Texte à méditer :  

Tout ce que vous êtes, vous le devez à la société et vous devez lui montrer votre gratitude en rendant service.



    


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C.R.I.-E.V.H. - n°17 2016 2° partie

 

CRI n°17  2016

2ième  partie 

 

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Prière des parents
 

** Ô divin Père et Mère, fais de moi un meilleur parent.
** Apprends-moi à comprendre mes enfants, à écouter patiemment ce qu'ils ont à dire, et à répondre à toutes leurs questions.
** Garde-moi de les interrompre ou de les contredire.
** Fais que je sois aussi courtois envers eux que j’aimerais qu’ils soient envers moi.
** Préserve-moi de rire de leurs erreurs ou de recourir à la honte ou au ridicule s’ils me déplaisent.
** Fais que je ne sois jamais tenté de les punir pour ma satisfaction égoïste ou pour montrer mon pouvoir.
** Fais que je n’incite pas mon enfant à mentir ou à voler, et guide-moi heure par heure pour que je puisse lui démontrer par tout ce que je dis et fais que l'honnêteté amène le bonheur.
** Je t’en prie réduit en moi la bassesse, et quand je suis de mauvaise humeur, aide-moi, Seigneur, à tenir ma langue.
** Puis-je être toujours conscient du fait que mes enfants sont des enfants, et je ne dois jamais attendre d'eux un jugement d’adultes.
** Permets-moi de ne pas les priver de la possibilité de compter sur eux-mêmes et de prendre des décisions.
** Bénis-moi avec largesse de leur accorder toutes leurs demandes raisonnables et le courage de refuser les faveurs qui je le sais, leur nuiraient. **Rends-moi juste et équitable, et fais que je sois digne, Seigneur, d’être aimé, respecté et imité par mes enfants.

AMEN

 

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A quoi peuvent bien servir toutes vos richesses ?

 


Il était une fois dans un village, deux frères qui étaient très avares.

Bien qu’ils aient amassé d’énormes richesses, ils ne dépensaient même pas un seul ‘penny’ (centimes). Ils ne mangeaient même pas à leur faim. Ils ne gardaient pas leur lampe allumée plus de cinq minutes, de peur de consommer trop d’huile.

Il arriva un jour qu’une personne qu’ils connaissaient décéda dans un village distant d’une dizaine de kilomètres. Comme c’était la coutume en ce temps-là, l’un des frères devait se rendre au village pour consoler la famille éplorée.

Le frère aîné se leva tôt le matin pour faire le chemin à pieds, parce que s’il avait pris le bus, il aurait dû dépenser de l’argent. Il demanda à son jeune frère d’allumer la lampe afin qu’il puisse mettre quelques affaires dans son sac. Dès qu’il eut quitté la maison, le jeune frère éteignit la lampe pour économiser l’huile.
Après avoir parcouru une distance d’environ trois kilomètres, le frère aîné rebroussa chemin, revint à la maison et frappa à la porte.

Le jeune frère demanda : « Qui frappe à la porte ? » Le frère aîné répondit : « Je suis votre frère aîné. » Le jeune frère lui demanda pourquoi il était revenu. Le frère aîné répondit : « En quittant la maison, je ne vous ai pas dit d’éteindre la lampe. Ainsi, je suis revenu voir si la lampe était toujours allumée. »

Alors le jeune frère répondit : « Pensez-vous que je n’ai pas de bon sens ? J’ai éteint la lampe aussitôt que vous avez quitté la maison. Mais vous, vous avez parcouru une longue distance pour me rappeler cela. Ne pensez-vous pas que vous avez inutilement usé vos sandales en parcourant tout ce chemin. »

Alors le frère aîné dit : « Frère. Je ne suis pas aussi stupide que vous le pensez. J’ai retiré mes sandales et les ai mis sous mon bras et suis revenu pieds nus. »
Quelle est l’utilité d’avoir des sandales si vous ne les utilisez pas par avarice ?

Quelle est l’utilité de toutes vos richesses et propriétés si vous n’êtes pas capables d’en retirer aucun confort ou commodité ?

Vous devriez mener une vie confortable et faire en sorte que les autres mènent aussi une vie confortable.

Autrement, à quoi peuvent bien servir toutes vos richesses ?
 

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Tels sentiments, tels résultats


Il était une fois un homme riche qui vivait avec ses vieux parents.

Aujourd’hui, les gens ne traitent pas leurs parents avec le respect qui leur est dû. Certains d’entre eux pensent qu’il est correct de les envoyer dans une maison de retraite, lorsqu’ils sont vieux.

Cet homme riche et sa femme le pensaient également. Ils construisirent une petite pièce sous la véranda et demandèrent à leurs parents de s’y installer, car ils considéraient comme un gros dérangement de les loger chez eux.

Quelques temps après, un fils naquît chez cet homme riche. Ce garçon prit l’habitude d’être avec ses grands-parents du matin au soir, les écoutant lui raconter des histoires morales et des enseignements sacrés.

L’homme riche essaya d’empêcher son fils d’aller chez ses grands-parents, parce qu’il pensait : « Qu’arrivera-t-il à mon fils s’il écoute toujours les histoires morales de ses grands-parents ? »
Chaque jour, il apportait de la nourriture à ses parents dans un plat en terre, sans se soucier de leur bien-être.

Tout ceci était observé par le garçon au cœur tendre, qui se disait en lui-même : « A qui appartenait la propriété dans laquelle mes parents vivent aujourd’hui et jouissent de tous les conforts et commodités ? Elle appartenait à mes grands-parents. C’est seulement grâce à mes grands-parents que mes parents ont un nom dans la société. Aussi, combien il est injuste qu’ils maltraitent mes grands-parents, alors qu’ils jouissent de toute leurs biens. »

Un jour, afin de donner une leçon à ses parents, ce petit garçon emporta le plat en terre et le cacha dans le jardin.

Le jour suivant, ses parents cherchèrent le plat en terre afin d’apporter la nourriture à leurs vieux parents. Le garçon leur demanda : « Maman et Papa, que cherchez-vous ? » Ils répondirent : « Nous sommes incapables de trouver le plat en terre dans lequel nous apportons de la nourriture à tes grands-parents.

» Prenant son courage à deux mains, le garçon leur dit : « Ne le cherchez pas, vous ne le trouverez pas, c’est moi qui l’ai caché. »

Alors le père du garçon se mit en colère et lui dit : « Pourquoi as-tu fait cela ? » Le garçon répondit : « Je l’ai fait, afin que je puisse me servir de ce plat pour vous apporter de la nourriture quand vous serez vieux ! »

Constatez par vous-mêmes le résultat d’une mauvaise action.

Vous serez traités par vos enfants de la même manière que vous traitez vos parents aujourd’hui.

Si vous trompez vos amis, vous serez également trompés. Si vous respectez vos frères, ils vous respecteront également. « Tels sont les sentiments, tels sont les résultats ! » Vous ne pouvez pas échapper aux conséquences de vos actions.

Dieu a créé ce monde merveilleux et a offert à l’homme toute liberté de jouir de Sa Création. Il l’a doté de toutes sortes de pouvoirs. Dieu ne se mêle pas de ce que vous faites.

Vous pouvez faire tout ce que vous voulez. Cependant, si vous gardez à l’esprit que vous devez affronter les conséquences de vos actions, vous n’aurez pas recours à de mauvaises et coupables actions. Vous sanctifierez votre temps en accomplissant de bonnes et méritantes actions.
 

 
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LA RENCONTRE D’UN CHAT EXTRAORDINAIRE ET DU BOUDDHA

 


Il y a longtemps, dans le nord de l’Inde, j’ai eu une aventure plutôt inhabituelle.

J’ai rencontré un prince qui ne vivait pas dans un palais, qui n’organisait pas de grandes fêtes et qui ne portait pas de vêtements chics.

En fait, lorsque je l’ai rencontré, il était assis sous un arbre et il était vêtu de vieilles guenilles. Quand j’ai vu le prince assis, tout à fait immobile, sous un arbre, je me suis assis et je l’ai observé pendant un bon moment, mais il ne faisait rien d’autre que de rester assis.

Quand le vent soufflait, il restait assis. Quand il pleuvait, il restait assis. Quand le soleil tapait dur, il restait assis.

Les journées passaient et bien que je quittais rarement la zone (je prenais juste un peu de temps pour me nourrir, boire, dormir et parfois chasser ma queue – c’est très amusant !), jamais je ne le voyais bouger.

Après un certain temps, des choses réellement très bizarres commencèrent à se produire.

Des sons étranges semblaient émaner de nulle part. Ces sons étaient tellement bruyants que je devais me boucher les oreilles, mais le prince restait assis. La terre se mit à trembler, comme si on l’avait secouée, mais il restait assis.

Des êtres étranges, qui ressemblaient à des démons et à de belles humaines apparurent de nulle part et parurent converser avec lui ou vociférer.

Honnêtement, bien que je sois un chat très courageux, je commençais à avoir un peu peur. Mais il restait assis.

Des monceaux d’or et de joyaux apparurent et disparurent. L’homme restait assis. Rien ne pouvait le faire bouger d’un pouce. Et puis, il advint quelque chose de réellement curieux.

Une lueur étrange et douce parut émaner de lui. Mais il restait assis. La lueur s’intensifia jusqu’à l’envelopper complètement. Mais il restait assis. La lumière devint plus brillante que le soleil lui-même. Mais il restait assis.

Mais que se passait-il, ici ?!? Moi non plus, je ne bougeais plus ! Même chasser ma queue n’était plus aussi intéressant que ce qui se passait ici, quoi que ce fût !

Quand la lueur atteignit un maximum d’intensité, un merveilleux sourire apparut sur son visage. Il ouvrit lentement les yeux (dans lesquels brillait également une lueur) et il dit :
« Salut, Matou ! Je m’appelle Bouddha ! »

Quoi ??? J’étais tout à fait sûr que pendant tout le temps que je l’observais, personne ne m’avait dit bonjour et que nous n’avions jamais été présentés l’un à l’autre, alors comment se fait-il qu’il connaissait mon nom ?

Mais, comme je suis un chat bien élevé, j’ai répondu : « Bonjour, M. Bouddha ! Très heureux de vous rencontrer ! »

« Tu peux m’appeler Bouddha, Matou, pas M. Bouddha ! », dit-il en riant. « Bien sûr que je connais ton nom ! Je me suis éveillé du rêve que nous appelons la vie à la vérité plus profonde que nous sommes tous un. Comment pourrais-je ne pas te connaître ?

Nous sommes tous Dieu, tous un. »

Maintenant, il y avait deux choses qui me turlupinaient. Premièrement, qu’entendait-il par « Nous sommes tous un, tous Dieu » ?
Sincèrement, je commençais à penser que ce gars était resté assis pendant trop longtemps au soleil. Secundo, puisque je savais que je n’avais rien dit, à part bonjour, comment savait-il ce que je pensais ?

De nouveau, il sembla réagir à mes pensées.
« Matou ! », gloussa-t-il, « je  n’ai pas perdu l’esprit ! Juste la partie de mon ego qui me gardait séparé de Dieu, de chaque chose. Tu es Dieu, je suis Dieu, tout est Dieu. Je le sais et tu le sais, mais tu as oublié ta véritable identité.

Quant à la seconde chose qui t’ennuie, tes pensées sont aussi claires pour moi que tes mots le seraient. »

Wow !!! Ce Bouddha pouvait lire dans mon esprit ! Je ferais mieux de faire attention à mes pensées. Si ce gars peut réellement lire dans mon esprit, ce qui semblait vrai, il n’était peut-être pas dingue. Peut-être sait-il quelque chose que j’ignore.

« Pas exactement, Matou ! », répondit Bouddha avant que je ne puisse ouvrir la bouche.

« Comme je l’ai dit, tu as oublié ton Être véritable, alors que je viens tout juste de m’éveiller, maintenant, à la connaissance du Soi. Cette expérience me procure un sentiment profond de paix et de tranquillité. Je sens Dieu en moi et autour de moi. Où que je me tourne, je ne vois que Dieu.

A propos, Matou, tu as raison ! C’est la raison pour laquelle une lueur semble émaner de moi ! »
Il était étrange de l’entendre répondre à une question avant même que je ne sache que je l’avais pensée. Je dis vite : « Bouddha ! Ceci m’a tout l’air d’être une expérience réellement merveilleuse !
Serait-il possible que je…, je veux dire, pourrais-je… »

Avec un clin d’œil, Bouddha répondit : « Bien sûr que tu peux avoir cette expérience,
Matou ! Chacun est destiné à la vivre, tôt ou tard. Tout ce qu’elle nécessite, c’est une pratique correcte, de la persévérance et de la patience, ainsi que la grâce de  Dieu. »

Pratique ? Mais pratiquer quoi ??? J’avais pratiqué des choses, comme chasser ma queue et m’approcher sans faire de bruit d’autres matous et de jolies chattes et ce genre de choses, mais j’avais le sentiment qu’il avait en tête quelque chose de radicalement différent. Je m’empressai de lui demander : « Seigneur Bouddha ! Quelle est cette pratique ? Me l’enseignerez-vous ? Puis-je l’apprendre ? Combien de temps cela prendra-t-il ? »

« Matou ! », gloussa le Bouddha : « Détends-toi, détends-toi ! Je te l’enseignerai et tu l’apprendras. C’est la chose la plus simple et en même temps, la plus compliquée. Cela peut prendre juste un instant ou des vies entières. Tout dépend de la grâce de Dieu, ainsi que de ta pratique, de ta patience et de ta persévérance. »

Vraiment, je ne pouvais songer à rien de plus chouette et je n’avais certainement rien de plus important à faire – pas même chasser ma queue ou jouer avec les autres chats. Donc…
« Quand puis-je commencer, Seigneur ? », demandai-je.

« Rien ne vaut l’instant présent ! », répondit Bouddha. « Assieds-toi ici à côté de moi, Matou.
Il y a beaucoup de méthodes. Je vais t’en enseigner une qui est très ancienne et qui est très facile à apprendre. Elle est enseignée depuis la nuit des temps et beaucoup de grandes âmes l’enseigneront encore dans le futur. D’abord, assieds-toi confortablement. Ensuite, ferme doucement les yeux et écoute le son que fait ta respiration, lorsque tu inspires et lorsque tu expires. »

Je fis comme il le préconisait et je fermai les yeux. Je me mis à écouter le son de ma respiration.

« A présent, Matou », continua Bouddha :  « imagine que ta respiration fait le son ‘’SO’’, quand tu inspires et ‘’HAM’’, quand tu expires. Laisse ton attention se fixer sur le SO HAM. Si des pensées surgissent, c’est très bien. N’essaye pas de les chasser. Ramène doucement ton attention sur le SO HAM. »

Je fis comme le Bouddha le suggéra (après tout, je suis capable de suivre des instructions, si tel est mon désir !).
SO…HAM…SO…HAM…SO……HAM……SO………HAM………
Ma respiration commença à ralentir et un sentiment de paix commença à m’envahir…

Tout à coup, mon nez commença à chatouiller...Je fis de mon mieux pour l’ignorer, mais en vain. Tout ce à quoi je pouvais penser, c’était à mon nez qui chatouillait. SO HAM…Mon nez chatouille…SO HAM…Mon nez chatouille…SO HAM…Mon nez chatouille…Mais qu’est-ce qu’il CHATOUILLE, bon sang !!!

« Matou ! », rit le Bouddha, « tu ne dois pas t’acharner ainsi ! Gratte-toi le nez ! Tu peux le faire facilement et sans effort. La patience, la persévérance et la pratique te conduiront au but.
Fais ce que tu dois faire et puis, ramène doucement et tranquillement ton attention sur le SO HAM. »

« Ah ! Ca va beaucoup mieux ! », pensai-je, après avoir gratté ce fichu nez.
SO HAM SO HAM SO HAM SO HAM SO HAM SO HAM SO HAM SO HAM SO HAM
SO HAM…
Le chaleureux sentiment de paix revint.

« Va de plus en plus profond », suggéra le Bouddha.

SO HAM SO HAM SO HAM SO HAM SO HAM SO HAM SO HAM SO HAM SO HAM
SO HAM…

Je me sentais flotter…C’était vraiment bon !!! Aussi bon que mes croquettes ! Des croquettes…Miam !!! Tout à coup, je ne pouvais plus penser à rien d’autre qu’à des croquettes – leur air appétissant, où on les trouve, et surtout, leur goût délicieux ! Oh, comme j’avais une envie de croquettes, même si je n’avais pas faim !
SO HAM…CROQUETTES…SO HAM…CROQUETTES…SO HAM…CROQUETTES…
SO HAM…CROQUETTES…SO HAM…CROQUETTES…
Je ne parvenais pas à évacuer ces pensées de croquettes, malgré tous mes efforts !

Le Bouddha dit doucement : « Observe les pensées et les sentiments. N’essaye pas de les repousser. Permet-leur d’être là, mais sans t’y accrocher. Observe-les, mais ne te concentre pas sur eux. Puis doucement, reviens au son de ta respiration. Oriente simplement ton esprit vers elle» SO HAM SO HAM SO HAM SO HAM…

Elle devenait de plus en plus brillante…
SO HAM…CROQUETTES
SO HAM…CROQUETTES
SO HAM…CROQUETTES
SO HAM…CROQUETTES
SO HAM…CROQUETTES
SO HAM…CROQUETTES
SO HAM…CROQUETTES
SO HAM…CROQUETTES
SO HAM…

« Reste là-dessus ! », encouragea Bouddha. Je pouvais à peine l’entendre.

SO HAM SO HAM SO
HAM SO HAM SO HAM…
Une lumière commença à briller, quelque part…
SO HAM SO HAM SO HAM SO HAM SO HAM SO HAM SO HAM SO HAM SO HAM…

Et puis…le vide ! Un noir velouté tellement paisible : pas de son, pas de pensée, rien !

Après quelque temps, j’ouvris lentement les yeux. Je constatai que tout semblait…chatoyer et resplendir – les arbres, les fleurs, les pierres, les insectes, la terre elle-même. Tout était vivant, étincelant. Chaque chose semblait être presque transparente et pourtant unique. Tout semblait se fondre et fusionner, se fondre et fusionner, comme si tout était réellement unique, comme si tout était le battement d’un seul cœur. Il n’y avait pas de mots pour décrire les sensations ou les sentiments qui montaient en moi. Tout ce que je puis dire, c’est que c’était FABULEUX !

Cette expérience se termina beaucoup trop vite et les choses redevinrent comme elles l’étaient, avant que je ne m’assoie. Néanmoins, chaque chose était différente, d’une certaine manière. Je savais que tout était un, mais je n’en avais plus la perception directe. J’étais à la fois heureux et triste. Je me sentais toujours en pleine forme, mais ce qui semblait perdu me manquait.

‘’Matou’’, expliqua Bouddha, ‘’dans tes vies antérieures, tu as eu le bonheur d’être en compagnie de nombreux maîtres merveilleux, comme Krishna, Rama et le roi Janaka. Dans tes vies futures, tu auras la compagnie de nombreux autres maîtres divins. Toi et moi, nous vivrons encore ensemble de nouvelles aventures dans cette vie.

Présentement, en résultat de toutes tes actions passées et par la grâce de Dieu, tu as pu goûter à un échantillon de la vraie réalité de l’existence. Tu as eu l’expérience directe de l’unité ; tu sais maintenant avec une certitude absolue que nous sommes tous Dieu, que tous sont divins.’’

Je pensai lui demander si je connaîtrais à nouveau cette expérience, mais avant même que je ne puisse formuler clairement la question dans ma tête, je reçus la réponse de l’intérieur – ‘’la pratique, la persévérance et la patience te conduiront au but’’. Je savais que je pourrais finalement vivre dans cet état d’unité, quand je serais prêt. Je savais que tout le monde était destiné à expérimenter ceci, tôt ou tard.

Je souris au Bouddha et le Bouddha me sourit. Puis, après quelques caresses, quelques tapes amicales et un grand éclat de rire, il prit congé de moi et il s’éloigna lentement, pendant que je restais assis sous l’arbre.

‘’Oh Matou, une toute dernière chose !’’, dit Bouddha, et il me lança quelque chose. Elles atterrirent juste sous mon nez : de très alléchantes et  appétissantes croquettes !
‘’Merci Bouddha’’, dis-je. J’espère vous revoir bientôt !’’

Mon regard se tourna ensuite vers les croquettes. Il était temps de ne faire plus qu’un avec elles, pensai-je, en les croquant à pleines dents. Elles étaient réellement délicieuses – presque aussi délicieuses que ces quelques moments avec Bouddha, l’Eveillé.

 

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LA PETITE FILLE ET LA FEE


Il y a une fable merveilleuse à propos d’une petite orpheline qui n’avait pas de famille ni personne pour l’aimer.

Un jour où elle se sentait particulièrement triste et solitaire, elle traversait une prairie, lorsqu’elle remarqua un petit papillon inextricablement pris dans un buisson d’épineux.
Plus le papillon s’efforçait de se libérer, plus les épines transperçaient son corps fragile. La petite orpheline libéra doucement le papillon de sa prison. Au lieu de s’envoler, le petit papillon se transforma en une belle et bonne fée. La petite fille se frotta les yeux, toute incrédule.

« Pour ta merveilleuse bonté », dit la bonne fée à la petite fille, « Je t’accorderai un vœu ». La petite fille réfléchit pendant un instant et puis répondit : « Je veux être heureuse ! »

La fée dit : « Très bien ! », puis se pencha vers elle et lui murmura quelque chose à l’oreille. Ensuite la bonne fée disparut.

La petite fille grandissait et il n’y avait personne  d’aussi heureux qu’elle dans le pays. Tout le monde lui demandait le secret de son bonheur. Elle se contentait de sourire et de répondre : « Le secret de mon bonheur, c’est que j’ai écouté une bonne fée, quand j’étais petite. »

Une fois qu’elle fut devenue très âgée, sur son lit de mort, tous les voisins se réunirent autour d’elle et ils craignaient que son fabuleux secret du bonheur ne périsse avec elle.

« Dites-le nous, s’il vous plaît », implorèrent-ils : « dites-nous ce que la bonne fée vous a confié. »

L’adorable vieille dame sourit simplement et répondit : « Elle m’a dit que chacun, peu importe son assurance apparente, peu importe son âge, sa richesse ou la pauvreté, avait besoin de moi. Aussi, je fais autant de bien que je le puis, chaque fois que je le peux. »

 

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LE PROGRÈS SPIRITUEL EST DIRECTEMENT PROPORTIONNEL À LA RÉDUCTION DES DESIRS:

Story of the week SANJAY TANDON


 Voici une histoire qui illustre les conséquences désastreuses d'un désir excessif. Il était une fois un voyageur, qui faisait un long voyage à pied sous le soleil chaud, comme il se sentait fatigué et cherchait l'ombre d'un arbre pour se reposer pendant un moment.

C’était un arbre qui accomplissait tous les désirs.

 Assis sous son ombre, il désira une tasse d'eau froide pour étancher sa soif. A son étonnement, une tasse d'eau fut placée devant lui. Après avoir étanché sa soif, il pensa que ce serait bien d’avoir un bon lit pour s'allonger et faire une sieste. Immédiatement un lit arriva de nulle part. Puis il pensa combien il serait gentil si sa femme était aussi là. En un éclair, il y trouva sa femme.

À ce stade, il avait un doute dans son esprit comment  sa femme, qui était au loin à la maison, pouvait venir là et il pensa que ce pourrait être un démon sous sa forme et qu’il pourrait même le dévorer.

Comme il pensait de cette manière, cette femme se transforma en démon et le dévora!

C'est le résultat du désir excessif, qui est l'ennemi en vous.

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Le Pouvoir Divin donne de la valeur au corps humain


 Un jour, Socrate, le philosophe grecque marchait sur un sentier, absorbé dans sa recherche de la Vérité. 

Au même moment, un officier à la retraite, arrivait dans la direction opposée. Socrate ne vit pas l’officier et l’officier ne vit pas Socrate.

Tous deux étaient plongés dans leurs propres pensées. Comme ni l’un ni l’autre ne se virent, ils entrèrent tous deux en collision.

A ce moment, l’officier à la retraite se mit en colère et demanda à Socrate : « Qui êtes-vous ? »

Immédiatement Socrate joignit ses mains en signe de révérence et dit : « Monsieur, c’est précisément ce que j’étais en train de penser. Ayez la bonté de me dire qui je suis. » Lorsqu’une personne est sincère dans sa recherche, Dieu lui fournit l’opportunité de connaître la Vérité. Socrate était heureux de constater que sans chercher un maître ou un ‘Guru’, l’impulsion spirituelle en lui, soit réveillée par cet officier à la retraite avec sa question : « Qui êtes-vous ? » Il pensa que c’était une question très importante et commença à répéter : « Qui suis-je ? »

L’officier à la retraite pensa que Socrate était un écervelé et poursuivit son chemin sans lui fournir de réponse.

Avec cette question à l’esprit, lorsque Socrate se rendit dans le bazar, il vit un chasseur transportant, dans ses mains un lapin mort, qu’il avait tué. Un mangeur de viande lui demanda le prix du lapin. Le chasseur fixa son prix. L’acheteur paya la somme demandée par le chasseur et emmena le lapin mort avec lui.

Voyant cela, Socrate pensa : « Un lapin mort a un prix, mais personne ne dépenserait ne serait-ce qu’un centime pour acheter le corps mort d’un être humain. Personne ne demanderait quel est le prix de ce corps. » Un animal comme un lapin à une certaine valeur après sa mort, mais pas un être humain. On peut être un empereur ou un sage, mais après sa mort, personne ne sera prêt à garder son corps ne serait-ce que quelque temps.

A ce moment, il y eut une violente averse, tandis qu’un cadavre était transporté au terrain de crémation. Sur le chemin, quelques personnes demandèrent à un commerçant : « Monsieur, ayez la bonté de nous permettre de mettre ce corps à l’abri sous la véranda de votre magasin pendant quelques instants. » Mais le commerçant refusa avec véhémence en disant : « Non, non, emportez-le. » Il ne prit même pas le temps de se renseigner si c’était le corps d’un empereur, d’une personne riche ou d’un sage.

Le long de la même rue, un fidèle se rendait dans un temple et demanda au même commerçant : « Monsieur, si je quitte mes sandales près du temple, elles peuvent être volées ou enlevées par les chiens. Veuillez me permettre de laisser mes sandales sous la véranda de votre magasin. » Le commerçant accepta tout de suite la demande et dit : « Entrez et déchaussez-vous ici. Si vous les laissez sous la véranda, quelqu’un pourrait les emporter. »

Socrate fut le témoin de tout ceci. Il y avait le cadavre d’une personne riche qui avait beaucoup de serviteurs pour l’assister lorsqu’il était vivant. Il y avait également beaucoup de conditions à observer pour obtenir une audience avec lui. Mais maintenant qu’il était mort, son corps n’était même pas accepté sous la véranda d’un magasin. La peau des animaux morts peut être utilisée pour faire des tongs, tandis que le corps humain est absolument inutile une fois que la vie l’a quittée.

Socrate pensa – Ce corps est inerte  et est constitué de chair, de sang et d’os. Il produit de l’urine et de la matière fécale malodorante. Qu’il y a-t-il de si spécial dans ce corps pour que l’homme soit attiré et attaché à lui ? A chaque instant, il ne produit qu’une odeur fétide et non un parfum. Alors pourquoi l’homme développe-t-il de l’attachement à ce corps ?

Il y a certainement quelque pouvoir caché en lui, et c’est la raison pour laquelle il s’attache à ce corps sans valeur, qui n’est rien d’autre qu’un sac d'os. Finalement, il réalisa qu’il y avait dans le corps un certain Pouvoir Divin qui le gouvernait. Il résolut sa quête et découvrit la Vérité.
 

 

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LA COMPAGNIE DES SAGES.

 

Les hommes et les femmes qui ont atteint un haut niveau spirituel se trouvent, presque toujours, en compagnie de fidèles et d'aspirants spirituels.

Une compagnie appropriée nous élève et nous porte sur la vague de la spiritualité. Côtoyer des hommes et des femmes à l'esprit pur, peut faire la différence entre le succès et l'échec dans l'effort spirituel.

La méthode la plus efficace qui permet de vous préserver de la poussière et de la rouille, est la bonne compagnie. La compagnie des bons et des saints assagira et purifiera lentement, mais sûrement, les individus enclins à s'écarter du droit chemin qui conduit à la réalisation de soi.

Quand une hache au tranchant bien aiguisé est utilisée pour couper du bois de santal, l'arbre ne se sent pas blessé par la hache, pas plus qu'il n'éprouve de colère. Au contraire, le bois de santal donne à la hache son parfum. Ainsi en va-t-il des personnes qui sont pleine de bonté.

Le fait de choisir nos fréquentations peut-il être considéré comme discipline spirituelle?

Les méthodes qui nous aident à évoluer spirituellement sont faites pour purifier notre cœur et notre esprit. La méditation, le service, l'étude, toutes ces pratiques spirituelles ont cet objectif. De la même manière, notre environnement humain influence directement la pureté de notre esprit.

Les pratiques d'ascèse, les années de répétition du Nom du Seigneur, les pèlerinages dans les lieux saints et les sanctuaires, l'étude des livres sacrés, tout cela n'aidera pas l'aspirant à la victoire spirituelle, autant que la communion avec les gens bons et pieux.

Vous êtes façonnés par les gens que vous avez plaisir à fréquenter. Si vous fréquentez un charbonnier, vous risquez d'avoir de la poussière de charbon sur vos vêtements.

Grâce à la compagnie des sages, vous passez de l'illusion à la réalité; grâce à cette liberté, vous acquérez foi en la vérité; grâce à la foi dans la vérité, vous atteignez la réalisation.
 

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Date de création : 20/11/2016 @ 18:36
Dernière modification : 21/11/2016 @ 23:03
Catégorie : C.R.I.-E.V.H.
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Pensée du jour
 
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L’homme doit toujours avancer vers la force ; il ne devrait pas se réfugier dans le mensonge, la méchanceté et la malhonnêteté qui sont les caractéristiques fondamentales de la lâcheté. Cette lâcheté est née de l’acceptation d’une image fausse et inférieure de nous-même. Vous pensez que vous êtes l’enveloppe, la couche extérieure, mais vous êtes en réalité le noyau, le cœur. Cette fausse identification est l’erreur fondamentale. Tout effort spirituel doit être dirigé vers la suppression de l’enveloppe et la révélation du noyau central. Aussi longtemps que vous dites « Je suis Untel », vous êtes obligé d’avoir peur, mais une fois que vous dites et éprouvez « Je suis Brahman », vous obtenez une force invincible.
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France France : 15
Russia Russia : 1
Saudi Arabia Saudi Arabia : 6
United States United States : 55

Visiteurs/pays cette année

Australia Australia 39
Austria Austria 6
Belarus Belarus 1
Belgium Belgium 4
Bulgaria Bulgaria 1
Canada Canada 80077
China China 5
Czech Republic Czech Republic 1
Europe Europe 4
Finland Finland 1
France France 1316
Germany Germany 126
Greece Greece 6
Guinea Guinea 2
Hong Kong Hong Kong 5
India India 1
Ireland Ireland 1
Italy Italy 74
Japan Japan 61
Lebanon Lebanon 1
Lithuania Lithuania 12
Netherlands Netherlands 14
New Zealand New Zealand 76
Norway Norway 11
Peru Peru 1
Poland Poland 1
Romania Romania 9
Russia Russia 460
Saudi Arabia Saudi Arabia 1562
Serbia Serbia 2
Slovenia Slovenia 1
Sweden Sweden 46
Switzerland Switzerland 117
Thailand Thailand 2
Turkey Turkey 1
Ukraine Ukraine 9
United Kingdom United Kingdom 126
United States United States 4617
United States United States 4617
United States United States 4617
United States United States 4617
United States United States 25075

Vous venez de :

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