Texte à méditer :  

Lorsque vous ignorez vos défauts et exagérez les défauts des autres, vous pratiquez la violence.

    


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C.R.I.-E.V.H. - n°05 2006 1°partie

 

 

C.R.I.- E.V.H. n° 5  


1ère partie

 

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Ne pas confondre « lubie » et « volonté »


De nos jours l’homme a la phobie de tout ce qui est« autoritaire, imposé », ceci peut se comprendre par le besoin d’être soi-même. L’homme s’est forgé un idéal de liberté « personnelle » qui, malheureusement, se manifeste bien souvent par le désir d’être libre d’imposer ses « lubies » au lieu d’imposer sa « volonté ».

En quoi la lubie se distingue-t-elle de la volonté ? La lubie est spontanée, c’est un désir dépourvu de liens structurels avec la personnalité et les buts de l’homme, sauf chez lez enfants en bas âge, pour qui les envies capricieuses sont un schéma de comportement normal.


De nos jours, tout désir - même le plus fugace ou irrationnel demande à être réalisé. L’ignorer ou le différer se ressent comme une entorse à la liberté individuelle. On ne ménage plus aucun espace entre une idée qui traverse l’esprit et sa réalisation et on éprouve bien souvent le besoin de traduire en action ce qui a été lointainement perçu comme un désir. Ces impulsions capricieuses proviennent d’une lubie.

« Pourquoi pas ? » Cette velléité de réponse, quand on demande à quelqu’un s’il veut faire telle ou telle chose, peut dans bien des cas être attribuée à une lubie et est un critère permettant de la reconnaître. Les gens qui ne répliquent pas « pourquoi ? », mais « pourquoi pas ? » à telle question, n’entreprennent pas une chose parce qu’ils ont de bonnes raisons de la faire, mais parce qu’ils n’ont pas de raison de ne pas la faire. Ils n’agissent pas en manifestant une volonté, mais ils sont mûs par des lubies. La lubie dénote une profonde passivité intérieure, mêlée au désir d’échapper à l’ennui.


La volonté repose sur l’activité, le caprice ou la lubie sur la passivité.

D’après Erich Fromm ( L’art d’être)

En conclusion : n’agissons plus comme des enfants mais devenons des adultes.

 

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L'arbre à souhait


Un voyageur très fatigué s'assit à l'ombre d'un arbre sans se douter qu'il venait de trouver un arbre magique : "l'Arbre à Réaliser des Souhaits".


Assis sur la terre dure, il pensa qu'il serait bien agréable de se retrouver dans un lit moelleux. Aussitôt, ce lit apparut à côté de lui.

Étonné, l'homme s'y installa en disant que le comble du bonheur serait atteint si une jeune fille venait masser ses jambes percluses. La jeune fille apparut et le massa très agréablement.
« J'ai faim! » se dit l'homme :  «  et manger en ce moment serait à coup sûr un délice. » Une table surgit, chargée de nourritures succulentes.

L'homme se régala. Il mangea et il but. La tête lui tournait un peu. Ses paupières, sous l'action du vin et de la fatigue, s'abaissaient. Il se laissa aller de tout son long sur le lit, en pensant encore aux merveilleux évènements de cette journée extraordinaire.

« Je vais dormir une heure ou deux, se dit-il. Le pire serait qu'un tigre passe par ici pendant que je dors. »
Un tigre surgit aussitôt et le dévora.

Vous avez en vous, un Arbre à souhait, qui attend vos ordres.
Mais attention, il peut aussi réaliser vos pensées négatives et vos peurs.
En tout cas, il peut être parasité par elles et se bloquer.
C'est le mécanisme des soucis.

 

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Ce que le printemps n’a pas semé, l’été ne peut le mûrir,
L’automne ne peut le récolter, l’hiver ne peut l’utiliser.

Johann Gottfried Herder

 

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La célèbre course du lièvre et de la tortue


Il était une fois, une tortue et un lièvre qui discutaient pour savoir lequel des deux était le plus rapide. Ils décidèrent d’organiser une course, convinrent d’un itinéraire et commencèrent la course.Le lièvre partit rapidement en avant pendant un certain temps, mais voyant qu'il était loin devant la tortue, il pensa qu'il pouvait s'asseoir un certain temps sous un arbre pour se détendre avant de continuer la course. Il s'assit sous l'arbre et bientôt s’endormit. Pendant ce temps la tortue avançant d’un pas lent, le rattrape, arrive bientôt à l’extrémité du champ et termine la course. Lorsque le lièvre se réveilla il se rendit compte qu'il avait perdu la course.


Moralité : Celui qui va lentement mais régulièrement gagne la course. C'est la version de l'histoire avec laquelle nous avons tous grandi.

« Rien ne sert de courir il faut partir à point . »


Mais l’histoire ne s’arrête pas ici .

Le lièvre déçu d’avoir perdu la course, fit son auto-critique. Il se rendit compte qu'il a perdu la course seulement parce qu'il avait été présomptueux, paresseux et négligent. S'il n'avait pas considéré la chose comme acquise, en aucune manière la tortue aurait pu le battre. Aussi, il défia à nouveau la tortue pour une autre course. La tortue accepta. Cette fois, le lièvre démarra et courut sans s’arrêter du début jusqu’à l’arrivée. Il gagna avec plusieurs mètres d’avance.

Moralité : Il vaut mieux être rapide et persévérant que lent et persévérant Il est bon d'être lent et régulier; mais il vaut mieux être rapide et régulier.


L'histoire ne finit pas ici
La tortue réfléchit, et réalisa qu'elle n’avait aucune chance de battre le lièvre dans une telle course. Après réflexion elle défia le lièvre à une autre course, mais sur un itinéraire légèrement différent. Le lièvre accepta. Ils prirent le départ en tenant chacun compte de leur expérience. Le lièvre courut rapidement jusqu'à ce qu’il arrive au bord d’une rivière. La ligne d'arrivée était à une paire de kilomètre de l'autre côté de la rivière. Le lièvre s’assit là se demandant comment faire. Pendant ce temps là, la tortue arrive, entre dans l’eau et nage jusqu’à la berge, puis elle continue et finit la course.


Moralité : Soyez conscient de vos forces et de vos faiblesses et établissez ensuite les règles du jeu en accord avec vos possibilités.


L'histoire n'est toujours pas finie.
Le lièvre et la tortue devinrent bons amis et ils réfléchirent ensemble. Tous les deux se rendirent compte que la dernière course aurait pu être couru d’une autre façon. Aussi, ils décidèrent de faire encore une dernière course, mais cette fois de courir en équipe. Ils prirent le départ, mais au début, le lièvre a porté la tortue jusqu'à la berge de la rivière. Là, ce fut l’inverse, la tortue a traversé la rivière à la nage avec le lièvre sur son dos. Sur la berge opposée, le lièvre a encore porté la tortue et ils ont atteint la ligne d'arrivée ensemble. Ils ont tous les deux ressenti un plus grand sentiment de satisfaction qu’après les courses précédentes.


Moralité : Il est bon d'être individuellement brillant et d'avoir beaucoup de compétences innées; mais si vous travaillez dans une équipe vous bénéficierez des compétences de chacun, et vous serez toujours plus performant, car lorsque vous ne saurez pas faire une chose il y aura quelqu’un qui saura la faire. Dans un travail d'équipe il faut laisser la personne compétente prendre la direction de la situation.


Notez que ni le lièvre ni la tortue n'ont abandonné après leurs échecs. Le lièvre a décidé de travailler plus dur et de faire plus d'effort après son échec. La tortue a changé sa stratégie car elle travaillait déjà aussi dur qu'elle le pouvait.


Dans la vie, lorsque l’on est confronté à l'échec, parfois il est approprié de travailler plus dur et de faire plus d'efforts. Parfois il est approprié de changer de stratégie et d'essayer quelque chose de différent. Et parfois il est préférable de s’associer.

Le lièvre et la tortue ont également appris une autre leçon importante: Quand nous cessons de considérer un concurrent comme un rival et qu’à la place nous faisons face à la situation, nos résultats seront bien meilleurs.


En résumé : il y aurait beaucoup à dire sur l’histoire du lièvre et de la tortue. Le plus important à retenir est que la rapidité et la persévérance seront toujours supérieures à la lenteur et la stabilité, mais la mise en commun des ressources et le travail en équipe battront toujours les compétences individuelles; n’abandonnez jamais lorsque vous êtes confrontés à l'échec.


En conclusion : affrontez une situation - pas un rival.

 

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On peut avoir fait le tour de la terre et n’avoir fait un seul pas en direction de soi.

Daniel Zanin

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Être Jeune !


Peu importe les années qui passent.
La jeunesse reste toujours un état d'esprit.


On est jeune
quand le courage l'emporte sur la peur,
quand l'esprit d'aventure chasse la facilité,
quand la volonté de vivre remplace le laisser aller.
On ne vieillit pas nécessairement d'un an tous les ans.


On vieillit
chaque fois qu'on renonce à un idéal,
qu'on trahit une amitié, qu'on abandonne son enthousiasme.
S'inquiéter, douter, craindre, désespérer,
voilà qui fait courber l'échine et vieillit l'homme avant son temps.


Et qu'on ait 16 ou 60 ans
il faut garder au fond du cœur,
l'amour de ce qui est neuf, la faculté de s'émerveiller,
la joie de vivre, l'espoir de rester soi-même.
On est aussi jeune que sa confiance, aussi vieux que ses doutes,
aussi fort que ce que l'on croit, aussi dépassé que ses espoirs perdus.
Tant que l'on reste ouvert à la beauté, au courage, à la grandeur,
tant que l'on croit en l'homme et à l'infini, on reste jeune éternellement.

Auteur:Samuel Ullman (traduction inédite)

 

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Même si je savais que la fin du monde était pour demain, je planterais tout de même mon pommier.

Martin Luther(1483-1546)

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Le bonheur pour une mère

Vinay Kapoor


A l’aube de sa vie, une jeune mère qui commençait à avancer sur son chemin de la vie, demande à son guide : « Est-ce un long chemin? »

Et le guide a dit : « Oui, c’est un dur chemin, et vous serez vieille avant d’arriver au bout. Mais la fin sera meilleure que le commencement. »

Comme la jeune mère était heureuse, il ne lui était pas possible de croire que quelque chose puisse être plus merveilleux que ces années qu’elle était en train de vivre. Car elle a joué avec ses enfants, elle les a nourris et les a baignés, et leur a enseigné comment attacher leurs chaussures et monter à vélo et leur a inculqué des notions telles que : nourrir le chien, faire leur devoirs et se brosser les dents.

Le soleil brillait et la jeune mère dit : « Rien ne peut être plus beau que cela. »

Puis, les nuits sont arrivées avec les orages et le chemin était parfois sombre. Lorsque ses enfants tremblaient de crainte et de froid, la mère les entouraient de ses bras et les enfants disaient :  «  Maman nous n'avons pas peur, parce que tu es près de nous, aucun mal ne peut nous arriver. »

Au matin lorsqu’un obstacle se dressait devant eux, les enfants y grimpaient et se développaient. La mère était lasse, mais à tout moment elle disait aux enfants : «  Un peu de patience et nous arriverons au but. »Ainsi les enfants ont grandi, et en même temps ils ont appris à faire face aux orages. C’est ainsi qu’elle leur a donné la force d’affronter le monde. Année après année, elle leur a montré la compassion, la compréhension, l’espoir, mais surtout… l’Amour Inconditionnel.
Quand ils atteignirent le sommet ils dirent : « Maman, nous ne l'aurions jamais fait sans toi. »
Les jours, les semaines les mois et les années ont passé, la mère a vieilli et elle est devenue plus petite et s'est courbée. Mais ses enfants étaient grands et forts, et progressaient avec courage.

Lorsque la mère, s’allongeait le soir et regardait les étoiles elle se disait : « Ceci est un des meilleurs jours de ma vie parce que mes enfants ont tellement bien appris que maintenant ils transmettent ces qualités à leurs enfants. »

Lorsque le chemin devenait trop dur pour elle, ses enfants la portaient et lui donnaient leur force, exactement comme elle la leur avait donnée.

Un jour, ils sont arrivés à une colline, et au delà de la colline, ils pouvaient voir une route brillante flanquée de larges portes dorées.

La mère dit: « Je suis arrivée à la fin de ma route, et maintenant je sais que l'extrémité est meilleure que le commencement, parce que mes enfants peuvent marcher avec fierté tenant la tête haute et que leurs enfants feront de même après eux. »

Les enfants répondirent : « Maman tu seras toujours avec nous, même lorsque tu seras passée de l’autre côté. »

Et, pendant qu’elle partait seule, ils l'ont veillée, jusqu’à ce que les portes se soient refermées derrière elle.
Puis ils ont dit: « Nous ne pouvons plus la voir, mais elle est toujours avec nous. Une Mère, comme la nôtre est plus qu'un souvenir, elle est une présence vivante. »

Votre mère sera toujours avec vous. Elle est le chuchotement du feuillage lorsque vous descendez la rue, elle est le souvenir de l'odeur de certains aliments, des fleurs que vous avez cueillies pour elle, du parfum qu’elle portait, elle est la main fraîche sur votre front quand vous ne vous sentez pas bien, elle est votre souffle dans l’air un jour froid d' hiver. Elle est le bruit de la pluie qui vous calme et vous aide à vous endormir, elle est les couleurs d'un arc-en-ciel, elle est le matin de Noël. Votre mère vit à l'intérieur de votre sourire, elle est cristallisée dans chaque larme qui coule. Une mère assiste à chaque émotion… la joie, la tristesse, la haine, la colère, la peur, la jalousie, le bonheur, l’amour, l'abandon, l’excitation, la douleur, mais à chaque fois elle espère et prie pour que vous n’éprouviez que les bons sentiments.

Elle est l'endroit d’où vous êtes venu, votre première maison et elle est l’exemple que vous suivez à chaque décision que vous prenez. Elle est votre première passion, votre premier ami, même votre premier ennemi, mais rien sur terre ne peut vous séparer d’elle. Ni le temps, ni l'espace... pas même la mort!

 

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Ne pas confondre malheur et épreuve, si l’un fait baisser la tête, l’autre la relève.

Catherine Enjolet

 

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Leçon de vie...


Voici une belle leçon de vie...
Lis ce message aujourd'hui car on ne sait pas ce que demain nous réserve:

Il était une fois... un garçon qui naquit malade, d'une maladie qui n'avait pas de traitement.
Il avait 17 ans et pouvait mourir à n'importe quel moment.

Il vivait toujours chez sa mère, sous l’œil attentif de cette dernière. C'était dur et il décida de sortir seul, seulement pour une fois. Il demanda la permission à sa mère qui la lui donna. En marchant dans son quartier il vit beaucoup de boutiques.

En passant devant un magasin de musique et en regardant la vitrine, il nota la présence d'une fille très douce et de son âge. Ce fut le coup de foudre.

Il ouvrit la porte et entra en ne regardant qu'elle. En s'approchant peu à peu, il arriva au comptoir où elle se trouvait. Elle le regarda et lui demanda en souriant:" Je peux t'aider?

Il pensa que c'était le sourire le plus beau qu'il avait vu de toute sa vie. Il désira l'embrasser en ce même instant. Il lui dit en bégayant: " Oui, heeeuuu... J'aimerais acheter un CD". Sans réfléchir, il prit le premier qu'il vit et lui donna l'argent.

" Tu veux que je te l'emballe?" Demanda la fille en souriant de nouveau. Il répondit que oui, en bougeant la tête, et elle alla dans l'arrière-boutique pour revenir avec le paquet emballé et le lui remettre. Il le prit et sortit du magasin.

Il retourna chez lui, et à partir de ce moment, il alla au magasin chaque jour pour acheter un CD.
Elle le lui emballait toujours et ensuite il l’emportait à sa maison et le rangeait dans son armoire. Il était trop timide pour l'inviter à sortir et, même s'il essayait, il n'y arrivait pas…

Sa mère fut mise au courant de cela et tenta de l'encourager à s'aventurer, de sorte que le jour suivant il s'arma de courage et se dirigea vers le magasin. Comme tous les autres jours, il acheta un CD, et comme toujours, elle s'en alla derrière pour l'emballer. Elle prit donc le CD et pendant qu'elle l'emballait, il laissa rapidement son numéro de téléphone sur le comptoir et sortit en courant du magasin.

Quelque temps après... le téléphone sonna… La mère du garçon répondit: "Allô?", c'était la jeune fille qui demandait après son fils et la mère inconsolable, commença à pleurer pendant qu'elle disait: "Quoi, tu ne sais pas? Il est mort hier". Il y eut un silence prolongé, excepté les lamentations de la mère.

Plus tard, la maman entra dans la chambre de son fils pour se souvenir de lui. Elle décida de commencer par regarder ses vêtements de sorte qu'elle ouvrit son armoire. Elle eut la surprise de se heurter à une montagne de CD emballés.

Aucun n'était ouvert. Le fait de voir autant de CD la rendit curieuse et elle ne résista pas; elle prit un CD et s'assit sur le lit pour l'ouvrir; en faisant cela, un petit bout de papier tomba de la boîte de plastique.

La maman le rattrapa et le lut, il disait: " Salut!!! T'es super mignon, tu veux sortir avec moi?". TQM....Sofia.
Avec beaucoup d'émotion, la mère ouvrit un autre CD, encore d'autres et dans plusieurs se trouvaient des bouts de papier qui disaient la même chose....


Moralité: Ainsi est la vie, n'attend pas trop pour dire à quelqu'un qui te plaît ce que tu ressens. Dis le lui aujourd'hui. Demain c'est peut-être trop tard.

Ce message a été écrit pour faire réfléchir les gens; et ainsi, peu à peu, faire changer le monde.

 

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Donne un bisou à quelqu'un que tu aimes et ce sera magique. Avec de l'amour tout est possible.

 

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Les guerriers de la lumière se reconnaissent au premier regard.
Ils sont au monde, ils font partie du monde.
Souvent ils trouvent que leur vie n’a pas de sens.
C’est pour cela qu’ils sont des guerriers de lumière.
Parce qu’ils s’interrogent,
Parce qu’ils continuent de chercher un sens.
Ils finiront par le trouver.

Paolo Coelho

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L’aventure nocturne d’Harry

Par S. Nayar

Harry, le hérisson vivait à la lisière d’un grand bois, au milieu d’une réserve naturelle. Tous les jours de nombreux visiteurs visitaient le parc et les habitants des environs venaient s’y promener. Mais Harry n’avait jamais rencontré d’être humain de sa vie. Le jour il dormait dans son terrier, ce n’est que lorsque venait la nuit, qu’il sortait pour chercher sa nourriture et explorer les alentours.
Harry aimait parcourir le bois. C’était encore un assez jeune hérisson, il devait découvrir le monde qui l’entourait et il se réjouissait beaucoup de ses ballades nocturnes.

Lorsqu’il était effrayé il se roulait en boule, avec ses épines piquantes pointées vers l’extérieur pour le protéger et il restait tranquille jusqu’à ce que le danger ait disparu, c’est habituellement ce qui se passait et ensuite il pouvait continuer son chemin.

Un soir, alors qu’il faisait sombre, Harry marchait dans le sous-bois cherchant sa nourriture favorite: les vers de terre. Harry aimait les vers de terre; il n’en avait jamais assez. Il s’arrêtait à une place et commençait à creuser dans la terre avec ses pattes de devant. Il avait de la chance, juste au-dessus du sol il y avait un gros ver savoureux ! Heureux de sa chance il commença à mâchouiller bruyamment, se réjouissant d’avoir bientôt le ventre plein.

Tout en mangeant, il pensait qu’il pourrait rencontrer cette nuit, un des animaux de la forêt. Il savait qu’il ne devait pas s’approcher de certains, tel que Renard, mais il aimait toujours dire bonjour aux autres tels que Blaireau et Lapin, s’il avait la bonne fortune de les rencontrer.

Après quelques minutes, lorsqu’il eut fini de manger, Harry décida d’aller voir ce qu’il y avait dans le buisson devant lui. Il remuait son petit nez et reniflait, comme le fait tout bon hérisson et ne sentant aucun danger il avançait doucement.

Comme il arrivait près du buisson, il sentit une odeur inhabituelle. C’était quelque chose qu’il n’avait jamais rencontré avant. Ce n’était pas un animal, comme les odeurs d’animaux qu’il connaissait ; c’était quelque chose de très étrange. La curiosité le poussait de plus en plus et, au lieu de faire demi-tour, de partir dans une autre direction, comme il aurait dû le faire, il pénétra davantage dans le buisson. L’étrange odeur augmentait, et tout à coup il sentit le sol descendre et sa petite patte dérapa sur quelque chose de glissant. Maintenant affolé, sa réaction instinctive était de s’enrouler et de se mettre en boule. Alors qu’il faisait cela, son corps déboula en avant de la petite butte de terre, avant d’être arrêté soudainement.

Il restait sans bouger, effrayé, se demandant ce qui allait arriver. L’étrange odeur était encore autour de lui.
Sans le savoir il était passé au-dessus d’un sac en plastique humide, roulé sur le sol, et celui-ci s’était maintenant accroché sur la pointe de ses épines alors qu’il déboulait la butte.

Il était immobile depuis quelque temps et rien d’autre ne lui arrivait. Harry devint plus courageux et bougea légèrement. Il entendit un étrange bruissement. Alors étirant son corps il commença à marcher. L’étrange bruit restait avec lui. Maintenant il sentait qu’il y avait quelque chose au-dessus de lui, et enfin finalement il réalisa qu’il y avait quelque chose d’enfoncé sur la pointe des épines de son dos, mais il ne savait pas ce que c’était. Cela avait une étrange odeur, faisait un bruissement amusant mais n’était pas lourd du tout.

Il savait qu’il devait s’en débarrasser, mais ne savait pas comment.
Harry continuait à marcher, pensant que ce qui était attaché au-dessus de lui, partirait.
Au bout d’un moment il sentit Blaireau. Marchant dans la direction d’où l’odeur venait, il se retrouva dans la petite clairière où Blaireau mangeait.

« Blaireau » cria Harry, « pouvez-vous m’aider à retirer ce qui est sur mon dos ? »
Blaireau leva un moment les yeux de son repas. C’était seulement Hérisson.
« Je suis trop occupé à manger » répondit Blaireau « revenez plus tard »
Désappointé Harry repartit, espérant trouver quelqu’un pour l’aider.

Après quelques minutes il croisa Lapin qui se précipitait.
« S’il vous plait Lapin, pouvez-vous m’aider à retirer l’étrange chose qui est sur mon dos ? » demanda-t-il.
Lapin s’arrêta un moment, regarda Harry et dit : « Je dois prendre soin de mes petits. » et disparut dans l’obscurité.
Maintenant Harry se sentait un peu désespéré, tandis que la chose sur son dos bruissait dans le vent lorsqu’il marchait et il était effrayé à l’idée que Renard puisse l’entendre.

Après avoir marché quelques minutes, Harry entendit quelque chose sous terre, juste devant lui. Alors une tête sortit du sol . C’était taupe.
“Taupe s’il-vous plait aidez-moi. Il y a quelque chose de piqué sur mon dos, pouvez-vous me le retirer ? »
« Je suis trop occupée à faire mes galeries »  répondit Taupe et sa tête disparut à nouveau dans le trou.

Maintenant, Harry se sentait très triste et ses yeux étaient pleins de larmes. Pourquoi n’y avait-il personne pour l’aider ? Lentement il se dirigea vers le buisson le plus proche essayant de se cacher et commença à crier. Finalement se sentant épuisé et triste il tomba endormi.

Le lendemain matin, Jack, âgé de dix ans marchait sur le chemin dans le bois avec son père et son Labrador Hudson. Tout à coup Hudson commença à aboyer sur quelque chose devant lui près du chemin.

« Qu’est-ce qui inquiète Hudson ? » dit Jack à son père.
« Oh, il doit y avoir des ordures sur le sol » répondit son père qui avait remarqué un objet blanc sur le sol, alors qu’ils avançaient. Comme ils s’approchaient de l’endroit où était Hudson qui aboyait en remuant la queue à toute vitesse, son père vit qu’il y avait un sac plastique blanc. Jack avait couru un peu en avant et était à genoux près de lui.

« Regarde Papa, » dit Jack, alors que son père s’agenouillait à côté de lui. « Le sac est pris dans les épines du hérisson »
Son père vit ce qu’il voulait dire,  le mince sac en plastique était accroché dans les épines du hérisson.
« Oh ! la pauvre chose » dit-il, retirant doucement le sac des épines jusqu’à ce qu’il fût complètement libéré. Il mit le sac dans sa poche, ainsi il ne piègerait plus rien d’autre.
Hudson continuait d’aboyer et de renifler le hérisson qui était encore roulé en boule.

« Chut, tais-toi maintenant Hudson » dit Jack : « Tu l’effraies »
Jack et son père se levèrent. « Viens Jack » dit son père « Laissons-le en paix, maintenant. Il doit être terrifié. »
Ils partirent lentement, Jack tenant Hudson qui avait été le premier à le voir.

« C’est pourquoi il est important que les gens ne jettent pas leurs ordures lorsqu’ils se promènent dans les bois. » Le père de Jack continua : « Ce hérisson aurait pu mourir avec ce sac enroulé autour de lui . »

«  Oui papa » a répondu Jack. « On nous avait dit à l'école de ne pas jeter nos déchets dans la nature mais de les ramener à la maison et maintenant je comprends pourquoi. »

Pendant qu'ils marchaient, ils se retournèrent un moment pour regarder où ils avaient vu le Hérisson, comme pour lui dire au revoir.Harry était resté roulé en boule.Il resta encore très effrayé pendant un bon moment après qu'ils aient disparu. Quand il fut sûr que le danger était passé, il se déplaça toujours très légèrement. Il ne sentait plus la chose qui était sur son dos. Se sentant soulagé, il s'est déroulé et a étiré ses petites jambes. Puis, en reniflant la terre autour de lui, il a marché de nouveau lentement dans le bois, dans la direction de son terrier, en ne sachant pas ce qui lui était arrivé.


Questions :
1) Qu’avez-vous ressenti en écoutant cette histoire?
2) Pourquoi les autres animaux n’ont pas aidé Harry ?
3) Qu’a ressenti Harry lorsque les animaux refusèrent de l’aider ?
4) Avez-vous vécu une expérience semblable ? Qu’avez-vous ressenti ?
5) Quel est l’enseignement de cette histoire ?
6) Pourquoi est-il important de ne pas laisser ses ordures ?

 

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La paix ne sera pas possible entre les nations, tant qu’on ne sera pas convaincu que la véritable paix se trouve au cœur de l’âme humaine.

Black Elk ( chef spirituel des Sioux)

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Le miroir

 Source: Guillaume Leroutier

Toute une région du sud de la Chine venait de subir un terrible tremblement de terre.
Dans un village, des hommes, des femmes et des enfants erraient toujours, hagards, au milieu des ruines de leurs habitations. Les jours passèrent et chacun s'employait à reconstruire sa maison mais dans la peur et l'inquiétude du lendemain.

Un jour, une femme était partie seule et loin du village pour chercher de l'eau. Alors qu'elle remplissait ses jarres à la source, elle aperçut à quelques dizaines de mètres un homme qui semblait âgé assis à l'ombre d'un arbre. Elle n'eut pas peur et s'avança vers lui.

- Qui es-tu ? lui demanda t-elle
- Je suis un Sage, répondit l'homme.

Il lui fit signe de s'asseoir non loin de lui. La femme s'assit et commença à lui raconter le tremblement de terre et les jours pénibles qui s'écoulaient depuis, au village.
- Qu'allons-nous devenir ? répétait-elle souvent. Notre vie est devenue si malheureuse. Tu es un Sage, peux-tu me réconforter. J'aimerais tant être réconfortée.

- Écoute-moi, dit le Sage : Tant que tu regrettes ce qui s'est passé, tu ne pourras évacuer ta douleur. La peur, la tristesse et le désespoir font partie de l'évolution de l'homme. C'est une évolution que tu dois traverser, mais tant que tu es la proie de ces émotions négatives, tu ne peux pas utiliser ce que tu es.

Les sages, ceux qui savent comment aider les gens à se voir eux-mêmes, ne se laissent pas impliquer par ce qui a été. Ils ne sont concernés que par l'instant présent. Ils peuvent voir l'avenir et le passé mais ne se laissent entraîner ni par l'un ni par l'autre. Il te faut te connecter à ton guide intérieur pour apprendre à vivre entièrement dans et pour le présent. C'est ainsi que disparaissent les émotions négatives.

- Mais j'ai tellement perdu confiance en moi et en la vie avec cette terrible catastrophe qui a détruit notre vie.
- C'est le destin de l'ange que de vaincre le dragon ! Comprends-tu ce que je veux dire?
-   Je ne sais pas pourquoi, mais il me semble que oui.
-   Tu me dis que tu as perdu confiance en toi, mais il faut beaucoup de confiance en soi pour affirmer à autrui que l’on en manque. Il est vrai que l’on ne peut planter une fleur sur un terrain de pierres. Mais tu n’es ni la fleur ni le terrain de pierres : tu es celle qui doit arroser la fleur et choisir le bon terrain. Si tu le fais, tu vis au centre de toi-même et non plus au milieu de tes émotions négatives qui sont le dehors de toi-même. C’est pour cela qu’en fait celles-ci ne t’appartiennent pas. Mais si tu y tiens c’est toi qui leur appartient.

Au fur et à mesure que le Sage parlait, la femme se sentait plus légère et elle commençait à relativiser ce qu’elle avait vécu. Les paroles du Sage imprégnaient son être en ces moments difficiles. Puis, le Sage sortit un miroir de sa poche. Il était à peine plus grand que la paume de sa main.

Il le tendit à la femme de façon à ce qu’elle puisse voir son visage. Elle y vit son visage triste aux traits tirés par la fatigue. Puis le Sage se concentra et soudain le miroir se brisa et joncha le sol de ses éclats. Aussitôt, la femme sentit son visage se détendre et sa fatigue disparaître. Elle ferma les yeux quelques instants.

Lorsqu’elle les rouvrit, le Sage avait disparu. A peine surprise et sans chercher à comprendre, elle retourna parmi les siens légère et vivante.

 

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Si tu penses à une année, sème le grain,
Si tu penses à une décennie, plante un arbre,
Si tu penses à un siècle, élève un homme.

Sagesse chinoise

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AVANT DE JUGER…


C’est tellement facile de trouver ce qui ne fonctionne pas dans la vie des autres.


Nous nous disons souvent :
 »Si j’étais à sa place, je ferais telle chose, telle chose, telle chose ! »

Mais avons-nous déjà pensé que si nous étions réellement à la place de l’autre personne, vraiment «  dans ses souliers », nous serions alors aux prises avec ses émotions, ses préjugés, ses réactions, ses inquiétudes, ses ambitions, ses objectifs, ses inhibitions, ses instincts, bref, nous aurions son passé, son présent et son avenir et il est fort probable que nous agirions exactement de la même façon qu’elle.

Avant de condamner quelqu’un, essayons non seulement de le comprendre, mais de vibrer au même diapason que lui et nous constaterons alors que nos émotions ressemblent aux siennes.

(Auteur inconnu)

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Les deux amis


C’est l'histoire de deux amis qui marchaient dans le désert.


A un moment du voyage ils ont eu une discussion et un ami a giflé l'autre au visage.
Celui qui avait été giflé se sentait blessé, mais sans rien dire il écrivit dans le sable:

«  AUJOURD'HUI MON MEILLEUR AMI M'A GIFLÉ AU VISAGE. »

Ils ont continué à marcher jusqu'à ce qu'ils trouvent une oasis, où ils décidèrent de prendre un bain.

Celui qui avait été giflé tomba dans la boue et commençait à se noyer, son ami le sauva.
Après qu'il eut été sauvé de la noyade, il écrivit sur une pierre:

« AUJOURD'HUI MON MEILLEUR AMI M’A SAUVÉ LA VIE. »

L'ami qui avait giflé et sauvé son meilleur ami lui demanda :
« Après que je vous aie blessé, vous avez écrit dans le sable et maintenant, vous écrivez sur une pierre, pourquoi? »

L'autre ami a répondu : « Lorsque quelqu'un nous blesse nous devons l'écrire sur le sable où les vents du pardon peuvent l'effacer. Mais, lorsque quelqu'un fait quelque chose de bon pour nous, nous devons le graver dans la pierre où aucun vent ne peut jamais l'effacer. »


« APPRENEZ À ÉCRIRE VOS BLESSURES DANS LE SABLE ET À GRAVER DANS LA PIERRE LES BIENFAITS QUE VOUS RECEVEZ. »

 

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Chacun son point de vue


Des personnes différentes ont une perception différente.
Ce qui est bon pour l’un peut être mauvais pour l’autre.


Un couple a acheté un âne au marché.
Sur le chemin du retour, un garçon fait la réflexion :"C’est stupide. Pourquoi ni l'un ni l'autre ne monte sur l'âne? »

Entendant celale mari fait monter son épouse sur l’âne. Il marchait derrière eux.
Plus tard, un vieil homme l'a vue et a commenté : "Le mari est le chef de la famille. Comment une épouse ose monter sur l'âne tandis que le mari est à pied?"

Entendant ceci, l'épouse descend rapidement etlaisse le mari monter sur l'âne.
Plus tard sur le chemin du retour ils rencontrent une vieille dame qui dit :"Comment un homme ose monter sur l'âne et laisse l'épouse marcher. Ce n'est pas un gentleman."

Le mari a rapidement demandé à son épouse de le rejoindre sur l'âne. Puis, ils ont rencontré un jeune homme qui a commenté : "Pauvre âne, comment pouvez-vous supporter le poids de deux personnes. Elles sont cruelles pour vous."

Entendant cela, le mari et l'épouse immédiatement descendent de l'âne et le portent sur leurs épaules.
Cela semblait être la seule solution à prendre.
Plus tard, sur un pont étroit, l'âne fut effrayé et se débattit.
Ils perdirent leur équilibre et tombèrent dans la rivière.


Personne ne peut vous condamner ou vous féliciter,

que ce soit dans le passé, le présent ou le futur.
Si vous avez bonne conscience ne vous occupez pas de ce que les autres disent

 

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L’escapade de la chatte


C'était la récréation de l’après-midi et Kerri se reposait en observant la course des gouttes de pluie qui descendaient le long de la fenêtre de la salle de classe, elle oubliait les activités qui se passaient à l'intérieur de la salle.

« Que se passe-t-il? » Kerri s'est tournée vers deux de ses amies pendant qu'elles s'asseyaient près d'elle.
Elle essuya de la main, à la hâte, les larmes de ses yeux et fit une grimace forcée et timide :« OH rien ! » répondit-elle en mentant.
« OH viens ! Kerri » dit sa meilleure amie Juniper :« Rien c’est faux? Comme si tu as l’habitude de t’asseoir là, tous les jours pour pleurer! »

Kerri sourit à nouveau, cette fois-ci réellement : « J’étais juste perdue dans mes pensées, je suppose. Le temps reflète en ce moment ce que je ressens. »
Son amie, Diane, regarde dehors par la fenêtre, les nuages épais noirs qui tournoient dans le ciel, poussés par un vent violent.

Le vent soufflait aussi sur les arbres et leurs branches se balançaient dans tous les sens, elles grinçaient et gémissaient sous la contrainte. La pluie était fouettée en bas sur la cour de récréation, elle bouillonnait avec un bourdonnement incessant.

Diane a frémi : « Si cela reflète ton humeur, tu ne dois pas être bien! »
Kerri a souri à nouveau : « Je ne le suis pas, pour dire vrai. »
« Pourquoi? Qu’est-ce qu’il y a? » Kerri poussa un profond soupir essayant de retenir les larmes qui lui montaient à nouveau aux yeux pendant que ses pensées revenaient : « C'est ma chatte. » A-t-elle chuchoté : « Elle a disparu. »

« Mais c’est ce que font les chats! » S’exclama Juniper tandis que Diane lui lançait un regard sévère pour la faire taire.« Enfin parfois. » Continua-t-elle plus doucement :« Franchement elle sera de retour dans un jour ou deux, Kerri. »
« C’est aussi ce que maman a dit. Seulement Samba est disparue depuis une semaine maintenant. »

« OH, c’est terrible, Kerri.Tu dois avoir le cœur brisé. » a dit Diane pleine de sympathie.« J’imagine comment je me sentirais si cela arrivait à mon chien et il n’est jamais parti; surtout pendant si longtemps ! »
« Qu’est-ce que tu as fait pour essayer de la retrouver? » demanda Juniper .
« Nous avons demandé à tous les gens du village et j’ai marché sur toutes les routes pour voir si elle n’avait pas été heurtée par une voiture, mais grand merci je ne l’ai pas vue. Cependant, je ne sais pas. Elle pourrait se trouver quelque part blessée et incapable de revenir à la maison. Mon esprit est plein d’hypothèses pénibles, particulièrement un jour comme aujourd'hui. Je ne peux pas l’aider, mais je pense à elle quelque part dans le froid et l’humidité. Elle doit aussi avoir faim maintenant. »

« Je suis sûr qu'elle va bien » dit Juniper. « C’est un chat intelligent et les chats sont des brillants chasseurs. Elle trouvera de quoi manger. »
« Pas si elle est trop malade pour essayer. »

Juniper, le menton appuyé sur ses mains, savait juste que la chatte de Kerri allait bien. Quelque chose à l’intérieur le lui disait. Au fond d’elle-même, eIle savait que la chatte était vivante, ils devaient tous aider Kerri pour découvrir où était Samba. Peut-être était-elle coincée quelque part, ou enfermée à l’intérieur, il fallait juste chercher activement.
« J'ai une idée! »

Juniper se lève rapidement et se dirige vers le bureau au milieu de la salle de classe. Elle prend un rouleau de papier et le cogne très fort. Les autres enfants dans la salle ont cessé de parler et l’ont regardée surpris.

« Hé ! Vous tous,Kerri a besoin de notre aide. »Juniper raconta aux autres enfants, la disparition de la chatte et de son plan pour commencer la recherche.
« Qui est volontaire pour l’aider? » Elle rencontra un enthousiasme collectif.
« Seulement l'ennui, c’est que nous n’habitons pas tous au village »,
dit un garçon : « Aussi que pouvons-nous faire ? »

« Bien, nous pourrions faire quelques affiches pour les mettre dans les magasins du village, la poste et aussi autour du village. Peut-être pourrions-nous en faire maintenant ?Nous pourrions en faire beaucoup si nous nous y mettons tous ensemble. » Les enfants ont accepté et ont commencé par dessiner des affiches. Elles étaient toutes de différentes couleurs, quelques enfants ont même dessiné des images de Samba.
Kerri était stupéfaite de l’enthousiaste que chacun mettait à l’aider. Elle se sentait si heureuse d’avoir tant de si gentils amis.

A la fin de la récréation il y avait une pile d’affiches prêtes à être posées. « Mais, vous avez été bien occupés! » a commenté leur professeur, M. Thomas, quand il est entré dans la salle de classe. « Qu’avez-vous fait ? »
Il a prit la première affiche et la lut soigneusement : « Kerri, vous auriez dû nous le dire plus tôt! Ces affiches sont bien grandes, mais elles doivent être rendues imperméables à l'eau. Voulez -vous les recouvrir de plastique collant pour les protéger de la pluie? »

Les enfants ont accepté et ont commencé à travailler lorsque M. Thomas a donné le plastique. M. Thomas a également sorti une carte d’état major du village et l'a étendue sur son bureau. Il a appelé les enfants autour de lui pour leur montrer : « Cette carte contient les détails du village entier. » A-t-il expliqué.« Toutes les routes et ruelles.Tous les bâtiments, maisons, église et même abris pour les animaux. Regardez. »

Il désigna un rectangle isolé dans le coin d'un champ.« Voici cet emplacement. Regardez? »
« Est-ce que quelqu’un sait ce que c'était ? »
« La vieille ligne ferroviaire? »
« Oui, c’est très bien! Maintenant que diriez-vous d’organiser à la campagne "la chasse au chat"?  Nous pourrions nous diviser en groupes et chaque groupe cherchera dans une partie différente du village. »

Les enfants commençaient à être excités.
« Alors, c’est ce que nous ferons demain. Si vous pouviez mettre les affiches après l’école aujourd'hui, Juniper. Je téléphonerai aux fermiers du voisinage pour m'assurer d’avoir la permission de marcher sur leur terre demain. Je suis sûr que personne ne s'opposera, mais c’est la politesse de le demander. »

Il n’y avait aucun signe de Samba dans la soirée, mais Kerri se sentait bien mieux. C’était bon d'avoir planifié quelque chose, plutôt que de rester assis en rond et de ne rien faire . Cela la rendait plus optimiste.« Tu sembles plus heureuse ce soir. » a dit sa maman.

« Je le suis. » Kerri raconta à sa maman ce qui s'était passé à l'école.« Que c’est beau!Comme c’est gentil, chacun travaillant ensemble pour t’ aider. Je suis sûr que vous retrouverez Samba »
« Bien, vous êtes tous prêts ? » Demanda M. Thomas l'après-midi suivant. « Tout est prêt?Tous les fermiers ont accepté de coopérer avec nous. Certains ont même indiqué qu'ils regarderont sur leurs terres et même dans leurs bâtiments. Ainsi nous pouvons déjà marquer quelques endroits explorés. » Il a pris un crayon et a dessiné des croix sur les endroits qui avaient été déjà explorés.

« Cela nous aidera à la fin. Maintenant divisez-vous en groupes de six et chaque groupe peut rechercher dans une rue. Rappelez- vous, vous devez frapper aux portes des maisons pour demander aux personnes si vous pouvez chercher dans leurs jardins. N’oubliez pas d'expliquer ce que vous faites et d'être poli! Nous nous retrouverons ici dans une heure, chaque groupe a-t-il une montre? Bon, alors allons-y! »

Une heure plus tard les groupes ont commencé à revenir. Un à un ils sont entrés dans la salle de classe. Kerri se tenait dans l’attente, prêt de la porte. Son groupe avait recherché sans succès, par le bas vers le ruisseau. Elle espérait qu'un des autres groupes aurait eu plus de chance, mais chaque groupe d'enfants qui revenaient secouaient leurs têtes tristement. Kerri commençait à se sentir l’estomac serré. Elle était si certaine que sa chatte serait retrouvée.
Lorsque tous les groupes furent revenus : « Rien de nouveau au rapport? » Demande M. Thomas. Tous les enfants ont secoué la tête, puis tournent leur regard au bruit de coups frappés à la porte de salle de classe. Le visage d'un fermier apparut.

« Bonjour Don, qui y a t il ! Entrez. » Le fermier avançait dans la classe portant une grande boîte en carton. Rayonnant, il regardait les enfants.« J’ai lu vos affiches ce matin elles sont très visibles !

J'avais regardé chez moi hier soir, mais je n'avais pas vu la chatte favorie de Kerri. Lorsque j'ai vu vos affiches aujourd'hui, j’ai pensé que peut-être j'avais manqué quelque chose. Après tout, il faisait sombre et la lumière n’était pas trop bonne. »

Il a posé la boîte sur le sol. On entendait gratter à l’intérieur et un faible miaulement. Kerri bondit sur ses pieds. Don mit ses doigts sur ses lèvres et fit signe à Kerri d’approcher. Il a doucement ouvert la boîte de telle sorte qu'elle puisse voir à l'intérieur. Kerri avait le souffle coupé d’ébahissement. À l'intérieur, il y avait sa chatte avec en plus cinq chatons minuscules.
Don riait de voir l’étonnement sur son visage : « Elle était très bien cachée. Je n'aurais jamais su qu'elle était là si je n'avais pas entendu les chatons pousser des petits cris. Elle avait fait un nid douillet au fond de ma grange à foin. Elle était confortablement installée. »
Il prit Samba avec précaution et la donna à Kerri.

« Elle va assez bien, ainsi que ses petits. Je pense cependant qu'elle a perdu du poids. Elle a besoin de manger un peu. Qu’en pensez-vous? »

Kerri ne pouvait pas répondre. Elle avait perdue la parole. Une grosse boule d'émotion lui nouait la gorge tandis que Samba se frottait sur son menton, en ronronnant.


QUESTIONS:
1) Pourquoi Kerri était-elle triste?
2) Qu'avait-elle essayé et fait pour retrouver sa chatte?
3) Pourquoi Diane était-elle sympathique?
4) Qu’a fait Juniper lorsqu’elle a entendu parler de la disparition de la chatte de Kerri?
5) Comment les autres enfants ont-ils coopéré?
6) Quelle a été la réaction de M. Thomas en voyant les affiches?
7) Comment a-t-il coopéré?
8) Comment les fermiers locaux ont-ils coopéré?
9) Pourquoi Samba était dur à trouver?
10) Comment vous êtes-vous sentis quand vous avez entendu ou lu cette histoire?
11) Cette histoire vous rappelle-t-elle quelque chose dans votre propre vie?

 

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La maîtrise de soi


Il était une fois un petit garçon au tempérament impulsif. Un jour, son père, lui donna un marteau, des clous et lui demanda de planter un clou dans la clôture derrière la maison, chaque fois qu'il perdrait son calme.

Le premier jour, le garçon planta 17 clous dans la clôture. Par la suite, comme il apprenait à se dominer, le nombre de clous plantés diminua graduellement.

Finalement, un jour vint où le garçon ne perdit pas son calme. Il en fit part à son père, qui l'invita dès lors à retirer un clou de la clôture chaque fois qu'il réussirait à se maîtriser pendant toute une journée.

Les jours passèrent... À un moment donné, l'enfant fier de lui, alla trouver son père pour lui dire qu'il avait réussi à arracher tous les clous. Ce dernier prit alors son fils par la main et le conduisit jusqu'à la clôture.

Il le félicita pour sa grande volonté, mais il attira aussi son attention sur les trous laissés pas les clous enlevés. Il lui expliqua alors que la clôture ne serait plus jamais la même et que les paroles blessantes, au même titre que les clous, laissent des marques.

Peu importe le nombre de fois où tu t'excuseras, la blessure sera toujours là.

 

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Avant de parler, posez-vous la question…


Est-ce que c’est quelque chose de gentil… ?
Est-ce que c’est nécessaire… ?
Est-ce que c’est la vérité… ?
Est-ce que c’est mieux que le silence… ?

 

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Les grenouilles :

MGM Nair /India

Un fermier va à la ville demander au propriétaire d'un restaurant s'il aurait l’occasion d’utiliser un million de cuisses de grenouilles. Surpris, le propriétaire du restaurant demande à l'homme où il pourrait obtenir tant de cuisses de grenouilles!

Le fermier répondit : « Près de ma maison, il y a un étang qui est plein de grenouilles, il y en a bien un million. Elles coassent toute la nuit et vont me rendre fou! »

Ainsi le propriétaire du restaurant et le fermier firent un accord, le fermier livrerait les grenouilles au restaurant, cinq cents par semaine. La première semaine, le fermier est revenu au restaurant, l’air penaud, avec deux petites grenouilles décharnées.

Le propriétaire du restaurantdit : « Et bien... où sont toutes les grenouilles? »
Le fermier a dit : « Je me suis trompé. Il y avait seulement ces deux grenouilles dans l'étang. Mais pour sûr, elles faisaient beaucoup de bruit! »

La prochaine fois que vous entendrez quelqu'un vous critiquer ou se moquer de vous, vous vous rappellerez, que c’est seulement un couple de grenouilles bruyantes. Rappelez-vous en outre, que les problèmes semblent toujours plus importants dans l'obscurité. Vous êtes-vous jamais étendu dans votre lit la nuit, vous inquiétant de choses quivous semblent presque accablantes comme un million de grenouilles qui coassent?

Le matin venu en examinant les chosesvous réalisez qu’elles sont plutôt bonnes, et que cela ne valait pas la peine de vous agiter et de vous faire tant de soucis.

 

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Le suricate et le lion

Tiré d’une histoire traditionnelle

Il était une fois, un lion qui, par une chaude après-midi dans la forêt, somnolait à l’ombre d'un arbre. Il ne s'était pas endormi rapidement, parce que les lions sont toujours sur leurs gardes. Sa lionne lui avait justement attrapé un bon dîner et il se sentait si bien nourri qu’il avait l’impression que pour le moment, personne ne lui ferait de mal.

Pendant ce temps, derrière le rocher se faufilait un petit suricate. C’était juste un suricate ordinaire et il n'allait nulle part en particulier. Il avait chaud et était occupé à rechercher un peu d’ombre. Il allait d’un côté et de l’autre, mais où qu’il aille le sol était chaud sous ses pattes, il sautait de-ci de-là comme un malheureux. Quand, soudain, il s'est trouvé une zone fraîche : « Ah »pensa-t-il joyeusement : « C'est juste l'endroit que je recherche. »

Il était si heureux d'être à l’écart du soleil qu'il n'avait pas remarqué la grande tête fauve qui était déjà allongée à proximité.

« Vous devriez faire plus attention, là où vous allez! », dit une voix profonde. Et, avant que le suricate ait tout à fait réalisé ce qui lui arrivait, une énorme patte hirsutes’abattit sur lui.
Le pauvre petit suricate constata qu'il pouvait voir seulement à travers une rangée des griffes cruelles et, quand il eut retrouvé assez de courage pour regarder entre elles, il s'est presque évanoui de frayeur : « Un lion! »Il criait : « C'est un lion! »

« C’est vrai ! », dit le lion.Et il a soulevé sa grande patte juste assez pour permettre au suricate de bouger de quelques centimètres avant de la laisser retomber sur lui à nouveau.Tous les chats aiment jouer.

« S’il vous plaît, lion » cria le suricate : « S’il vous plaît, laissez-moi partir. »
Le lion le reniflait pensivement, comme s'il se demandait s’il allait le manger ou pas : « Je ne vois pas pourquoi je devrais vous libérer », dit-il enfin : « Donnez-moi une bonne raison, petit suricate, et j’y réfléchirai. »

« Je peux vous donner deux raisons » dit le suricate, pensant rapidement.
« La première : je suis si petit, vous ne feriez pas un bon dîner, et l'autre est, que si vous me libérez, je serai très heureux de pouvoir vous aider un autre jour. »

Le lion a ri : « Et comment un petit suricate comme vous peut-il être de quelque aide au Roi de la Forêt? »a-t- il demandé.« Je n’en suis pas sûr. »
C’est vrai admis le suricate : « Mais si vous me tuez, ni l'un ni l'autre de nous ne le saura jamais. »
« Bon je dois admettre que vous êtes un petit camarade courageux », dit le lion :« Alors sauvez-vous. » Et il a soulevé sa patte pour laisser partir le suricate.

« Merci beaucoup », dit le suricate avec reconnaissance.« Et ne pensez pas que j'oublierai, parce que nous, les suricates tenons toujours nos promesses. » En disant cela il partitaussi rapidement qu'il le put.

Les jours ont passé le lion a oublié sa rencontre avec le suricate. Mais un jour, il est tombé dans un piège.

Les chasseurs de la ville voisine avaient creusé un trou profond et l’avaient recouvert d’un filet. Le filet a ensuite été couvert avec de l'herbe et des roseaux.
Les hommes attendaient tout près, espérant bien que le lion marche dessus. C’est ce que fit le lion, pour leur plus grand plaisir.

Avec un hurlement de peur et de colère il est tombé à travers les roseaux.
Rapidement les hommes ont relevé le filet et l’on transportéprès de leur camp en attendant de décider ce qu’ils allaient en faire après : « Nous devrions le vendre à un cirque », dit l’un. « Je suis sûr que nous pourrions en obtenir un bon prix. »

« Non, non », dit un autre : « Nous obtiendrions plus d'argent d'un zoo. »
Tandis qu'ils discutaient, le lion qui était resté dans le solide filet, se sentait très malheureux.
Soudainement une voix minuscule dit à son oreille : « Ne t'inquiète pas, ami lion. Je suis venu pour t’aider. »

Surpris, le lion baissa les yeux et vit que c'était un suricate : « Comment unsuricate peut-il m'aider ? », demanda le lion tristement : « Avec toute ma force je n’arrive pas à briser ce solide filet. »
Se tenant dressé sur ses pattes arrières le suricate scruta les alentours .

Voyant que personne ne regardait, il a très tranquillement commencé à ronger la corde qui tenait prisonnier le lion. Il remuait de plus en plus rapidement ses mâchoires, et enfin ses petites dents ont lacéré les fibres dures de la corde :  « Là ! » a haleté le suricate, alors que la corde tombait en morceaux. « Rampez maintenant doucement hors du filet tandis, que les chasseurs sont occupés à parler. »

Avec précaution, le lion est sorti du filet et a suivi le suricate hors du camp des chasseurs puis, retourna à nouveau dans les profondeurs de la forêt.

« Petit suricate, je ne sais pas comment vous remercier », dit le lion avec reconnaissance.« Dites-moi ce que vous aimeriez avoir et je ferai de mon mieux pour vous le donner en remerciement de votre aide »

« OH, vous ne me devez rien du tout. », dit le suricate : « Ne vous rappelez-vous pas de moi? Je suis le suricate que vous avez libéré par le passé et je vous libère maintenant à mon tour, exactement comme je vous l’avaispromis. Nous les suricates, sommes petits, mais néanmoins, nous faisons notre possible pour tenir nos promesses. »

Ainsi quand nous sentons quelqu'un nous marcher sur les pieds soyons aimable avec la personne. Soyons des amis, jamais des ennemis.


Questions:
1) Comment le lion a-t-il attrapé le suricate?
2) Qu'allait-il lui faire ?
3) Comment le suricate a-t-il échappé au lion?
4) Comment le suricate a-t-il montré sa gratitude au lion?
5) Pourquoi le lion était-il reconnaissant envers le suricate?
6) Que pouvons-nous apprendre de cette histoire?
7) Comment vous êtes-vous sentis quand vous avez entendu cette histoire?
8) Vous a-t-elle rappelé quelque chose dans votre propre vie?

 

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Ne pas blesser


C'est une histoire vraie.

Un homme sort de sa maison pour admirer son nouveau camion. À sa grande stupéfaction il vit son fils âgé de trois ans qui martelait joyeusement la peinture brillante de la carrosserie du camion.

L'homme courut vers son fils et, en colère, il lui frappa les mains avec un marteau pour le punir.
Lorsque le père fut calmé, il se précipita à l’hôpital avec son fils. Le docteur essaya désespérément de sauver les os écrasés, mais dut finalement amputer les doigts des deux mains du jeune garçon. Lorsque celui-ci s’est réveillé après l’opération et qu’il a vu ses moignons bandés, il dit innocemment :  « Papa, je te demande pardon pour ton camion. » Puis il a demandé : « Quand est-ce que mes doigts vont repousser? »

Bouleversé, le père est retourné chez lui et s’est suicidé.


La prochaine fois que vous serez en colère, à cause des bêtises de vos enfants, souvenez-vous de cette histoire.

Nous devons contrôler notre colère. Si nous ne le faisons pas... elle se développera infiniment, et, nous conduira à blesser... même ceux qui nous sont les plus chers.


Un camion peut être réparé. Les os broyés et les sentiments blessés ne le peuvent souvent pas.

Trop souvent, nous ne faisons pas la différence entre la personne et le comportement.
N’oubliez pas que le pardon est supérieur à la vengeance.
Tout le monde fait des erreurs. Il nous est permis de faire des erreurs, mais les actes que nous faisons sous l’emprise de la colère nous obséderont toujours.

 

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Être soi-même


Beaucoup de personnes ont peur d'être elles-mêmes, ou de le devenir.
Elles ont peur de perdre des amis, des êtres chers.
Elles ont peur de perdre leurs conjoints, leurs conjointes.

Si vous essayer d'être vous-mêmes, il y a des êtres qui vous entourent qui partiront (peut-être?)
Ceux-là se sont les faux, ceux qui collent à vous pour en tirer quelque chose.
les vrais resteront, ils n'attendent rien de vous, ils se contentent de votre rayonnement, de ce que vous êtes vraiment.

Si vous apprenez à être une personne qui se suffit et qui ne s'accroche pas aux autres, ils resteront encore plus car ils n'auront jamais peur d'être exploités par vous.

N'oublions pas aussi que, lorsqu'on enchaîne les autres on s'enchaîne aussi.
Pour être nous-mêmes, il faut d'abord laisser l'autre ÊTRE.

Fiez-vous à votre intuition, laissez-la vous guider, elle ne vous trompera jamais.

Et, si un jour vous échouez dans une démarche, dites-vous que c'est par cette expérience que vous deviendrez encore plus vous-mêmes....

(Marcel Gagnon)

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S'accorder le droit de se tromper est pour moi le premier pas vers ce mieux-être.

 

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Date de création : 14/04/2006 @ 17:10
Dernière modification : 04/02/2011 @ 23:29
Catégorie : C.R.I.-E.V.H.
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Pensée du jour
 
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L’homme doit toujours avancer vers la force ; il ne devrait pas se réfugier dans le mensonge, la méchanceté et la malhonnêteté qui sont les caractéristiques fondamentales de la lâcheté. Cette lâcheté est née de l’acceptation d’une image fausse et inférieure de nous-même. Vous pensez que vous êtes l’enveloppe, la couche extérieure, mais vous êtes en réalité le noyau, le cœur. Cette fausse identification est l’erreur fondamentale. Tout effort spirituel doit être dirigé vers la suppression de l’enveloppe et la révélation du noyau central. Aussi longtemps que vous dites « Je suis Untel », vous êtes obligé d’avoir peur, mais une fois que vous dites et éprouvez « Je suis Brahman », vous obtenez une force invincible.
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