The lifebuoy
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C.R.I.-E.V.H.
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C.R.I.-E.V.H. - n°09 2008 part 1
CRI n°9 2008
Education without character,
Voici une belle illustration des Valeurs Humaines : le Courage, le Sacrifice et Symplicité. Ce récit est l'incroyable histoire d'une amitié entre une héroïne polonaise et une poignée d'élèves du Kansas. Prenez quatre élèves d'une école secondaire de Uniontown, bled perdu dans le sud du Kansas. De belles adolescentes des années 90 nées dans une bourgade de 300 habitants presque tous blancs, anglo-saxons et protestants. Quelles sont les chances pour que ces deux planètes éloignées dans le temps et dans l'espace arrivent un jour à se croiser? La probabilité que les filles de Uniontown se lient d'amitié avec la vieille dame de Varsovie? Plutôt infime, à première vue. Et pourtant, Megan, Elizabeth, Jessica et Sabrina ont bel et bien rencontré Irena Sendler. Mieux: elles ont raconté sa vie dans une pièce qu'elles ont écrite avant même de savoir que Mme Sendler était toujours en vie. L'étincelle Au commencement, il y a eu un entrefilet dans le « US World and News Report » au sujet d'une travailleuse sociale polonaise qui avait réussi, pendant la guerre, à sortir plus de 2000 enfants du ghetto de Varsovie. L'histoire a attiré l'attention de Norman Conard, un professeur d'histoire de l'école secondaire de Uniontown. Chaque année, cet enseignant propose des sujets de recherche à ses élèves. Il a mis la coupure de presse dans la chemise où il garde des idées de sujets pour ses étudiants. Les préparatifs «Ça nous paraissait incroyable qu'une seule personne ait pu sauver 2500 enfants», raconte Megan Stewart qui, de l'avis même de ses amies, a été l'âme de ce projet. «En fouillant sur Internet, nous n'avons trouvé que deux petites mentions sur Irena Sendler. Elles confirmaient qu'elle avait été à la tête de la division pour enfants de Zegota, un groupe polonais d'aide aux juifs, et que, grâce à elle, 2500 enfants ont échappé à la mort», raconte Megan, qui, à l'époque, avait tout juste 14 ans. C'était peu pour étoffer la pièce de théâtre que les quatre adolescentes espéraient présenter au concours de la Journée de l'histoire. Elles ont donc complété leur oeuvre avec d'autres histoires de survivants glanées ici et là.
Surprise: cette femme qui était déjà âgée d'une trentaine d'années pendant la guerre n'était enterrée nulle part, pour la simple raison qu'elle n'était pas morte. Une organisation juive leur fournit l'adresse d'Irena Sendler à Varsovie. Elles lui écrivent un mot en anglais et y joignent leur pièce. Megan Stewart se souvient encore du jour où une de ses trois complices, Elizabeth Cambers, est arrivée en criant: «On a une lettre, on a une lettre!» La lettre était écrite en polonais. Et Megan se souvient encore par coeur de sa toute première phrase. «À mes chères filles qui sont si proches de mon coeur», avait écrit Irena. «De recevoir cette lettre a été un énorme choc pour moi. Des enfants américains qui ont écrit une pièce à mon sujet!» Raconte la vieille dame, qui, à l'âge de 97 ans, entend parfaitement ce qu'on lui dit au téléphone et s'exprime avec clarté, quoique d'une voix un peu vacillante. Elle se décrit comme quelqu'un de «modeste» qui n'a jamais fait de flafla avec son engagement pour la survie des enfants juifs. «Il n'y avait pas grand-chose à raconter», juge-t-elle. Irena Sendler a été touchée au coeur par l'intérêt de ces enfants du bout du monde, mais elle n'était pas complaisante pour autant. «Il y avait une erreur importante dans la pièce, se rappelle-t-elle. Elles avaient écrit que je réussissais à sortir les enfants en disant qu'ils avaient le typhus. Mais les Allemands tuaient tous ceux qu'ils soupçonnaient d'avoir le typhus.» Comment ça s'est passé La correspondance s'est poursuivie et Mme Sendler a raconté aux filles comment les choses s'étaient vraiment passées. Non, elle n'a pas sorti tous les enfants elle-même: seule, elle n'y serait jamais arrivée. Il fallait un réseau de Polonais autorisés à entrer dans le ghetto. Il fallait aussi des familles prêtes à accueillir ces enfants pâles, qui s'exprimaient souvent avec un lourd accent yiddish. Il fallait de l'argent pour acheter des complicités, fabriquer de faux papiers. Certains des enfants, les plus vieux, pouvaient s'enfuir seuls, passer par des trous creusés sous le mur. D'autres étaient transportés dans des bennes à déchets ou des camions de briques. Des bébés étaient placés dans des boîtes, d'autres ficelés dans de petits paquets qu'on lançait par-dessus le mur. De nombreux parents hésitaient à confier leurs petits, préférant rester avec eux jusqu'à la mort. Irena Sendler devait les convaincre de lui céder leurs enfants - une tâche terriblement difficile. Comment les enfants retrouveraient-ils leurs parents après la guerre s'ils ne connaissaient pas leur vrai nom? Irena a noté sur des bandelettes de papier les données sur chacun des enfants, le nom d'origine, le nom de la famille d'accueil. Elle a d'abord gardé cette liste chez elle. Mais, un jour d'octobre 1942, elle a entendu dans l'escalier les pas des agents de la Gestapo. Elle a tout juste eu le temps de lancer ses «fichiers» à une collaboratrice qui les a enfouis dans un tas de linge. Puis, la police nazie l'a emmenée. Irena Sendler a été torturée, puis son réseau a réussi à la faire libérer en «achetant» un agent de la Gestapo. L'expérience lui a fait comprendre que la liste des enfants sauvés n'était plus en sécurité chez elle. Elle l'a placée dans un bocal qu'elle a enterré dans un jardin. La pièce trouve son titre: Life in a Jar. La vie dans un bocal. Le texte s'enrichit de nouveaux détails, on ajoute des personnages: un maître chanteur, une religieuse qui garde des enfants. La pièce atteint une quarantaine de minutes. On la joue dans des colonies de vacances, des écoles. La rencontre Les filles rêvent d'aller en Pologne à la rencontre de leur héroïne. Elles le feront en 2001, avec leur professeur, Norman, et un couple de grands-parents. Direction: Varsovie. Il y aura deux autres voyages en Pologne, où Life in a Jar sera un jour représentée devant un groupe formé de juifs survivants et de Polonais qui ont aidé des juifs. C'était à un moment où la Pologne auscultait douloureusement son rôle face à la Shoah. Des massacres de juifs par des Polonais, longtemps occultés, venaient de faire brutalement apparition dans le débat public. «Beaucoup de nos spectateurs ne comprenaient pas l'anglais, mais tout le monde pleurait», se souvient avec émotion Jessica Shelton, l'une des jeunes comédiennes. Peut-être ne comprenait-elle pas, elle-même, tout le sens de ces larmes. Le succès Depuis huit ans, Life in a Jar a été jouée plus de 200 fois. Les filles ont quadrillé les États-Unis. Elles ont vieilli. Jessica et Megan se sont mariées. Jessica attend un bébé pour le mois d'août. Megan a terminé son diplôme en administration et travaille dans une pharmacie. Qu'ont-elles appris dans cette aventure? «Il n'y a aucune diversité à Uniontown, pas un juif dans tout le comté, et notre premier élève noir va obtenir son diplôme cette année», explique Norman Conard. Selon lui, tous ceux qui ont pris part à ce projet ont pris «une grande leçon de vie, une leçon sur les préjugés». Nous avons appris qu'un seul être humain peut changer le monde», répondent tour à tour Megan et Jessica. «Ces jeunes n'ont aucune racine juive ou polonaise, et elles ont pris ça tellement à coeur!» s'étonne Elzbieta Ficowska, qui préside une association d'enfants de l'Holocauste et qui a elle-même survécu grâce à Irena Sendler. Aujourd'hui, Elzbieta Ficowska estime qu'elle a eu trois mères. Sa mère juive, morte à 24 ans. Sa mère polonaise, qui l'a élevée. Et Irena Sendler, sans qui elle n'aurait jamais survécu.
Depuis, l'équipe a grandi et une trentaine de personnes participent à la pièce « Life in a Jar », qui dure une quarantaine de minutes. To see the diaporama Irena Sendler
George Bernard Shaw
Bernie avait grandi dans un nid très haut perché. Peut-être savez-vous comment les oiseaux apprennent à voler ? C'est plutôt spectaculaire, et ça fait peur, aussi ! Quand les enfants oiseaux sont prêts, maman et papa oiseaux les poussent hors du nid au moment où ils ne s'y attendent pas ! Le saviez-vous ? Les oiseaux tombent tout naturellement, mais très vite ils savent qu'ils doivent étendre leurs ailes, commencer à battre des ailes. Et lorsqu'ils le font, soudain le vent se met à les soulever et, hop les voilà en train de monter ! C'est un peu dur de tomber jusqu'au moment d'étendre les ailes pour voler, mais maman et papa oiseaux ne peuvent pas leur apprendre à voler quand ils sont dans le nid. Pensez-y un peu ! On ne peut pas vraiment voler dans un petit nid ! Mais Bernie ne voulait rien savoir de tout ça. Il avait vu sa sœur, au moment où on l'avait poussée hors du nid très tôt un matin, et il l'avait regardée tomber, tomber, tomber, et encore tomber. Mais à la toute dernière seconde, elle avait déployé ses ailes et s'était mise à battre des ailes comme une désespérée. Finalement, elle s'était envolée ! Mais Bernie avait eu l'impression qu'avant de savoir quoi faire, elle avait failli s'écraser au sol, et il avait pris peur. Il ne voulait pas entendre parler de voler ! Il se disait, « Je ne vois pas pourquoi je devrais voler ! Il y a quelque chose qui ne va pas, dans toute cette histoire. » Bernie arriva à convaincre son frère Bobbie que tout ça, c'était stupide. Bobbie non plus ne voulait pas apprendre à voler, alors il alla en parler à sa maman. Il lui annonça qu'il ne voulait pas voler parce qu'il avait peur et qu'en fait il n'en avait vraiment pas besoin, parce que dans le nid, c'était chouette, et que c'est là qu'il voulait rester ! Sa maman le regarda bien dans les yeux, puis aussitôt le poussa hors du nid ! Bobbie tomba, tomba, et juste au bout de la chute, il ouvrit les ailes, puis battit des ailes encore et encore, et prit enfin son essor. Bernie avait tout vu. Il était le plus jeune, ayant éclos au moins deux minutes après tous les autres, et il savait qu'il serait le prochain à devoir apprendre. Il se disait, « Tant pis si mon frère et ma sœur ont vécu ça ! Personne ne me poussera hors du nid parce que je n'ai pas besoin de voler. Ce n'est pas pour moi ! » Il dut mijoter un plan. Une nuit où tout le monde dormait, il trouva une ficelle. C'était quelque chose que papa avait apporté dans le nid pour le consolider. Parfois, lorsqu'on construit un nid, on utilise toutes sortes de matériaux pour le renforcer, et Bernie avait trouvé une ficelle au milieu des branchages et des pailles dont était fait le nid. Il décida d'attacher un bout de cette ficelle à sa patte, et l'autre bout à une partie solide du nid : ainsi, quand sa maman le pousserait hors du nid au moment le plus inattendu, il ne tomberait que de quelques centimètres et cela le sauverait de la chute. C'était un bon plan ! Ça a marché ! Il passa par-dessus bord, et la ficelle tint bon. Il était là, suspendu à quelques centimètres dans les airs. Il faisait plutôt sombre, et maman, pensant que son Bernie était en train d'apprendre à battre des ailes et à voler, se recoucha. Bernie resta suspendu en silence, se pensant très brillant. À l'aide de son bec, il grimpa le long de la ficelle et retrouva sa place toute chaude dans le nid. Il était si heureux de n'avoir pas eu à tomber et à voler comme son frère et sa sœur ! Puis il se rendormit. Bernie se disait, « Quel idiot ! J'ai oublié d'enlever la ficelle ! Maintenant, c'est papa qui va s'en mêler. Sapristi ! » Bernie réfléchit un instant et répondit, « J'ai peur, papa. » Bernie répliqua, « C'est juste de la magie. On ne peut pas voir l'air, tu ne peux pas affirmer qu'il y a de l'air, parce que tu ne peux pas le voir. Il n'est pas là. Peut-être bien que la magie, ça marche pour toi, pour maman, pour mon frère et ma sœur, mais moi, il faut que je le voie avant de pouvoir y croire. L'air est invisible. Comment puis-je savoir que tu n'es pas en train de me jouer un tour ? Je ne sais pas comment vous volez, mais l'air, ça n'existe pas, parce que je ne peux pas le voir. » Le père de Bernie le regarda pendant très longtemps. Il marmonna tout bas, « Oiseau-marcheur ? » Il roula des yeux et dit, « D'accord, Bernie, j'ai l'impression qu'il est temps que Sigg t'examine. » « Qui c'est, Sigg ? » demanda Bernie après une hésitation.
Effectivement, comme prévu, il ne déploya pas ses ailes, piquant droit vers le sol, sachant qu'il allait se retrouver bec le premier et finir enfoncé comme un piquet... Les pattes pointées en l'air ! Il allait finir sa vie pétrifié, le bec planté dans la terre. Personne ne serait capable de le sortir de sa fâcheuse position, et il deviendrait une statue dans le parc. Il était bien au courant de ce que les oiseaux faisaient aux statues d'humains dans les parcs, et il ne pouvait s'empêcher de se demander ce que les humains feraient à une statue d'oiseau ! Soudain, Bernie se réveilla. Ce n'était qu'un rêve ! Quel cauchemar ! Hum ! Hum ! « Bonjour, Bernie », lança-t-il. « Je m'appelle Oiseau, docteur du cerveau, dit Sigg. « D'accord, docteur Cervelle d'oiseau. » « Désolé ! Désolé ! » dit Bernie, mais il ne l'était pas ! Bernie dut encore s'exécuter. « Je n'arrive vraiment pas à croire à l'air ! Je n'arrive pas à le voir non plus. Je sais que vous volez tous... Hop, hop, hop ! (Bernie se moquait de ceux qui volent.) Mais ça ne marche tout simplement pas pour moi parce qu'il faut que je le voie, monsieur le docteur Cervelle d'oiseau... Monsieur ! » Sigg dit à Bernie : « Bernie, tu as peur parce que tu ne peux voir l'air. Mais de quoi as-tu vraiment peur ? » « Qu'est-ce qui fait tomber les oiseaux, exactement ? » Demanda Sigg à son jeune élève.
« Mais tu crois à la gravité ? Montre-la-moi ! » Bernie se concentra, puis ajouta, « Hé ! bien, je peux vous montrer la gravité. Si je saute hors du nid, je cours vers ma mort. Ha ! Ha ! C'est ça, la gravité ! » Il était tout fier d'avoir répondu à cette question difficile. « C'est exactement ça ! C'est tout à fait vrai, s'exclama le docteur ! Tu peux prouver que ça existe aussitôt que tu sautes hors du nid. Bernie, tu peux aussi prouver que l'air existe quand tu sautes hors du nid, parce que l'air est là exactement comme la gravité. Tu ne peux pas le voir, mais il est vraiment là. » Bernie resta longtemps immobile. Il réfléchissait, sans arrêt. Finalement, il conclut : « Vous savez, monsieur l'Oiseau docteur du cerveau a raison. Ce n'est pas parce que je ne peux pas voir quelque chose que ça n'existe pas. La gravité est toujours là. Peut-être que l'air aussi. C'est de ça que j'ai vraiment peur ! Je ne pourrai pas le savoir tant que je n'aurai pas essayé. » Sigg, l'oiseau docteur du cerveau, avait fait prendre conscience de ceci à Bernie : il est intéressant qu'il existe quelque chose d'invisible, comme la gravité ; mais vous devez savoir que ça existe, sinon la chute pourrait vous tuer. Il avait fait remarquer que Bernie ne pouvait pas croire en quelque chose d'aussi merveilleux que le vol, qui utilisait de l'air invisible. Bernie comprit que ce dont il avait vraiment peur, c'était la gravité ! Peut-être l'air invisible serait-il comme la gravité invisible, mais est-ce qu'il le sauverait ? Bernie décida de voler le lendemain. Il allait être courageux et l'annoncer à tous les oiseaux de la forêt et dans tous les autres nids. Il l'annoncerait même à tous les bébés oiseaux qui le regarderaient : « J'vais l'faire ! J'vais l'faire ! » Le lendemain matin, Bemie se tenait sur le rebord du nid. Comme tous les habitants des nids étaient au courant de son problème, il y avait un gros rassemblement. C'était comme chaque fois que l'oiseau docteur du cerveau rendait visite à un oiseau : tout le groupe le savait. Ça, ce sera le sujet d'une autre histoire. Bernie ne pouvait s'en lasser. Il vola tout le jour. Il voltigeait, il voltigeait... Il vola aussi haut qu'il le put jusqu'à ce que ses ailes soient fatiguées, puis il célébra cette chose invisible que tous appelaient AIR. Il planait autour des arbres en criant, « Regardez, je vole ! » Comme si aucun oiseau ne l'avait jamais fait avant lui ! Tous l'applaudirent - non pas parce qu'il volait, mais en raison de son courage, puisqu'il avait fait ça tout seul, de lui-même.
Henri Bergson
"Your son is here," she whispered to the patient. She had to repeat the words several times before the patient's eyes opened. He was heavily sedated because of the pain of his heart attack and he dimly saw the young man standing outside the oxygen tent. He reached out his hand and the young man tightly wrapped his fingers around it, squeezing a message of encouragement. The nurse brought a chair next to the bedside. All through the night the young man sat holding the old mans hand, and offering gentle words of hope. The dying man said nothing as he held tightly to his son. As dawn approached, the patient died. The young man placed on the bed the lifeless hand he had been holding, and then he went to notify the nurse. While the nurse did what was necessary, the young man waited. When she had finished her task, the nurse began to say words of sympathy to the young man. But he interrupted her. "Who was that man?" He asked.
Le sage, l’enfant et les bonbons
Il était une fois une Maman dont le fils mangeait toute la journée des bonbons et elle ne réussissait pas à l’en empêcher. Il y avait dans le village un sage réputé et tout le monde suivait ses conseils avisés, aussi elle alla le consulter avec son fils. Elle demanda au sage de persuader son fils de ne plus manger de bonbons. Lorsqu’elle retourna la semaine suivante elle lui dit : « Mon fils mange toujours autant de bonbons » La semaine d’après la Maman dit « Je vous ai demandé d’aider mon fils à ne plus manger de bonbons, mais vous n’avez rien fait ! » Le sage appela l’enfant et lui murmura ses recommandations à l’oreille.
Le petit éléphant qui voulait changer de couleur
Il était une fois un petit éléphant, pas plus gros que mon poing qui avait bien du souci. Il a bien du souci depuis que son voisin le perroquet lui a dit : A vrai dire, petit éléphant ne s’était jamais soucié de sa couleur mais maintenant que le perroquet avait parlé … C’est vrai qu’il se trouvait moins beau que son voisin. Il réfléchit : - Oh ! Oui, oui, c’est une très bonne idée ! Dit petit éléphant.
- S’il te plaît, je t’en supplie ! Fais quelque chose pour moi ! Je voudrais devenir jaune. Un beau jaune comme les belles plumes du perroquet. - Oh ! Oui, oui, c’est une très bonne idée ! dit petit éléphant.
Pour la troisième fois, Petit éléphant va voir le lion. - Bah ! Tu m’ennuis, petit éléphant. Moi, je te trouve très bien comme ça mais si tu y tiens vraiment tu peux essayer de manger de la salade, des haricots verts et je ne sais quoi d’autres encore. Tu deviendras peut-être vert. Qui sait, ça marchera peut-être ? - Oh ! Oui, oui, c’est une très bonne idée ! Dit petit éléphant.
Petit éléphant s’allonge sur le sol, pose sa grosse tête sur ses pattes. Il pleure, il pleure tant que deux rivières coulent de ses yeux et s’engouffrent dans un tunnel qui mène tout droit chez la souris. - Au secours, une inondation ! Que se passe-t-il ? Ce n’est pas la saison des pluies ! Sans lever la tête d’entre ses pattes, éléphant raconte tout à la souris. Son envie d’être beau, plus beau encore !
Joseph Chilton Pierce
There was a pretty lady who was stuck at the damaged bridge and couldn't cross the river. The big monk offered to carry the pretty lady across the river on his back. The lady accepted. The little monk was shocked by the move of the big monk. "How can big disciple brother carry a lady when we are supposed to avoid all intimacy with females?" thought the little monk. But he kept quiet. The big monk carried the lady across the river and the small monk followed unhappily. When they crossed the river, the big monk let the lady down and they parted ways with her. All along the way for several miles, the little monk was very unhappy with the act of the big monk. He was making up all kinds of accusations about the big monk in his head. This got him madder and madder. But he still kept quiet. And the big monk had no inclination to explain his situation. Finally, at a rest point many hours later, the little monk could not stand it any further, he burst out angrily at the big monk. "How can you claim yourself a devout monk, when you seize the first opportunity to touch a female, especially when she is very pretty? All your teachings to me make you a big hypocrite." The big monk looked surprised and said, "I had put down the pretty lady at the river bank many hours ago, how come you are still carrying her along?"
"There are no problems - only opportunities to be creative. Dorye Roettger
Conte soufi du Soudan – Hassan Musa – éditions Grandir
Un jour, de sa fenêtre, le sultan qui contemplait son fils jouant avec l’un de ses amis murmura : « Comment savoir quel est le meilleur ami de mon fils ? »
- Tiens, prends ça avec toi, dit la grand-mère, en tendant au jeune garçon un panier contenant trois œufs durs. Puis elle ajouta : « Demande à ton ami de partager ces trois œufs entre vous deux. » Le fils du Sultan partit retrouver le fils du Vizir. Le soir, le fils du Sultan passa saluer sa grand-mère. Elle lui demanda : « T’es-tu bien amusé avec ton ami, le fils du Vizir ? » « Hum, hum ! Celui-là est bien trop gourmand. S’il te prend presque tout aujourd’hui, demain, il ne te laissera presque rien. » Le lendemain matin, avant d’aller jouer avec le deuxième de ses amis, le fils du Sultan passa saluer sa grand-mère. « Avec qui vas-tu donc jouer aujourd’hui, mon fils ? » - avec mon ami, le fils du général des armées. Le soir sa grand-mère vint à sa rencontre. « Alors, tu t’es bien amusé avec ton ami ? - Hum, hum ! Fit la grand-mère. Je vois… Le lendemain matin, comme les deux jours précédents, le fils du Sultan passa saluer sa grand-mère avant d’aller rejoindre son troisième ami. Le moment du goûter venu, le fils du Sultan souleva le tissu qui recouvrait les œufs et dit à son ami : « Tu les partages entre nous ? » Puis il prit le deuxième œuf en disant : « Celui-ci est pour moi. » - Hum, hum ! Dit la grand-mère. C’est très bien. - Oui, mon fils, car celui qui aujourd’hui prend juste sa part, te laissera demain ta part juste. »
Amérindiens, Tribu des Potawatomi – CD Cie du Mascaret – contes à mains nues (9 ms) Il était une fois une petite fille de la tribu des Potawatomi. Cette petite fille s’appelle Maona. Maona adore faire de gros bouquets de fleurs dans la grande prairie lorsque la saison le permet. Quand Mère Nature nous donne ces fleurs si belles ! Maona passe ses journées à faire des bouquets les plus beaux, les plus gros possible et ce jour là, ce jour de printemps, Maona a fait un bouquet si gros, si beau qu’elle ne peut plus le tenir dans ses mains, elle le tient dans ses bras, c’est une brassée de fleurs.
Puis Maona ressort du tipi, c’est l’heure où le soleil se couche et elle veut offrir ses fleurs au soleil. Elle retourne dans la grande prairie et elle lance les fleurs au soleil pour les lui offrir tant il est si beau tout embrasé de feu. Elle lance les fleurs dans le soleil mais les fleurs retombent aussitôt. Elle voudrait tant que ces fleurs continuent de voler dans la lumière du soleil couchant. Elle les ramasse une deuxième fois, mais elles retombent à nouveau. Maona a une idée, elle cueille tous les pétales de fleurs qu’elle peut, elle cueille, elle cueille les pétales, elle les prend dans ses mains comme une coupe réunit et elle jette les pétales de fleurs en l’air et les pétales de fleurs jaunes, rouges, bleues, mauves descendent en dansant doucement dans la lumière du soleil couchant, c’est beau à voir, si beau ! Maona est émerveillée, pleine de reconnaissance, de remerciement pour ces pétales qui descendent doucement comme ça. Elle les ramasse une seconde fois, et pendant qu’elle les lance en l’air, elle adresse une prière à l’Esprit de beauté. L’Esprit de beauté, c’est celui qui crée toute chose chez les indiens. En lançant ses pétales, elle dit : « Oh ! Esprit de Beauté, je voudrais tant que mes pétales de fleurs continuent à voler comme ça dans le soleil couchant, à danser là comme ils font, regarde ! ». L’Esprit de Beauté entend Maona. Il est touché par la grâce et la gentillesse de cette petite fille. D’un geste magique, il touche les pétales de fleurs qui se transforment en papillons et ainsi les papillons continuent de voler toujours dans la lumière du soleil sans jamais toucher le sol en tombant. C’est comme cela que les papillons sont apparus pour la première fois sur la terre grâce à Maona.
Toute sa tribu l’aime beaucoup et voilà qu’un jour, un homme de la tribu apprend que le chef de la tribu ennemie des Potawatomi veut capturer Maona pour en faire sa compagne et qu’ainsi les Potawatomi soient obligés de se soumettre à eux. Le conseil des sages se réunit. Tout le monde est très malheureux, personne ne souhaite que Maona quitte le village et soit attrapée par les autres. Maona n’a pas été conviée à la réunion du conseil mais elle se doute qu’il se passe quelque chose. Elle sort de son tipi et rejoint le cercle du conseil et écoute. Elle comprend ce qui se passe et dit : « Je ne veux pas que ma tribu entre en guerre par ma faute. Je vais quitter la tribu, les guerriers ennemis se mettront à ma recherche mais ils n’attaqueront pas notre tribu. » Le conseil refuse : « Non, nous sommes là pour te défendre. Nous ne voulons pas que tu quittes la tribu ! ». Maona insiste : « Ma décision est prise. L’esprit de beauté sera là pour me conseiller. Je dois quitter la tribu, je reviendrai lorsque le danger sera écarté. » C’est ce que fait Maona. Elle prépare quelques affaires et la voilà partie. Elle a eu raison de quitter la tribu dès le soir venu car les guerriers ennemis sont là, dès le petit matin. Ils cherchent Maona partout, ils ne la trouvent pas et repartent sans faire de mal à qui que se soit. Ils repartent au galop, au galop sur leurs chevaux à la recherche de Maona. Maona, elle a plusieurs heures d’avance sur les guerriers mais elle est à pied et bientôt elle voit un nuage de poussière qui se profile dans le lointain. Ce sont les guerriers qui ont retrouvé sa trace. Elle hâte le pas mais voilà qu’elle se retrouve devant un torrent de montagne. Le courant est si puissant qu’elle ne peut le traverser à pied. Elle n’a pas le temps de remonter jusqu’à la source pour le contourner. Maona demande à l’Esprit de beauté : « Esprit de beauté, viens à mon secours, je ne sais pas quoi faire, les guerriers arrivent, ils vont m’attraper, aide-moi ! » Le hérisson qui est dans un buisson à côté, entend Maona. Il est très inquiet pour Maona alors sur ses petites pattes, il va … , il va… et trouve le sanglier. Le hérisson lui raconte tout ce qui arrive à Maona. Le sanglier n’est pas du tout content et il trotte…, il trotte… et trouve l’ours. L’ours pense qu’il faut défendre Maona et que les papillons qui sont venus sur terre grâce à Maona peuvent peut-être faire quelque chose. L’ours appelle le papillon et lui dit le message de Maona. Alors le papillon appelle tous les papillons de la terre, ils en arrivent de partout, des nuages de papillons de toutes les couleurs. Des milliers, des milliards de papillons, il y en a autant que d’étoiles dans l’Univers. Tous se regroupent près du torrent et se mettent ailes contre ailes pour former un pont de papillon afin que Maona puissent traverser le torrent. Maona voit ce spectacle magnifique, elle pose ses pieds délicatement sur le pont d’ailes de papillons et elle avance doucement pour ne pas blesser, abîmer les ailes de ses amis. Elle traverse le torrent et lorsqu’elle est sur l’autre rive, les guerriers ennemis arrivent. Les papillons brisent aussitôt le pont pour qu’ils ne puissent passer et lorsqu’ils se séparent un peu de poudre de leurs ailes tombent dans l’air. Maona sur l’autre rive se retourne et voit la poudre d’ailes de papillon de toutes les couleurs qui retombe sur l’eau. Les guerriers voient Maona disparaître dans le bois, ils ne peuvent pas traverser le torrent, plus de pont mais ils sont heureux dans leur cœur, la paix est revenue en eux, ils ne veulent plus de mal à Maona car ils ont devant leurs yeux un nouveau cadeau de l’Esprit de Beauté, la poudre des ailes de papillons forme un arc en ciel et c’est grâce à Maona que pour la première fois sur la terre on a vu un arc-en-ciel.
A carrot, an egg and a cup of coffee...You will never look at a cup of coffee the same way again. A young woman went to her mother and told her about her life and how things were so hard for her. She did not know how she was going to make it and wanted to give up. She was tired of figuring and struggling. It seemed as one problem was solved, a new one arose. Her mother took her to the kitchen. She filled three pots with water and placed each on a high fire. Soon the pots came to boil. In the first she placed carrots, in the second she placed eggs, and in the last she placed ground coffee beans. She let them sit and boil, without saying a word. In about twenty minutes she turned off the burners. She fished the carrots out and placed them in a bowl. She pulled the eggs out and placed them in a bowl. Then she ladled the coffee out and placed it in a bowl. Turning to her daughter, she asked, "Tell me what you see." Carrots, eggs, and coffee," she replied.
Think of this: Which am I?
Am I the egg that starts with a malleable heart, but changes with the heat? Did I have a fluid spirit, but after a death, a break-up, a financial hardship or some other trial, have I become hardened and stiff? Does my shell look the same, but on the inside am I bitter and tough with a stiff spirit and hardened heart? Or am I like the coffee bean? The bean actually changes the hot water, the very circumstance that brings the pain. When the water gets hot, it releases the fragrance and flavour. If you are like the bean, when things are at their worst, you get better and change the situation around you.
May you have enough happiness to make you sweet, and enough hope to make you happy.
Salt, Pepper and the Spices of Life – Jeff Keller You’re sitting at a table, having a meal with some friends. Bowls of soup are served to everyone at the table. Before tasting the soup, the person next to you reaches for the salt and pepper, and for the next 20 seconds vigorously shakes into the soup more salt and pepper than you would use in a month.
Our world is so diverse, and yet it is difficult for us to accept each other’s preferences. Often, when we see people doing things we wouldn’t do, our mind says: Your mind would often have you believe that your way is superior. Your beliefs and habits are shaped by your genetics and your environment. Each person has different genetics and has grown up in an environment that is different than yours. Why expect everyone to come to the same conclusion?
Allow them to have their preferences, and there is no need to even consider what YOU would do.
In order to renovate the house, someone in Japan tore open the wall. Japanese houses normally have a hollow space between the wooden walls. When tearing down the walls, he found that there was a lizard stuck there because a nail from outside was hammered into one of its feet. He saw this, felt pity, and at the same time he was curious. When he checked the nail, turns out, it was nailed 10 years ago when the house was first built.
What can love do?
by Rudyard Kipling If you can keep your head when all about you. And - which is more - you'll be a Man my son!
Creation date : 03/05/2008 @ 17:34
Last update : 06/05/2008 @ 23:27
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L’homme doit toujours avancer vers la force ; il ne devrait pas se réfugier dans le mensonge, la méchanceté et la malhonnêteté qui sont les caractéristiques fondamentales de la lâcheté. Cette lâcheté est née de l’acceptation d’une image fausse et inférieure de nous-même. Vous pensez que vous êtes l’enveloppe, la couche extérieure, mais vous êtes en réalité le noyau, le cœur. Cette fausse identification est l’erreur fondamentale. Tout effort spirituel doit être dirigé vers la suppression de l’enveloppe et la révélation du noyau central. Aussi longtemps que vous dites « Je suis Untel », vous êtes obligé d’avoir peur, mais une fois que vous dites et éprouvez « Je suis Brahman », vous obtenez une force invincible.
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28 March 2024 Many happy returns to every : It happened on a 28 March La première ligne téléphonique entre Paris et New York est mise en service. Born a 28 March 1949 You come from
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