C.R.I. – E.V.H. n° 3  Sept 2005
Deuxième partie 
 

La poupée de sel
Une poupée de sel parcourut des milliers de miles sur la terre ferme, pour parvenir finalement jusqu'à la mer. 
Elle était fascinée par cette étrange masse en mouvement, absolument différente de tout ce qu'elle avait vu jusque-là. 
" Qui es-tu ? " demanda la poupée de sel à la mer. 
La mer sourit et répondit : " Entre dans mon eau, tu verras ." 
Alors la poupée de sel entra en pataugeant dans la mer. 
Plus elle avançait, plus elle se dissolvait, jusqu'à ce qu'il ne restât plus qu'une toute petite partie d'elle-même.
Avant que cette dernière petite partie ne se dissolve, 
la poupée s'exclama, tout émerveillée : 
" Maintenant, je sais qui je suis ! " 
A.A. de Mello
Questions:
1) Symboliquement que représente la poupée de sel?
2) Symboliquement, que représente la mer?
3 ) Au dernier moment, qu’a compris la poupée de sel?
 

To know to understood what is taught  :
Once time, Iived in a village a Guru with a few disciples. The Guru used to teach his students that every thing on this earth is a manifestation of God.
God exists in human beings as well as in birds and beasts. Narayanan, one of the disciples, understood this literally, and not in its true spirit. 
One day, white Narayanan was walking along a narrow street, he found people coming towards him running. He asked them, "Why are you running? What has happened?" 
Most of them paid no attention to his questions. But, a few replied, "A mad elephant is coming this way," said one; Turn back, and run fast," said another. Then Narayanan could hear the voice of the mahout, "Keep away, keep away, the elephant might harm you." 
Narayanan remembered his Guru's teachings. He thought, I am God, the elephant also is God. So, how could it hurt me?" 
So thinking, Narayanan stood there and the elephant caught hold of him by his trunk and threw him away. 
He tell in the next compound, and was seriously hurt. It took some time for him to get well. 
Meanwhile he was arguing in his mind, "Why did this happen to me? I believed in the teachings of my Guru. So, I remained there, trusting God in the elephant. Perhaps my teacher is wrong. I shah go to him and demand an explanation from him regarding this incident." 
Accordingly, when he got well, he went to the teacher and told him, "Dear sir, I think your theory, that everything is God, is wrong. If the elephant is God, how could it hurt me?" 
The teacher did not get him at first. but soon, he made Narayanan narrate the whole incident. Alter that, the teacher asked. 
Narayanan, "See, Narayanan, you had faith in the elephant-God. But, why didn't you listen to the other fellow human-Gods? Why didn't you have faith in them? Why didn't you obey the mahout-God? Besides the elephant, which, according to my theory, is God, there were many Gods in the form of human beings who gave you advice, warning; who wanted you to move away from the elephant's path. Why didn't you listen to them? 
The theory is not wrong, but you have understood the theory in the wrong manner." Narayanan realised his mistake. 
 

 La personnalité est une question qui concerne l’équilibre entre nous-même et l’environnement. Privé de cet équilibre la connaissance est inutile. La condition la plus importante au maintien de cet équilibre est la discipline.
 La personnalité est une question qui concerne l’équilibre entre nous-même et l’environnement. Privé de cet équilibre la connaissance est inutile. La condition la plus importante au maintien de cet équilibre est la discipline. 
 

La discipline de Gandhi
Une fois après une journée de travail Gandhi était rentré à la maison fatigué et épuisé; il prit un bain. Immédiatement après il mangea et se coucha. Malgré ses efforts il ne parvenait pas à s’endormir. Son corps était chaud et transpirait. Il se leva, s’assit et chercha quelle pouvait en être la raison. Soudain il se souvint qu’avant de prendre son repas il n’avait pas offert ses prières au Seigneur. C’était sa discipline journalière, comme il ne l’avait pas faite, son équilibre était perdu. 
Il s’assit, médita et pria Dieu pour obtenir son pardon. 
Grâce à son repentir il dormit profondément.
 

Il est essentiel que la discipline ne soit pas pratiquée comme une    règle s’imposant du dehors, mais qu’elle devienne une expression de notre volonté propre, qu’elle soit ressentie comme plaisante.
Erich. Fromm
 

 
Less luggage :
Less luggage
 In one sense, our lift is a long journey. 
This long journey, because we are accumulating a lot of luggage in the form of many desires, becomes somewhat troublesome. When we can diminish this luggage consisting of desires, then to some extent our journey of life is going to be less troublesome. 
This process of diminishing the luggage or shedding your desires as you go up in the journey of life does not mean abandoning the house, leaving your surroundings, leaving your wife, Leaving your children and living in a forest. 
 
  When we stay in the house, stay in the midst of our duties and perform our duties which we have to perform, having our minds free from desires and attachments to those duties, regarding all that we do as our actions for God’s pleasure.
 When we stay in the house, stay in the midst of our duties and perform our duties which we have to perform, having our minds free from desires and attachments to those duties, regarding all that we do as our actions for God’s pleasure. 
  

   La véritable éducation aux Valeurs Humaines signifie que ces Valeurs soient mises en application dans la vie quotidienne.
 La véritable éducation aux Valeurs Humaines signifie que ces Valeurs soient mises en application dans la vie quotidienne.  
 

L’illusion du reflet
Il y avait une fois un roi, qui donna à sa fille une belle rivière de diamants. Lorsque celle-ci perdit la rivière de diamants toute la population se mit à la rechercher mais personne ne la trouva.
Quelqu’un dit : « Un oiseau l’a peut-être prise. »
Le roi demanda à tous de la rechercher et promit une forte récompense à celui qui la retrouverait.
Un jour un employé se promena le long d’une rivière proche d’une zone industrielle. La rivière était très polluée, sale et mal odorante. Alors qu’il marchait l’employé vit un scintillement dans la rivière et quand il regarda il vit la rivière de diamants.
Il décida d’essayer de la saisir, ainsi il aurait une bonne récompense. Il plongea la main dans l’eau sale pour attraper le bijou mais il ne sait comment, il le manqua. Il sortit la main regarda à nouveau, le collier était toujours là. Il essaya de nouveau. Cette fois-ci il pénétra dedans et salit son pantalon dans la rivière polluée, il plongea le bras entier pour attraper le bijou. Mais étrangement il le manqua encore. Il sortit et allait repartir se sentant découragé.
Alors il vit à nouveau la rivière de diamants juste là. Cette fois-ci il était déterminé à l’avoir coûte que coûte. Il décida de plonger dans la rivière bien que ce fût une chose écœurante à faire car la rivière était polluée et son corps entier serait sale. Il plongea dedans, il chercha partout le collier mais ne le trouva pas. Cette fois–ci il était vraiment perplexe il ressortit très déprimé de ne pas avoir réussit à attraper le bijou qui lui aurait rapporter une grosse récompense.
A ce moment là un Sage qui passait par là, le vit et lui demanda ce qui le préoccupait. L’employé ne voulu pas partager le secret avec le Sage pensant que celui-ci aurait gardé le collier pour lui,  aussi il refusa de lui parler.
Mais le Sage voyant le trouble de l’homme et compatissant lui demanda à nouveau de lui confier son problème, lui promettant de n’en parler à personne. L’employé rassemblant son courage décida de faire confiance au saint homme. Il lui raconta l’histoire du bijou et comment il avait essayé, réessayé mais en vain de l’attraper.
Le Sage lui dit que peut-être il pourrait essayer de regarder en haut à travers les branches de l’arbre au lieu de la rivière polluée. L’employé leva les yeux et c’était vrai le collier se balançait à une branche de l’arbre. Il avait essayé de capturer, à chaque fois, un simple reflet du collier réel.
Conclusion :Les joies matérielles sont comme la sale rivière polluée, parce qu’elles ne sont que le reflet des véritables joies du monde spirituel. 
Nous pouvons nous investir très fort dans le monde matériel mais jamais nous ne pourrons en obtenir les joies que nous attendons. Tournons-nous vers Dieu qui est la source des joies réelles, arrêtons de courir après le reflet de ces joies dans le monde matériel et nous découvrirons les joies spirituelles qui, seules, peuvent nous satisfaire complètement.
 

  Nos corps physiques sont le temple de Dieu.
  Nos corps physiques sont le temple de Dieu.
Quand le deviennent-ils ?
Seulement quand ils sont remplis de pensées de Dieu… Sanctifiez votre corps, considérez le comme un temple sacré.
Quel soin ou respect ne voudriez-vous pas montrer pour un endroit où vous savez que Dieu réside ?  
 

Nous sommes tous des serviteurs :
Un roi parlait avec son vieil ami, lui disant qu’il était un maître, que le pays tout entier était sien et les concitoyens ses serviteurs, qu’il ne devait rendre de compte à personne et n’était le serviteur de qui que ce soit.
Entendant tout ceci son vieil ami rit et dit : « Oh ! roi, tu es dans l’erreur, du roi au pauvre, de l’illettré au saint, tous sont des serviteurs et non des maîtres. Dieu seul est Maître. Si tu penses que tu es le Seigneur suprême tu fais erreur. C’est un signe de sottise. Toi et moi et tous les autres sommes tous des serviteurs. »
Le roi demanda alors à son vieil ami : « Peux-tu prouver tout ce que tu dis devant notre peuple ? Je t’accorderai deux jours. Demande aux gens et obtiens d’eux la réponse à la question de savoir, si je suis le maître ou un serviteur. Si tu ne peux prouver ce que tu dis, je te chasserai de mon pays. »
L’ami dit : «Oh ! roi, tu peux faire ce que tu penses, mais ce que je dis est vrai que tu le crois ou non, que tu me gardes dans ton royaume ou non, la Vérité ne changera jamais. La Vérité est une pas deux. » 
Le roi accorda deux jours à son ami et lui demanda de partir. L’ami marchait avec sa canne, sa troisième jambe. Qui est un ami ? Un véritable ami est celui qui pense au bien-être et aussi à l’avenir de son ami. Ce vieil homme était un ami véritable qui souhaitait révéler la Vérité au roi.
Le roi lui avait ordonné de partir et en s’en allant, il laissa tomber sa canne et dit : « Hélas ! Oh roi, je ne peux me baisser et aucun serviteur ne se trouve alentour. Sans la canne je ne peux avancer, même d’un pas . Je me sens si mal, je ne sais comment  bouger. »
Voyant l’impuissance de son vieil ami : « Ne t’inquiète pas mon ami, je vais t’aider. » Disant cela il ramassa la canne et la donna à son ami.
Celui-ci prit la canne et s’exclama : « Et bien, Seigneur , maintenant tu es mon serviteur !  Dans un moment de difficulté tu m’as aidé. Aider c’est servir. Malgré l’ego qui t’as fait déclarer que tu n’es le serviteur de personne, tu as donné une canne à un impotent tel que moi. Maintenant  je suis le maître et tu es le serviteur. »
Dans le monde, tous ont des désirs et s’efforcent de les réaliser. On aime l’autre seulement dans l’espoir d’obtenir quelque chose en retour. 
Un homme qui espère quelque chose en retour est un serviteur. Le Seigneur seul aime sans espérer quelque chose en retour et par conséquent lui seul est le Maître.
 

 
Temps gaspillé, vie gaspillée :
On ne peut remédier au passé, on n’est pas sûr du lendemain, la meilleure chose à faire et la seule, est qu’aujourd’hui soit aussi utile que possible. Si seul le présent est réel, chaque moment est donc d’une importance capitale.
Le secret du succès dans notre effort pour réaliser quelque chose, réside dans la manière de déterminer nos priorités.
 

 Les échecs et la souffrance sont souvent extrêmement utiles en ce que bien des gens ne se donneraient la peine de chercher où est la Vérité s’ils n’y étaient poussés par le malheur.
  Les échecs et la souffrance sont souvent extrêmement utiles en ce que bien des gens ne se donneraient la peine de chercher où est la Vérité s’ils n’y étaient poussés par le malheur. 
 

Quand je demandais à Dieu…..
Quand je demandais à Dieu de me donner de la force,
Il me donnait des situations difficiles à affronter.
Quand je demandais à Dieu de me donner de l’intelligence,
Il me donnait à résoudre dans la vie des énigmes.
Quand je demandais à Dieu du bonheur,
Il me montrait des gens malheureux.
Quand je demandais à Dieu d’être riche,
Il me montrait comment travailler dur.
Quand je demandais à Dieu des faveurs,
Il me donnait des occasions de travailler dur.
Quand je demandais à Dieu d’avoir la Paix,
Il me montrait comment aider les autres.
Dieu ne m’a rien donné de ce que je lui demandais,
Mais Il m’a donné tout ce dont j’avais besoin.
Vivekananda
