GENEROSITE
 
 
Du point de vue social la générosité consiste à déployer une solidarité active qui passe par la satisfaction des besoins humains essentiels . 
                                                          
(d’après Spinoza)
La générosité consiste à partager
Ce que j’ai donné je l’ai encore, ce que j’ai dépensé je l’ai, ce que j’ai gardé pour moi je l’ai perdu.
Dans le traité « Ethique à Nicomaque » Aristote analyse certaines vertus en définissant l’excès et l’insuffisance.
LA LIBERALITE, c’est-à-dire LA GENEROSITE   C’est un état intermédiaire  qui concerne la richesse et l’usage correct de l’argent.   
 
« L’homme généreux donne abondamment  aux autres et garde très peu pour lui-même, car la nature d’un homme  généreux est de ne pas faire attention à lui-même.  »(1120b, 5-7)
«Il n’est pas facile pour l’homme  généreux d’être riche, étant donné qu’il n’aime ni prendre ni garder,  mais donner et qu’il n’accorde pas de valeur à la richesse pour  elle-même, mais comme un moyen pour donner. » (1120b, 16-19)  
La générosité est un état intermédiaire entre l’avarice et le gaspillage. 15-19)  
LA MAGNIFICENCE  Cette vertu est comparable à la précédente. Elle est  liée aux actions qui concernent les dons ;  elle dépasse en importance  la générosité, comme le mot lui-même le suggère (magnitude = grandeur).
« L’homme magnifique est sage, car il  est à même de voir ce qui est juste et dépense de grandes sommes  d’argent de manière adéquate et correcte…Il dépensera de l’argent dans  le but d’inspirer la bonté et la beauté ; il le fera de bon coeur et  avec empressement sans se livrer à de nombreux calculs. Il prendra en  considération le résultat qui sera le plus beau et le plus convenable,  plutôt que celui obtenu à bon marché. » (1122b, 7-12)
 « L’homme magnifique ne dépense pas  d’argent pour lui-même et ses dons sont rattachés aux dieux - offrandes  votives, construction de temples et toute forme de culte religieux - et à  la société - parrainer un événement culturel, offrir un trirème (bateau  de guerre léger et rapide), nourrir les pauvres, etc. » (1122b, 23-28)  
Le manque de magnificence est l’avarice, ainsi que l’excès de  vulgarité et le manque de goût qui poussent à donner de façon  ostentatoire dans des circonstances malvenues et de manière incorrecte.
Histoires :
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Gourou Nanak et l’aiguille
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