il prit le pichet d'eau qui était sur la table et remplit le pot jusqu'à ras bord. Le vieux prof leva alors les yeux vers son groupe et demanda: "Quelle grande vérité nous démontre cette expérience?"
Pas fou, le plus audacieux des élèves, songeant au sujet de ce cours, répondit: "Cela démontre que même lorsque l'on croit que notre agenda est complètement rempli, si on le veut vraiment, on peut y ajouter plus de rendez-vous, plus de choses à faire".


"Non" répondit le vieux professeur. "Ce n'est pas cela. La grande vérité que nous démontre cette expérience est la suivante: si on ne met pas les gros cailloux en premier dans le pot, on ne pourra jamais les faire entrer tous, ensuite". Il y eu un profond silence, chacun prenant conscience de l'évidence de ces propos.


Le vieux professeur leur dit alors: "Quels sont les gros cailloux dans votre vie?"
"Votre santé?" "Votre famille?" "Vos ami(e)s?" "Réaliser vos rêves?" "Faire ce que vous aimez?" "Apprendre?" "Défendre une cause?" "Relaxer?" "Prendre le temps....?" "Ou... toute autre chose?"


"Ce qu'il faut retenir, c'est l'importance de mettre ses GROS CAILLOUX en premier dans sa vie, sinon on risque de ne pas réussir... sa vie. Si on donne la priorité aux peccadilles (le gravier, le sable), on remplira sa vie de peccadilles et on n'aura plus suffisamment de temps précieux à consacrer aux éléments importants de sa vie.


Alors n'oubliez pas de vous poser à vous-même la question: "Quels sont les GROS CAILLOUX dans ma vie?"
Ensuite, mettez-les en premier dans votre pot  (vie)"
D'un geste amical de la main, le vieux professeur salua son auditoire et lentement quitta la salle.

 

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Tembo l’éléphant

Conte africain


Il y a de cela bien longtemps vivait un éléphant nommé Tembo. Il paraissait être comme tous les autres éléphants. Il était gris avec de grandes oreilles, quatre gros pieds, une courte queue et un nez épais. A cette époque les éléphants n’avaient pas une longue trompe ; ils avaient juste un nez court épais !


Mais Tembo était différent par le fait qu’il était très curieux. Il voulait toujours tout connaître. Tout le long de la journée il posait des questions.
Un jour Tembo alla voir son oncle Pavian, le singe qui était assis sous un palmier mangeant des noix de coco . « Hello ! oncle Pavian » cria Tembo. “qu’a eu le crocodile pour dîner ? »
« Oh ! tu m’ennuies avec toutes tes questions. » Dit oncle Pavian d’une voix fatiguée.
« Je voulais juste savoir ce que le crocodile avait mangé pour dîner. »Persistait Tembo.
Pavian ne répondit pas, mais soudain jeta une noix de coco à la tête de Tembo.
« Ouch ! » Tembo criait, se frottant la tête tristement. « Personne ne veut me dire ce que le crocodile a mangé pour dîner. »


Soudain il eu une idée : « Je vais aller rendre visite au crocodile et je le lui demanderai personnellement. »
Tembo courut dans la jungle jusqu’à la Grande Rivière. Il avança lentement pendant une heure jusqu’à ce qu’il réalise qu’il était perdu. Il n’y avait personne aux alentours excepté les oiseaux chantant en haut des arbres. Tembo se sentait très seul et fût vite effrayé ; mais il continuait d’avancer parce qu’il voulait trouver la réponse à sa question.


A la fin il rencontra un serpent. Merci de trouver enfin quelqu’un pour demander mon chemin, Tembo dit poliment : « Excusez-moi, Mademoiselle Serpent pouvez–vous me dire où se trouve la Grande Rivière ? »
Mademoiselle serpent se dressa en arrière en sifflant : « Sssss….Ne pouviez-vous pas voir que je dormais ! La rivière est juste là tout droit »
Tembo courut à travers les buissons et là devant lui il vit la Grande Rivière. Il courut joyeusement et se tenait sur la berge fixant l’eau profonde. Alors il vit quelque chose qui réellement l’effraya ; une longue tête verte avec une mâchoire pleine de dents blanches pointues.


Les genoux de Tembo s’entre-cognaient l’un contre l’autre. Se tenant aussi droit qu’il le pouvait, il fit un pas en arrière et demanda très poliment : « Excusez-moi Monsieur ! Savez-vous où je pourrais trouver le crocodile ? »
« Oui ! » Répondit la bouche verte s’ouvrant très large : « Il est là devant vous, je suis le crocodile. »
Tembo était encore plus effrayé, mais il voulait connaître la réponse à sa question, aussi il demanda bravement : « Je voudrais juste vous demander ce que vous avez mangé pour dîner, Monsieur. »
Le crocodile rit méchamment et nagea près de Tembo : « Bien je peux vous le dire, mais vous devez vous rapprocher de moi ; je ne veux pas que quelqu’un d’autre l’entende. Venez un peu plus près…. encore un peu…. plus près … Non, personne n’a besoin de savoir…Ce que je mangerai : un petit éléphant pour dîner aujourd’hui ! »


Que pensez-vous qu’il arriva ? Le crocodile attrapa l’épais nez de Tembo et le tenait avec ses dents pointues. Tembo essayait de s’éloigner mais le crocodile le ramenait. Tembo tirait et le crocodile tirait. Le grand crocodile était plus fort que le petit Tembo.
Luckily, Mademoiselle Serpent entendait les gémissements de souffrance de Tembo et arriva à temps pour aider le petit éléphant. Mademoiselle Serpent s’accrochant elle-même au ventre de Tembo se cramponnait à un arbre. Le crocodile tirait ; Tembo et le serpent tiraient…. de plus en plus fort…..
Soudain le crocodile lâcha et parti en nageant très en colère.


Tembo était libre. Il sautait de joie… jusqu’à ce qu’il vit son reflet dans l’eau. Le nez épais de Tembo avait grandi en un long, long nez, comme un tronc d’arbre.
Tembo fondit en larmes : « Je ne pourrai jamais retourner à la maison comme ceci ; tout le monde se moquera de moi ! »


Le serpent regarda le nez de près : « vous devriez être capable de faire beaucoup de choses avec ce nez en trompe » dit-elle gentiment : « vous devriez être capable d’attraper les feuilles tout en haut de l’arbre. Il vous est possible de vous doucher le dos, vous pouvez soulever de lourdes choses et aussi de trompeter avec votre trompe. Cette trompe est plus pratique qu’un petit nez épais. »


Tembo retourna chez lui avec le sourire. Les autres éléphants rire quand ils le virent, mais Tembo leur montra tout ce qu’il pouvait faire avec sa trompe et tous désirèrent en avoir une aussi.
Le lendemain tous les éléphants allèrent à la Grande Rivière dans la jungle. L’un après l’autre ils appelèrent le crocodile pour qu’il les attrape par leur nez court. Le soir tous les éléphants avaient une longue trompe. Ils étaient tous heureux de tirer leur trompe et de jouer
avec. Et savez-vous ils barrirent tout au long de la nuit !


Questions:
1) Qui était Tembo ?
2) Qu’avaient de différent les éléphants à cette époque de ce qu’ils sont maintenant ?
3) Qu’est-ce que le crocodile essaya de faire à Tembo ?
4) Comment le crocodile les aida à la fin ?
5) Quelles bonnes qualités avait Tembo ?
6) Pourquoi l’oncle Pavian était-il de mauvaise humeur ?
7) Quelles bonnes qualités avait Mademoiselle Serpent ?

 

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Chaque jour bien vécu, fait d’hier un rêve de joie et de chaque lendemain une vision d’espoir. Réalisez ceci, seul aujourd’hui est la vie.

 

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La peau de banane et le bon citoyen


Il était une fois une peau de banane qui traînait par terre, au beau milieu d’un trottoir. Tout le monde sait qu’une peau de banane sur le sol représente un danger, si l’on marche dessus sans la voir, on peut glisser,tomber, se faire très mal ou même une fracture.


Quatre petits garçons vont passer devant, quel est celui d’après vous qui agira en bon citoyen ?
Le premier passe et la regarde avec indifférence.
Le deuxième passe en chantonnant et fait semblant de ne pas la voir.
Le troisième la remarque et dit à son camarade « C’est dangereux cette peau de banane, ramasse-la »
Le quatrième la ramasse sans rien dire et la jette à la poubelle.


Lequel de ces enfants est-tu ?

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Qu’elle est la vraie richesse ?
Ou
La légende de Langarrow


(Légende de Cornouaille)


Il y a des centaines d’années sur la côte Nord de la Cornouaille était une petite ville appelée Langarrow. Elle avait une position privilégiée dans une vallée abritée avec son petit port et une grande plage de sable ; le sol était fertile et le climat idyllique c’était un endroit de paix, de grande beauté.


Les habitants se levaient de bonne heure chaque jour et menaient une vie saine. Avant que les premiers rayons du soleil levant aient rougi et embrasé le ciel, tous les membres de la famille avaient fait leur toilette, dit ensemble leur prière matinale et chacun était prêt pour le travail de la journée dans les champs, le jardin, la maison ou l’école.
Parfois ils rendaient visite dans les villages voisins, situés sur la lande ou dans des étroites criques rocheuses ; ils leurs apportaient des fruits et des légumes de leur abondante récolte. La plupart des villageois étaient reconnaissants de leur générosité mais certains étaient envieux du bonheur des citadins dont les jardins étaient si verts.


Un jour des étrangers arrivèrent à Langarrow et à la consternation des habitants ils annoncèrent que leur sous-sol renfermait une grande richesse de cuivre et d’étain. Au début personne ne les croyait, quelques-uns uns se moquèrent, mais bientôt, quelques âmes curieuses commencèrent à creuser, juste pour voir si les étrangers avaient raison ! Bientôt la moitié de la ville les imitèrent dans l’espoir de découvrir un trésor dans le sous-sol. La pensée de gagner facilement une fortune chemina comme une tempête dans le cœur de la population. Ils commencèrent à abandonner leurs champs et leurs jardins et au lieu de faire des semences comme ils l’avaient fait depuis toujours, ils creusèrent le sol sans aucune précaution pour les plantes et les animaux qui vivaient là.


Bientôt, ils découvrirent par eux-mêmes qu’il y avait du cuivre et de l’étain en grande abondance. Ils apprirent à l’extraire de la roche, la vente leur procurait de l’argent pour acheter de la nourriture et aussi beaucoup d’autres choses. La ville grandissait, devenait de plus en plus prospère et bientôt les pauvres gens des autres villages commencèrent à venir en masse et à revendiquer leur part de la nouvelle richesse. Rapidement, les habitants de Langarrow réalisèrent que les villageois acceptaient de travailler dans les mines contre un salaire pendant que les propriétaires gardaient une grande part du bénéfice pour eux-mêmes. Ils se firent construire de belles villas et comme ils avaient peu de travail ils passaient de plus en plus de temps en distractions frivoles avec leurs amis. Peu de gens maintenant menaient une vie saine en harmonie avec la nature.


La réputation de Langarrow continuait à grandir, de toute l’Angleterre arrivaient des chercheurs de fortune, ainsi que des mendiants, des romanichels, des joueurs, des ivrognes et des voleurs. Bientôt les rues furent pleines de démarcheurs, d’infirmes, de bagarreurs et de pique-pockets.
La paix de l’ancienne ville était partie. Les quelques personnes raisonnables qui restaient, fuirent de désespoir sur les collines où elles continuèrent leur vie paisible en harmonie avec la nature, appréciant la douceur de l’eau qui descendait des collines et leur récolte suffisante de légumes et de fruits qui provenait du jardin autour de leur maisonnette. La vie était plus dure qu’avant, à Langarrow, mais ils avaient une bonne santé de l’esprit et du corps et ils vécurent jusqu’à un grand âge.


Pendant ce temps, la vieille église de la ville restait abandonnée, envahie par les ronces, pendant que les auberges et les tavernes étaient pleines à craquer chaque nuit et une partie de la journée.
Alors, une terrible nuit, pendant que la population était totalement absorbée dans une beuverie, survint un fort vent venu de la mer, comme il n’y en avait jamais eu auparavant. Le vent souffla toute la nuit et apporta avec lui le sable de la plage sur de nombreux kilomètres.
Bientôt les rues furent pleines de sable sur une hauteur de la taille d’un homme, le vent continuait à souffler. Le matin la tornade avait apporté du sable jusqu’en haut des fenêtres, la population était emprisonnée. Le vent continua à souffler…souffler… souffler…Tout le jour et une autre nuit il souffla.
Le troisième jour, le vent s’arrêta. Lorsque les visiteurs arrivèrent en haut de la vallée sur le chemin de Langarrow, tout ce qu’ils purent voir et regarder leur apparut comme une immense dune de sable fin sans aucune maison.
Depuis ce jour il n’a plus jamais été trouvé trace de l’ancienne ville de Langarrow ni des personnes qui étaient là pendant cette nuit fatale.

 

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Le roi et le ministre


Carole Alderman


Il y avait une fois un roi qui avait un sage ministre qui le conseillait au sujet de toutes choses. Le roi appréciait beaucoup ses conseils sauf lorsque le ministre lui répétait : « Tout ce qui nous arrive est pour un bien » Le roi pensait que ceci ne pouvait pas être toujours vrai.


Un jour qu’ils se promenaient tous les deux, ils passèrent devant un fermier qui coupait la canne à sucre avec une telle dextérité et un tel enthousiasme qu’ils s’arrêtèrent pour le regarder.
Le roi qui s’ennuyait un peu pensa que ce serait amusant d’essayer lui-même, il demanda au fermier de lui donner la machette. La lame était très coupante et le fermier hésitait à lui donner, mais le roi insista. Il ne voulut pas non plus écouter les arguments de son ministre.
Prenant la machette, le roi commença à couper la canne à sucre très prudemment au début, mais comme il attrapait la cadence il regarda son ministre.


« Vous voyez ce n’est pas si difficile » dit le roi en riant. Comme il fit moins attention il coupa accidentellement un de ses doigts.
«Aaaa… ! » criait-il de douleur. Les deux servantes qui les accompagnaient accoururent pour l’aider. Elles lui bandèrent la main, mais le doigt était perdu.
« Quelle chose terrible est arrivée ! » se plaignait le malheureux roi.
« Votre Altesse cela sera un jour pour votre bien » répondit le ministre.


Le roi en colère de la perte de sa main, pensa qu’il ne pouvait garder plus longtemps un tel ministre et ordonna à ses serviteurs de l’arrêter. Il leur dit de prendre le ministre et de le jeter dans le trou à côté, avec seulement du pain et de l’eau pour vivre. Le roi déciderait quoi faire de lui, dans quelques jours, lorsqu’il aurait moins de douleurs.
« Je lui apprendrai ce qui est bon ou pas » pensait le roi, tandis qu’il retournait seul à son palais.
L’accident l’avait retardé et on était à la tombée de la nuit. Une minute plus tard, le roi fut lui-même arrêté par des étrangers qui venaient du royaume voisin. Ils avaient l’habitude d’employer leurs prisonniers comme esclaves et ils recherchaient un esclave parfait, pour offrir à leur reine, à l’occasion de son anniversaire. Ils pensaient que le roi serait un bon spécimen.
Le roi était si effrayé qu’il en oubliait la douleur de sa main. Ils lui firent mettre pieds à terre, ils lui retirèrent ses élégants vêtements et ils l’examinèrent soigneusement. Quand ils virent qu’il lui manquait un doigt les étrangers furent déçus. Ils voulaient un cadeau parfait, pour l’anniversaire de leur reine, aussi ils le laissèrent attaché à un arbre pendant qu’ils cherchaient quelqu’un d’autre.
Une demi-heure plus tard le pauvre roi fût rassuré, de voir revenir les deux serviteurs qui s’étaient occupés du ministre. Ils le délivrèrent rapidement, lui donnèrent une cape car il tremblait de froid et ils retournèrent vite au palais.


Le jour suivant, le roi se sentait mieux après une bonne nuit, il se rappelait son aventure de la veille et réalisa que grâce à la perte de son doigt, il avait retrouvé la liberté. Cet accident avait été pour un bien. Soudainement il se souvint de son ministre laissé dans le trou et il envoya un serviteur le chercher.
Lorsque le ministre fut de retour, il lui raconta son histoire et il s’excusa d’avoir été si incrédule. Cependant, il demanda au ministre, s’il avait apprit quelque chose de son expérience dans le trou.
« Votre Altesse » répliqua le ministre « en étant dans le trou j’ai évité d’être capturé par les étrangers. Grâce à la décision de Votre Altesse de m’arrêter je suis en vie et libre »
« Je suis heureuxd’avoir un ministre et ami si sage » répondit le roi en souriant.

 

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Le fermier optimiste


Il était une fois un fermier, qui voyait quelque chose de bon dans tout ce qui lui arrivait.
Un été, il y eut une terrible sécheresse; il ne pleuvait plus depuis plusieurs semaines, ses pâtures avaient bruni et les semences commençaient à se flétrir. Même la rivière s’asséchait.


Un  voisin sympathique vint lui rendre visite pour lui remonter le moral, mais à sa surprise le fermier sifflotait joyeusement dans sa grange. Il accueillit son voisin en disant avec un sourire « Venez voir mon champ de maïs »
Il emmena son voisin derrière sa grange, où un marais rendait la terre inutilisable. Mais la sécheresse avait asséché le marais et la terre enrichie de nutriments providentiels avaient donné un luxuriant champ de maïs. Les grandes tiges ondulaient gentiment dans la brise estivale et les abeilles bourdonnaient..


«Jamais rien n’avait poussé avant la sécheresse, maintenant j’ai gagné cinq hectares de maÏs » dit le fermier avec amour propre.

 

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J’ai fait mon devoir !


Il était une fois dans la forêt, un chasseur qui était poursuivi par un tigre, lorsqu’il se sentit fatigué, il grimpa dans un arbre. Or, il y avait déjà un ours assis au sommet de cet arbre.


Le tigre ne pouvant grimper, se mit à attendre sous l’arbre. Comme il avait très faim, il voulait dévorer le chasseur. Il demanda alors, à l’ours, de pousser le chasseur en bas, afin qu’il puisse le tuer et apaiser sa faim.
Mais l’ours refusa, en disant que le chasseur était son invité et que cela était de son devoir moral d’offrir l’hospitalité aux invités.


Le tigre continua d’attendre sous l’arbre. Après quelque temps, l’ours commença à somnoler. Constatant cela, le tigre s’adressa alors au chasseur : « Ô ! homme, j’ai très faim et cela n’a pas d’importance, si je mange l’ours à votre place. Je m’en irai une fois ma faim rassasiée, ainsi, poussez-le en bas sans délai. Je le mangerai et vous épargnerai »
L’homme, qui n’avait pas la moralité de l’ours, pensa qu’il pouvait échapper aux griffes du tigre, en lui offrant l’ours comme appât, ainsi il commit l’acte ingrat, de pousser l’ours en bas. Par bonheur, l’ours en tombant, se rattrapa à une branche, remonta et échappa au tigre.


Alors le tigre dit « Ô ! ours, vous ne devriez jamais faire confiance aux êtres humains. Ce chasseur a essayé de vous faire du mal, bien que vous ayez été assez gentil pour lui offrir asile et protection. Ainsi sans plus attendre, poussez en bas ce misérable ingrat, que je le dévore. »
Mais l’ours lui répondit : « J’ai fait mon devoir.
Chacun doit affronter les conséquences de ses propres actions.
Je ne lui ferais pas de mal, simplement parce qu’il a essayé de m’en faire ! »

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Le mal est le mal même si tout le monde le fait.
Le bien est le bien même si personne ne le fait. 

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Assumons la responsabilité de nos erreurs


--Madame Durand, qui est institutrice, rencontre la maman d’une de ses élèves : «  Bonjour Madame Dupont, je suis heureuse de voir que vous êtes sortie de l’hôpital. »
--Madame Dupont étonnée lui dit : «  Je ne comprends pas, pourquoi vous me dites cela ? »
--Mme Durand: «  Mais c’est Carole, votre fille, qui m’a dit hier qu’elle n’avait pas fait son devoir, car elle avait dû s’occuper de sa petite sœur parce que vous aviez été hospitalisée en urgence. »
--Mme Dupont : «  Je ne suis pas allée à l’hôpital ! Pourquoi a-t-elle raconté cela ? »


--Rentrée à la maison, Mme Dupont demande à sa fille : «  Pourquoi as-tu dit à ton institutrice que tu n’avais pas fait ton devoir parce que j’étais à l’hôpital ? »
--Carole : «  Mais Maman, j’ai fait comme toi ! L’autre jour, tu as oublié de m’emmener à ma séance chez le kiné et après tu lui as dit que c’est parce que j’avais été malade. Moi hier, j’avais oublié de faire mon devoir. »
--Mme Dupont : «  Ah oui ! Je réalise mon erreur; j’aurais dû assumer la responsabilité de mon oubli, m’excuser, au lieu de raconter un mensonge et en plus, je t’ai montré le mauvais exemple.
Demain nous irons voir ta maîtresse, je lui expliquerai que je suis responsable de ton mensonge, et toi, tu t’excuseras de l’oubli de ton devoir.


Que cette expérience nous serve de leçon à toutes les deux !

 

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Date de création : 13/03/2007 @ 11:15
Dernière modification : 06/05/2008 @ 15:08
Catégorie : C.R.I.-E.V.H.
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Pensée du jour
 
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L’homme doit toujours avancer vers la force ; il ne devrait pas se réfugier dans le mensonge, la méchanceté et la malhonnêteté qui sont les caractéristiques fondamentales de la lâcheté. Cette lâcheté est née de l’acceptation d’une image fausse et inférieure de nous-même. Vous pensez que vous êtes l’enveloppe, la couche extérieure, mais vous êtes en réalité le noyau, le cœur. Cette fausse identification est l’erreur fondamentale. Tout effort spirituel doit être dirigé vers la suppression de l’enveloppe et la révélation du noyau central. Aussi longtemps que vous dites « Je suis Untel », vous êtes obligé d’avoir peur, mais une fois que vous dites et éprouvez « Je suis Brahman », vous obtenez une force invincible.
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