Texte à méditer :  

Vous ne pouvez pas toujours être obligeant, mais vous pouvez toujours parler obligeamment.   


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C.R.I.-E.V.H. - n°07 2006 1° partie

 

 

CRI-EVH n°7

1ère partie

 

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La boisson


À la dernière minute, je me suis dépêchée d’aller au supermarché pour faire mes achats de Noël.
Quand j'ai vu tout le monde qu'il y avait, je me suis mise à maugréer.

«Je vais passer un temps interminable ici et j'ai encore tant de choses à faire. »
Noël commence vraiment à devenir une corvée.
Ce serait tellement bien de me coucher et de me réveiller seulement après...

Je me suis frayé un chemin jusqu'au rayon des jouets. Je me demandais: « Les enfants joueront-ils vraiment avec? »
Dans l'allée des jouets, je remarque un petit bonhomme d'environ cinq ans qui tient une jolie poupée contre lui.
Il n'arrête pas de lui caresser les cheveux et de la serrer doucement contre lui.
Je me demande à qui est destinée la poupée.

Puis le petit garçon se retourne vers la dame près de lui: « Ma tante, es-tu certaine que je n'ai pas assez de sous? »
La dame lui répond avec un peu d'impatience: « Tu le sais que tu n'as pas assez de sous pour l'acheter. »
Puis sa tante lui demande de rester là, de l'attendre quelques minutes et elle part rapidement.
Le petit garçon tient toujours la poupée dans ses bras.


Finalement, je me dirige vers lui et lui demande à qui il veut donner la poupée.
« C'est la poupée que ma petite sœur désirait avoir plus que tout pour Noël.
Elle était sûre que le Père-Noël la lui apporterait. »
Je lui dis alors qu'il allait peut-être lui apporter.


Il me répond tristement:
« Non, le Père-Noël ne peut pas aller là où ma petite sœur se trouve maintenant...
Il faut que je donne la poupée à ma maman pour qu'elle lui apporte. »
Il a les yeux tellement tristes en disant cela.
« Elle est partie rejoindre Jésus. Papa dit que maman va aller retrouver Jésus bientôt elle aussi, alors j'ai pensé qu'elle pourrait prendre la poupée avec elle et la donner à ma petite sœur. »


Mon cœur s'arrête presque de battre.
Le petit garçon lève les yeux vers moi et me dit:
« J'ai dit à papa de dire à maman de ne pas partir tout de suite. Je lui ai demandé d'attendre que je revienne du magasin. »
Puis il me montre une photo de lui, prise dans le magasin, sur laquelle il tient la poupée en me disant:
« Je veux que maman emporte aussi cette photo avec elle, ainsi, elle ne m'oubliera pas. J'aime ma maman et j'aimerais qu'elle ne me quitte pas, mais papa dit qu'il faut qu'elle aille avec ma petite sœur. »

Puis il baisse la tête et reste silencieux.
Je prends de l’argent dans mon sac à mains et demande au petit garçon:
« Et si on recomptait tes sous une dernière fois pour voir? »
« D'accord » dit-il. « Il faut que j'en aie assez. »

Je glisse mon argent avec le sien et nous commençons à compter.
Il y en a amplement assez pour la poupée et même plus. Doucement, le petit garçon murmure: « Merci Jésus pour m'avoir donné assez de sous. »
Puis il me regarde et dit:
« J'avais demandé à Jésus de s'arranger pour que j'aie assez de sous pour acheter cette poupée afin que ma maman puisse l'apporter à ma sœur.
Il a entendu ma prière, je voulais aussi avoir assez de sous pour acheter une rose blanche à ma maman mais je n'osais pas Lui demander.

Il m'a donné assez de sous pour acheter la poupée et la rose blanche.
Vous savez, ma maman aime tellement les roses blanches. »
Quelques minutes plus tard, sa tante revient et je m'éloigne en poussant mon caddy.
Je termine mes achats dans un état d'esprit complètement différent de celui dans lequel j’avais commencé.
Je n'arrive pas à oublier le petit garçon.

Puis, je me rappelle un article paru dans le journal quelques jours auparavant qui parlait d'un conducteur en état d'ivresse qui avait heurté une voiture dans laquelle se trouvait une jeune femme et sa fille.
La petite fille était morte sur le coup et la mère gravement blessée.
La famille devait décider s'ils acceptaient qu’on la débranche du respirateur.
Était-ce la famille de ce petit garçon?


Deux jours plus tard, je lis dans le journal que la jeune femme est morte.
Je ne peux m'empêcher d'aller acheter un bouquet de roses blanches et de me rendre au funérarium où est exposée la jeune femme.
Elle est là, tenant une jolie rose blanche dans sa main, avec la poupée et la photo du petit garçon dans le magasin.
Je quitte l’endroit en pleurant, sentant que ma vie est changée pour toujours.

L'amour que ce petit garçon éprouvait pour sa maman et sa sœur, était extraordinaire et en une fraction de seconde, un conducteur ivre lui avait tout enlevé.

 

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Hélène Keller et Annie Sullivan


Hélène Keller est née en 1880 en Alabama, aux USA, elle était la fille d’un rédacteur de journal. En1882 à l’âge de 19 mois elle attrapa une fièvre qui la rendit aveugle, sourde et incapable de parler. Elle était alors plongée dans un monde sombre où elle ne pouvait plus voir ni entendre.

Privée des moyens normaux pour étudier, Hélène commença bientôt à explorer le monde en se servant de ses autres sens. Elle suivait sa mère partout où elle allait, en tenant le bas de sa jupe. Elle touchait et sentait tout ce qu’elle rencontrait et tâtait les mains des autres personnes pour voir ce qu’elles étaient en train de faire. Elle imitait leurs gestes et bientôt elle fût capable de faire certaines choses elle-même, comme traire les vaches et pétrir la pâte. Elle apprit même à reconnaître les gens en tâtant leur visage ou leurs vêtements. Elle pouvait aussi dire où elle était dans le jardin en reconnaissant les différentes senteurs des plantes et la sensation du sol sous ses pieds.

A l’âge de sept ans elle avait inventé soixante signes différents  avec lesquels elle pouvait « parler » à sa famille. Si elle désirait du pain, par exemple, elle faisait semblant de couper une miche de pain et de beurrer les tartines. Si elle désirait une glace elle entourait les bras autour d’elle-même et faisant semblant de frissonner. Ainsi grâce à ses efforts personnels elle commençait à rendre logique ce monde confus et étranger.

Bientôt elle commença à apprendre à communiquer. Elle remarqua que les autres personnes se servaient de leur bouche et de leur gorge pour communiquer. Elle réalisa qu’elles utilisaient le son. Parfois elle se tenait entre deux personnes et touchait leurs lèvres. Bien sûr elle ne pouvait pas comprendre ce qu’elles disaient et elle-même ne pouvait émettre aucun son significatif. La frustration de son incapacité à faire comprendre correctement ses paroles augmenta à un tel point qu’elle devint sauvage et indisciplinée. A l’âge de sept ans, ses parents engagèrent un professeur pour Hélène. Âgée de vingt-cinq ans Annie Sullivan venait d’un milieu pauvre et avait été elle-même aveugle jusqu’à la réussite de deux opérations qui lui redonnèrent la vue, elle avait de ce fait, une bonne compréhension du monde isolé qu’Hélène habitait et c’est pour cela qu’elle désirait se consacrer fortement à cette nouvelle tâche.

La grande révélation pour Annie et Hélène vint lorsqu’un jour, Annie emmena Hélène à la pompe à eau et pompa de l’eau dans les mains d’Hélène. Alors qu’elle faisait cela, elle écrivit individuellement les lettres « EAU »sur la paume d’Hélène. Hélène réalisa soudainement que les différents signes représentaient la chose qu’elle venait juste de sentir: EAU. Au même moment elle comprit que chaque chose dans le monde devait aussi avoir un nom et pouvait aussi être représentée par une série de signes. Hélène se précipita touchant tout ce qu’elle pouvait trouver et demandait à Annie comment cela s’appelait. De cette façon elle apprit que toutes les choses sont représentées par un ensemble de symboles « un mot » Après cette révélation, vint la prochaine étape – qu’un ensemble de mots peut représenter quelque chose d’intangible – une idée.

Annie prenait soin d’apprendre à Hélène les sujets qui l’intéressaient, quelles que soient les idées qui venaient à l’esprit d’Hélène. De cette façon Annie s’arrangeait pour intéresser Hélène à une grande variété de sujets. Elles pouvaient aussi s’adonner à de nombreuses et passionnantes distractions, telles que la navigation à voile et le toboggan.

Ainsi grâce à l’amour et à la persévérance d’Annie, Hélène commençait à s’épanouir et à se développer. Elle devenait plus gentille et à l’âge de dix ans elle avait appris à lire et à écrire en Braille. Elle avait aussi appris à lire sur les lèvres des gens en mettant l’extrémitéde ses doigts sur elles et en ressentant leur mouvement et leurs vibrations. Cette méthode est appelée Tadoma une habileté que très peu réussissent à acquérir. Elle apprit aussi à parler, un exploit pour quelqu’un qui ne pouvait pas entendre du tout.

Ensuite, Hélène suivit un autre cycle d’enseignement à Boston etNew York, pendant laquelle Annie lui servait d’interprète et de guide. En 1904 elle fut diplômée avec honneur du Collège Radcliffe, elle avait étudié l’Allemand, le Latin, l’arithmétique, l’histoire et la littérature anglaise. Pendant qu’elle était encore au collège elle écrivit « L’histoire de ma vie ». Ce fut un succès immédiat et cela lui rapporta suffisamment d’argent pour s’acheter sa propre maison.


Hélène dirigea ensuite son attention vers le travail social et la politique. En 1909, elle rejoignit le parti Socialiste, militant pour le suffrage universel et le contrôle des naissances. Elle s’opposa aussi au travail des enfants et aux punitions corporelles. Elle participa à la création de la Fondation américaine pour les Aveugles. Elle travailla infatigablement toute sa vie, lançant des appels et faisant des collectes de fonds de par le monde.

Pendant tout ce temps Annie était toujours aux côtés d’Hélène l’aidant et la guidant. C’est grâce à ses soins et son amour pour Hélène, grâce à sa persévérance et sa patience qu’Hélène a été capable de développer la volonté de surmonter son invalidité et de traverser les épreuves de son monde solitaire pour prendre sa place et offrir sa participation personnelle. Aujourd’hui, l’agence internationale Hélène Keller est l’une des plus grandes organisations travaillant avec les aveugles d’outre-mer. Bien qu’Hélène soit morte en 1968, son histoire continue encore de nos jours, à inspirer les gens.


Questions:
1) Quel nom pourriez-vous donner à cette histoire?
2) Qu’arriva-t-il à Hélène Keller à l’âge de 19 mois?
3) Pourquoi était-il difficile pour elle d’apprendre à parler?
4) Quelle fût la répercussion sur son comportement de ses difficultés?
5) En quoi consiste l’habileté de Tadoma?
6) Quelles étaient les bonnes qualités d’Annie Sullivan?
7) Quelles étaient les bonnes qualités d’Hélène Keller?
8) Qu’avez-vous ressenti en écoutant cette histoire?
9) Cela vous rappelle-t-il quelque chose dans votre propre vie?

 

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Le chat et le tigre


Un jour, un chat qui se promenait dans la forêt, rencontra un tigre affamé qui se lamentait.
Le chat, qui était gentil, conduisit le tigre près d'une maison où habitait une petite fille qui lui donnait quelque chose à manger, quand elle l'entendait miauler.

Pour prouver au tigre qu'il disait vrai, le chat s'approcha de la fenêtre de la petite maison. Après s'être bien éclairci la voix, il ferma les yeux et poussa un " miaou " plaintif et prolongé, ce qui, dans le langage des chats, voulait dire qu'il avait très faim.
La fenêtre s'ouvrit et la petite fille apparut.

Le chat miaula de nouveau et la petite fille s'exclama : " Pauvre petit chat, tu pleures parce que tu as très faim ! Ne pleure plus, je t'apporte tout de suite à manger ! "
Elle apparut avec une grosse écuelle de lait à la main.
" Tiens mon mignon, dit-elle, ce lait est pour toi. "
Le petit chat but le lait goulûment jusqu'à la dernière goutte puis dit au tigre : " Tu as vu ? Tout s'est passé comme je te l'avais dit ! "


Le tigre dut reconnaître que le chat avait dit la vérité.
Il pensa donc faire comme lui pour obtenir de la nourriture.
" J'ai vu comment tu as fait, chat, mais moi je miaulerai plus fort que toi, pour faire comprendre à la petite fille que j'ai très faim. Comme cela j'obtiendrai un repas plus copieux. Un gros coq rôti pourrait à peine calmer ma faim. "

Aussitôt dit aussitôt fait, le tigre se rendit sous la fenêtre, il se mit à rugir tellement fort que le chat dut se boucher les oreilles.
Au terrible rugissement, la fenêtre s'ouvrit de nouveau.
Mais à la place de la fillette, apparut le canon d'un long fusil, et derrière le fusil, le visage menaçant d'un homme grand et gros.

A cette vue, le tigre oublia sa faim, et courut comme une flèche vers les bois, pendant que l'homme criait : " Ah, tu t'enfuis stupide animal ! "

Et il commença à lui tirer dessus.
Les balles sifflèrent aux oreilles du tigre, qui heureusement courait plus vite que le vent. Épuisé, il se coucha sous un arbre et se mit à méditer sur son triste sort.

" J'ai cherché à te suivre, dit le petit chat, mais tu courais trop vite pour moi. "
" J'ai dû m'enfuir, c'est de ta faute. Tu m'as donné un très mauvais conseil."
Alors le chat répondit : " Tu ne dois pas te lamenter, car tu as eu beaucoup de chance d'échapper aux balles du fusil. De plus tu ne dois pas m'en vouloir.

Rappelle-toi: lorsque les choses ne vont pas comme nous le voulons,
il ne faut pas s'en prendre aux autres mais d'abord à nous-même ! "


Il existe des lois cosmiques universelles. Tout ce qui nous arrive n’est que la résultante de nos actes et de nos erreurs du passé. Dieu n’est en rien responsable de ce qui nous arrive.

Lorsque nous nous tournons vers Lui, demandons Lui de nous aider à comprendre nos erreurs, afin de ne plus les recommencer. Si nous sommes réellement sincère, Il nous aidera et peut-être adoucira-t-Il l’épreuve.

 

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Le secret de la réussite


Un homme d’affaire américain visitait un petit village mexicain lorsqu’un petit bateau avec un seul pêcheur à bord accosta. A l’intérieur il y avait un certain nombre de gros poissons.

Il le félicita sur la qualité de ses poissons et lui demanda combien de temps il avait mis pour les attraper.
Le Mexicain lui répondit environ trois heures.

L’Américain lui demanda pourquoi il ne restait pas en mer plus longtemps pour pêcher plus de poissons.
Le Mexicain lui répondit qu’il en avait assez pour subvenir aux besoins immédiats de sa famille.

L’Américain lui a alors demandé: mais que faites-vous du reste de votre temps?
Le Mexicain répondit: «Je joue avec mes enfants, je fais la sieste avec mon épouse, le reste du temps je bois de la tequila avec mes amis et je joue de la guitare.»

L’Américain dit: «Vous devriez pêcher plus longtemps et avec le surplus de l’argent vous pourriez acheter un bateau plus grand et avec le revenu supplémentaire vous pourriez acheter plusieurs bateaux. Par la suite vous auriez une grande flotte de bateaux de pêche. Au lieu de vendre à un intermédiaire vous vendriez directement à l’usine ensuite, vous auriez votre propre fabrique de conserves, vous contrôleriez directement la production, la transformation et la distribution.
Il vous faudrait partir de ce petit village, aller à New York pour développer vos affaires.»


Le pêcheur mexicain demanda: «Mais combien de temps pour arriver à cela?»
Peut-être 15-20 ans dit l’Américain, mais après cela viendra la meilleure période.
Le moment opportun vous vendriez vos actions au public et deviendriez très riche vous auriez des millions et des millions.

«Des millions et des millions, mais après cela? »
L’Américain réfléchit un moment et ensuite dit: « Vous vous retireriez dans un petit village de pêcheurs où vous joueriez avec vos enfants, feriez la sieste avec votre épouse, passeriez du temps avec vos amis, boiriez de la tequila le soir et joueriez de la guitare. Mais, peut-être que vos amis ne seront plus là, vos enfants seront devenus adultes, votre mariage aura succombé à la précipitation de la vie agitée des grandes villes. Vous aurez négligé votre santé, pour prendre soin de vos affaires croissantes et vous ne serez plus capable de boire de la tequila. Néanmoins le soir, vous pourrez toujours vous détendre en jouant de la guitare!!!!!

 

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Chant du cœur


Il était une fois un grand homme qui épousa la femme de ses rêves.
De cet amour naquit une petite fille intelligente et pleine d'entrain et le grand homme l'aimait beaucoup.

Quand elle était toute petite, le grand homme la soulevait de terre, chantait un air et dansait avec elle autour de la pièce, et il disait:
« Je t'aime petite fille. »

Quand la petite fille n'était encore qu'une enfant, le grand homme la prenait dans ses bras et lui disait:
« Je t'aime petite fille. »
Mais la petite fille faisait la moue et disait:
« Je ne suis plus une petite fille. »

Alors l'homme riait et disait:
« Pas pour moi, tu seras toujours ma petite fille. »

La petite fille, qui n'était plus une petite fille,
quitta la maison pour aller vivre sa vie.

Plus elle apprenait à se connaître elle-même,
plus elle apprenait à connaître l'homme.

Elle vit qu'il était vraiment grand et fort,
car maintenant elle pouvait reconnaître ses forces.

L'une de ces forces était la capacité d'exprimer
son amour à sa famille.

Peu importe où elle allait dans le monde,
le grand homme l'appelait et lui disait:
« Je t'aime petite fille. »

Le jour vint où la petite fille, qui n'était plus une petite fille,
reçut un coup de téléphone.
Le grand homme était mal en point.
Il avait eu une crise cardiaque.

Il était aphasique, expliqua-t-on à la petite fille.
Il ne pouvait plus parler et on ne savait pas
s'il pouvait comprendre les paroles qu'on lui adressait.
Il ne pouvait plus sourire, rire, marcher,
prendre quelqu'un dans ses bras,
danser ou dire à la petite fille, qu'il l'aimait.

Aussi s'est-elle rendue au chevet du grand homme.
Quand elle entra dans la chambre,
elle vit qu'il avait l'air petit et pas fort du tout.
Il la regarda et tenta de lui parler, mais il en était incapable.

La petite fille fit la seule chose qu'elle pouvait faire.
Elle grimpa sur le lit à côté du grand homme.

Des larmes coulèrent de leurs yeux
quand elle mit ses bras autour des épaules
désormais inutiles de son père.

La tête sur son épaule, elle pensa à plusieurs choses.
Elle se souvint des moments magnifiques
qu'ils avaient vécus ensemble et comment elle
s'était toujours senti protégée
et aimée par le grand homme.

Elle pensa à la peine qu'elle éprouverait,
aux mots d'amour qui l'avaient réconfortée et
qu'elle n'entendrait plus.
Et alors elle entendit, venant de l'intérieur de l'homme,
le battement de son cœur.

Le cœur, où la musique et les mots avaient toujours vécu.
Le cœur battait, régulièrement et sans s'inquiéter
des blessures dont souffrait le reste du corps.
Et pendant qu'elle se reposait là,
il se produisit quelque chose de magique.

Elle entendit ce qu'elle avait besoin d'entendre.
Le cœur de son père scandait les mots que sa
bouche ne pouvait plus prononcer...
Je t'aime
Je t'aime
Je t'aime
Petite fille
Petite fille
Petite fille
Et elle fut réconfortée.

 

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La fenêtre de l’hôpital


Deux hommes sérieusement malades occupaient la même chambre d’hôpital. L’un d’eux avait la permission de s’asseoir dans son lit une heure chaque après-midi pour pouvoir évacuer les secrétions de ses poumons. Son lit était placé à côté de l’unique fenêtre de la chambre. L’autre homme devait rester toujours allongé sur le dos.

Les hommes parlaient sans arrêt pendant des heures. Ils parlaient de leurs épouses, de leur famille, de leurs maisons, de leur travail, de leurs souvenirs de l’époque de leur service militaire où ils étaient comme en vacances.

Chaque après-midi l’homme près de la fenêtre qui pouvait s’asseoir passait son temps à décrire à son compagnon toutes les choses qu’il voyait par la fenêtre. L’homme dans l’autre lit se sentait revivre pendant ces périodes d’une heure où le monde s’élargissait et s’animait de toutes les activités et des couleurs du monde extérieur.

La fenêtre donnait sur un parc avec un beau lac. Les canards, les cygnes jouaient et nageaient sur l’eau pendant que les enfants faisaient naviguer leurs bateaux en modèles réduits. Les jeunes amoureux marchaient se tenant par la main au milieu des fleurs de toutes les couleurs et au loin il y avait une très belle vue sur la ville. Tandis que l’homme près de la fenêtre décrivait tous ces détails précis l’autre homme à côte de lui fermait les yeux et imaginait la scène pittoresque qui était décrite. Par une chaude après-midi l’homme décrivit un défilé qui passait. Bien que l’autre homme ne puisse pas entendre l’orchestre, de la façon détaillée dont son compagnon décrivait la scène, il pouvait l’imaginer.

Les jours et les semaines passèrent. Un matin l’infirmière arriva leur apporter l’eau pour la toilette et elle découvrit le corps sans vie de l’homme près de la fenêtre, il était mort paisiblement pendant son sommeil. Elle était attristée, elle appela les brancardiers pour enlever le corps. Au bout d’un moment l’autre homme demanda s’il pouvait être placé près de la fenêtre. L’infirmière était heureuse de lui faire plaisir elle l’installa confortablement et le laissa seul. Lentement et péniblement il se souleva sur ses coudes pour jeter un premier coup d’œil sur l’extérieur. Il y avait en face un mur blanc. L’homme demanda à l’infirmière pourquoi son compagnon de chambre décédé lui avait décrit de telles choses merveilleuses en dehors de cette fenêtre. L'infirmière répondit que l'homme était aveugle et ne pouvait même pas voir le mur. Elle a dit: «peut-être a-t-il juste voulu vous encourager.»


Car notre bonheur est immense lorsque nous rendons les autres heureux, en dépit de nos propres soucis.
La peine partagée diminue de moitié la douleur, mais le bonheur une fois partagé est doublé.
Si vous voulez vous sentir riche, comptez seulement les choses que vous avez et que l'argent ne peut pas acheter.

Aujourd'hui est un cadeau, c’est pourquoi on l'appelle le « Présent ».

 

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Histoire de grenouilles


Deux petites grenouilles tombent dans une cruche de crème. L’une essaye d’en sortir. Elle se débat, s’agite, se démène, se donne beaucoup de peine. Elle ne trouve aucun appui sur la crème.

Elle s’enlise, se décourage. Elle hésite – Une situation sans issue. Ce n’est pas possible, elle se décourage« A quoi bon! Je vais mourir » et elle coule.

Trop de gens ont perdu espoir par hésitation – et se disent: « A quoi bon? Je n’en sortirai jamais. Si l’on est défaitiste, on connaîtra la défaite.


L’autre a de l’espérance dans le cœur. Elle se dit: «Il m’a été donné une petite tête de grenouille et des pattes de grenouille. Je refuse la fatalité, je ne m’incline pas. Je sais que j’ai un avenir. Il y a en moi des forces insoupçonnées d’espoir».

Elle rame avec ses petites pattes, rame sans cesse, sans se lasser. Elle rame tellement et si vigoureusement que la crème se durcit et devient du beurre, la grenouille se perche sur cette motte de beurre et pousse son petit cri de victoire.


Oui, c’est au moment où l’on se trouve au fond du gouffre que l’on devient capable de sortir des chemins battus, d’espérer.

Quand tu seras dans la crème, dans la … souviens-toi de cette parabole.

 

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ROSE


Le premier jour de cours notre professeur s'est présenté et nous a demandé de faire connaissance avec une personne que nous ne connaissions pas.


Je me suis levé pour regarder autour de moi quand une main douce a touché mon épaule. Je me suis retourné et j’ai vu une vieille dame petite, toute ridée mais avec un sourire rayonnant qui illuminait son être tout entier.

Elle m’a dit: «Bonjour beau jeune homme. Mon nom est Rose. J’ai 87 ans. Est-ce que je peux t’embrasser? » J'ai ri et ai répondu avec enthousiasme, «naturellement vous pouvez !» et elle m'a donné une grande accolade.

«Pourquoi êtes-vous à l'université à un si jeune âge innocent? » ai-je demandé. Elle a répondu en plaisantant: « Je suis ici pour rencontrer un riche mari, pour me marier, et pour avoir des enfants… »

« Non sérieusement? » Ai-je demandé. J'étais curieux de savoir ce qui la motivait de relever ce défi à son âge
« J'ai toujours rêvé d’être instruite et d’aller à l'université, maintenant c’est ce que je fais! » m'a-t-elle dit.

Après les cours nous avons marché jusqu’au bar des étudiants et avons bu ensemble un chocolat. Nous sommes devenus tout de suite des amis. Chaque jour les trois mois suivants nous quittions la classe ensemble et parlions sans arrêt.

J'étais toujours hypnotisé en écoutant cette « machine à remonter le temps » car elle partageait sa sagesse et son expérience avec moi.

Au cours de l’année, Rose était devenue la mascotte du campus, elle se faisait facilement des amis partout où elle allait. Elle aimait s'habiller avec élégance et elle prenait plaisir de l'attention que lui accordaient les étudiants. Elle vivait pleinement.

À la fin du semestre nous avons invité Rose à parler à notre banquet du football. Je n'oublierai jamais ce qu'elle nous a enseigné. Sur l’estrade après que nous l'avons présentée, alors qu'elle commençait le discours qu’elle avait préparé, elle laissa tomber ses documents sur le sol.

Ennuyée et un peu embarrassée elle s'est penchée vers le microphone et a simplement dit: « Je suis désolée d’être si nerveuse. J'ai renoncé à la bière pour le Carême et ce whisky m’a achevé! Je n’arriverai jamais à remettre dans l'ordre les feuilles de mon discours aussi laissez-moi vous dire juste ce que je sais. »

Pendant que nous riions elle a éclairci sa gorge et a commencé: « Nous ne devons pas cesser de jouer parce que nous sommes vieux ; nous vieillissons parce que nous cessons le jeu.
Il y a seulement quatre secrets pour rester jeune : être heureux, et réaliser vos objectifs, vous devez rire et être de bonne humeur tous les jours. Vous devez avoir des rêves.

Quand vous perdez vos rêves, vous mourez. Il y a tant de personnes qui tournent en rond qui sont mortes et ne le savent même pas !

Il y a une énorme différence entre vieillir et grandir.

Si vous avez dix-neuf ans que vous restez dans le lit pendant une année complète et que vous ne faites rien de productif, vous arriverez à vingt ans. J’ai quatre-vingt-sept ans si je restais dans le lit pendant une année et ne faisais jamais rien j’arriverais à quatre-vingt-huit ans. Quiconque peut vieillir. Cela ne demande aucun talent ou capacité.

L'idée est de grandir en trouvant toujours l'opportunité de changer. N'avoir aucun regret. Les personnes âgées habituellement n'ont pas des regrets pour ce qu’elles ont fait, mais plutôt pour des choses qu’elles n'ont pas faites.

Les seules personnes qui craignent la mort sont celles qui ont des regrets »
Elle conclut son discours en chantant courageusement « Rose »

Elle a défié chacun de nous d'étudier le chant et de vivre pleinement dans nos vies quotidiennes.
À la fin de l'année Rose a obtenu le diplôme universitaire qu'elle avait tant désiré pendant toutes ces années.

Une semaine après avoir atteint son objectif, Rose est morte paisiblement dans son sommeil.
Plus de deux mille étudiants de l'université se sont occupés de son enterrement, en hommage à la merveilleuse femme qui leur a enseigné par l’exemple, qu'il n'est jamais trop tard pour réaliser nos objectifs.

Une devise a été gravée en souvenir de la mémoire de la merveilleuse Rose.

« SE RAPPELER :
VIEILLIR EST INEVITABLE, GRANDIR EST UN CHOIX»

Notre vie n’est pas faite de ce que nous obtenons mais de ce que nous donnons.

 

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Ma maison intérieure


Elle était jolie cette maison que j'habitais depuis tant d'années.
Son toit brun, ses deux grandes fenêtres au travers lesquelles
on pouvait voir pratiquement tout ce qui s'y passait à  l'intérieur, mais.....                                             je ne m'y sentais pas bien.

Bien sûr, dans mon enfance, je ne voyais pas bien cet intérieur.
Je ne me préoccupais pas de l'enjoliver, ni d'apprécier ses beautés.
Pendant longtemps j'y étais presque insensible, j'y vivais par habitude.

Lorsque quelqu'un me faisait remarquer qu'une décoration était plus ou moins jolie, je n'y portais pas attention ou plutôt je ne voulais pas y porter attention, je la cachais ou bien je ne la regardais plus mais, tôt  ou tard cette décoration refaisait surface par je ne sais quelle magie.

J'y vivais comme un automate.
Lorsque quelqu'un me complimentait sur une pièce particulièrement agréable ou même de grand prix, je rougissais disant que ce n'était rien sinon qu'une illusion.
Puis un jour cette maison qui m'était auparavant si familière me devint tout à coup, je ne sais pour quelle raison, inhabitable.

Je la détestais, je la fuyais, je ne lui trouvais plus rien de beau.
Elle me faisait mal et je lui faisais mal.
Je la sentais comme hantée, habitée d'une maladie que je croyais incurable.

J'avais beau fuir, cette maison me suivait, j'aurais voulu la démolir.
Je la voyais si laide que je pensais qu'elle n'avait plus le droit d'exister.


Longtemps je lui ai fait mal jusqu'au jour où sur mon chemin j'ai croisé des décorateurs, des spécialistes en intérieur.
Je les ai fait entrer dans ma maison que je trouvais si
laide et eux l'ont trouvé si belle.
Ils m'ont fait ressortir les plus belles décorations que j'avais cachées au plus profond du sous-sol.

En plus de les avoir oubliées lorsque je les ai ressorties j'ai eu peine à croire qu'elles m'avaient déjà appartenu.
Ces petites choses qui rendent la vie si belle.
Puis je me suis mise au travail avec l'aide de ces décorateurs hors-pair.

J'ai fini par trouver de belles choses et finalement accepter de les accrocher bien en vue, non pas pour les montrer aux autres dans le but de faire envie mais bien plus pour les voir et les admirer moi-même.

Quelle satisfaction que de redécouvrir la beauté !
Cette maison n'a pas d'adresse et ne coûte pas un sou à chauffer.
J'y habite seule mais j'y ai beaucoup de visites puisque maintenant je laisse les portes ouvertes.
J'ai jeté le cadenas qui l'a fermée si longtemps..


Cette maison n'a pas d'adresse, mais elle a un nom, elle s'appelle: MOI...
Hé oui! Cette maison que j'ai détestée et à laquelle j'ai fait si mal, c'était moi.
Je me suis longtemps cru pleine de défauts et dépourvue de toutes qualités.
Grâce à ces gens qui ont croisé mon chemin je me suis remise à apprendre à m'aimer et me re-décorer l'intérieur.

Je ne fais que commencer.
Ça demande beaucoup d'efforts et de volonté, mais l'espoir que ces décorateurs m'ont donné m'apporte tellement de courage. Tout ce que je souhaite, c'est que lorsque j'aurai enfin terminé mon grand-ménage et qu'à nouveau je me sentirai bien dans ma maison, je devienne moi-même décoratrice afin d'aller aider d'autres personnes qui n'aiment pas leur maison, à y redécouvrir leurs beautés cachées.

Je ne fais que commencer, la route sera longue mais bien entourée elle me semblera plus facile.

 

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Le singe piégé


Ceux qui veulent attraper des singes préparent un pot avec une petite ouverture et remplissent le fond de friandises.

Le singe, qui désire la nourriture, mettra sa main à l’intérieur du pot pour prendre une grande poignée de friandises. En conséquence, le singe est incapable de retirer sa main par l'étroite ouverture. C’est seulement en lâchant ce qu’il tient qu’il pourra retirer sa main. Sa main est prisonnière à cause de son désir de nourriture Il ne sera libéré que si sa main lâche ce qu’il tient.
Ce vaste monde est comme le pot et nos familles sont comme l’ouverture étroite. Nos désirs sont les friandises dans le pot. Le monde étant le pot, qui contient nos désirs – les friandises, l’homme met sa main dans le pot et devient prisonnier. Ce n’est que lorsqu’il abandonne ses désirs qu’il peut vivre librement dans le monde.


Pour obtenir la liberté, la première chose à faire est d’abandonner nos désirs.
En termes philosophiques, ceci s'appelle la renonciation. Nous pensons que le monde nous lie mais le monde est sans vie.

C'est le désir qui nous lie.

 

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Aimer avec tendresse


Aimer...
Ce n'est pas de grandes déclarations;
mais une foule de petites choses simples et sans raison…

C'est dire : Veux-tu un café ? …Es-tu fatigué(e)? …
Est-ce que je peux faire quelque chose pour toi ? …

C'est un coup de téléphone,
c'est une lettre,
c'est une petite surprise,
c'est une invitation du cœur,
c'est faire une marche ensemble
C'est faire des choses pour l'autre, sans raison, sans calcul…

C'est accueillir l'autre tel qu'il est, l'écouter avec son cœur, ne pas se presser…
C'est regarder l'autre avec les yeux du cœur
et les yeux de l'âme. ..

La parole peut mentir, mais le regard ne ment pas…


Aimer...
C'est simplement être là, non seulement avec son corps
mais aussi avec son âme…

C'est dire : " Je t'aime ".
Pourquoi faut-il attendre après la mort de quelqu'un
pour lui dire qu'on l'aimait ? ….
C'est ne pas juger, ne pas critiquer, ne pas condamner...

C'est être capable de dire :
" Si j'avais été à ta place, je n'aurais pas fait mieux "...

C'est pouvoir aussi dire sans envie:
" C'est beau ce que tu as fait "...
c'est aussi simple que cela... ce n'est pas compliqué...

Mais si l'amour ne nous habite pas,
Il nous manque tout dans la vie…

 

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Date de création : 03/12/2006 @ 23:19
Dernière modification : 06/05/2008 @ 15:27
Catégorie : C.R.I.-E.V.H.
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Pensée du jour
 
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L’homme doit toujours avancer vers la force ; il ne devrait pas se réfugier dans le mensonge, la méchanceté et la malhonnêteté qui sont les caractéristiques fondamentales de la lâcheté. Cette lâcheté est née de l’acceptation d’une image fausse et inférieure de nous-même. Vous pensez que vous êtes l’enveloppe, la couche extérieure, mais vous êtes en réalité le noyau, le cœur. Cette fausse identification est l’erreur fondamentale. Tout effort spirituel doit être dirigé vers la suppression de l’enveloppe et la révélation du noyau central. Aussi longtemps que vous dites « Je suis Untel », vous êtes obligé d’avoir peur, mais une fois que vous dites et éprouvez « Je suis Brahman », vous obtenez une force invincible.
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