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C.R.I.-E.V.H. - n°08 2007 part 2
C.R.I.- E.V.H. n°8 Part 2
Nations are many Earth is One
God said, "Okay, this season you decide!" So the farmer decided, and he was very happy because whenever he wanted sun there was sun, whenever he wanted rain there was rain, whenever he wanted clouds there were clouds. And he avoided all dangers, all the dangers that could be destructive for his crops; he simply rejected them — no strong winds, no possibility of any destruction to his crops. And his wheat started growing higher than anybody had ever seen; it was going above a man's height. And he was very happy. He thought, "Now I will show Him!" And then the crop was cut and he was very puzzled. There was no wheat at all — just empty husks. What happened? Such big plants — plants big enough to have given wheat four times bigger than ordinary wheat — but there was no wheat at all.
The farmer said, "I am puzzled, because there was no possibility of destruction and all that was helpful was provided. And the plants were growing so well, and the crop was so green and so beautiful! What happened to my wheat?" God said, "Because there was no danger — you avoided all danger — it was impossible for the wheat to grow. It needs challenges." We all flee from pain and seek pleasure forgetting there are times in everyone's life when something constructive is born out of adversity. When things seem so bad it prompts us to escape the burden and realize our strength, either through creating healthy changes in our outer world or transforming ourselves inside and realizing our hidden potential.
“When suffering comes, why do you estrange yourselves from the Lord? He gives you suffering for your own good, for the advancement of your devotion. If suffering is granted, you seek peace, you search for knowledge of the mystery, you go to wise men to listen to aspects of the truth. Without suffering, sweetness cannot arise.”
One day, in the course of their studies, they came across a line, which said, "The truly evolved person is he, who continues to smile in the midst of the greatest of difficulties." The young students had a problem accepting this statement at its face value. "If we are truly in difficulty, how is it possible for us to smile under such conditions?" they asked the Rabbi. The Rabbi continued after a pause, "However, I believe there is someone who can give you the answer." He proceeded to tell his students of an old man who lived in their city, not far from the synagogue. "And yet," continued the Rabbi, "he always wears a lovely smile! He is a wonderful human being. You must go to him and ask him to answer your question." The students were amazed to hear of this brave man. In a group, they went and knocked at his door. The door was opened by the man himself, moving briskly in a wheel chair. He welcomed the young students cordially and asked them the purpose of their visit... The Rabbi told us that you were the best person to talk to." "Tell us please, sir," added another. "How do you continue to smile amidst so much suffering and pain?" The old man was genuinely surprised. "I'm afraid you have come to the wrong address", he said. "I am 73 years old, and in all these years, I have never had to face any difficulty. The Lord has always been good to me, and protected me in His mercy. How can I teach you how to smile in the midst of difficulties?" This was a man who lived in close proximity with God!
He remembered an old truck he used to play with and found it on a shelf at the back of his closet. This old truck still works," he said as he rolled it on top of his bed. It was battered and the paint was chipped. He looked it over. "Some kid will be glad to have this old truck," he mumbled and slipped it into a paper bag.
The next morning, he strutted to school carrying the brown paper bag with the truck. When the teacher began the collection, each child brought up his donation and she showed it to the class. Rory became nervous as his turn came. AII the other kid's toys looked like new. He knew his old truck was not good enough. "I brought the wrong one in" he told the teacher with embarrassment. "May I bring another in tomorrow?"
«Eclaire-moi sur le sentier de la vie », demanda le prince. «Mes paroles s’évanouiront comme les traces de tes pas dans le sable », répondit le sage. « Cependant je veux bien te donner quelques indications. Sur ta route, tu trouveras 3 portes. Lis les préceptes indiqués sur chacune d’entre-elles. Un besoin irrésistible te poussera à les suivre. Ne cherche pas à t’en détourner, car tu serais condamné à revivre sans cesse ce que tu aurais fui. Je ne puis t’en dire plus. Tu dois éprouver tout cela dans ton cœur et dans ta chair. Va maintenant. Suis cette route, droit devant toi. »
«Change le monde » «C’était bien là mon intention», pensa le prince. «Car si certaines choses me plaisent dans ce monde, d’autres ne me conviennent pas. » Et il entama son premier combat. Son idéal, sa fougue et sa vigueur le poussèrent à se confronter au monde, à entreprendre, à conquérir, à modeler la réalité selon son désir. Il y trouva le plaisir et l’ivresse du conquérant, mais pas l’apaisement du cœur. Il réussit à changer certaines choses, mais beaucoup d’autres lui résistèrent.
«J’ai appris», répondit le prince, « à discerner ce qui est en mon pouvoir et ce qui m’échappe, ce qui dépend de moi et ce qui n’en dépend pas. » «C’est bien», dit le vieil homme, «utilise tes forces pour agir sur ce qui est en ton pouvoir. Oublie ce qui échappe à ton emprise. » Et il disparut. Peu après, le prince se trouva face à une seconde porte. On pouvait y lire: «Change les autres» «C’était bien là mon intention», pensa-t-il. «Les autres sont source de plaisir, de joie et de satisfaction, mais aussi de douleur, d’amertume et de frustration. » Et il s’insurgea contre tout ce qui pouvait le déranger ou lui déplaire chez ses semblables. Il chercha à infléchir leur caractère et à extirper leurs défauts. Ce fut là son deuxième combat. Bien des années passèrent. Un jour, alors qu’il méditait sur l’utilité de ses tentatives de changer les autres, il croisa le vieux sage qui lui demanda: «Qu’as-tu appris sur le chemin? » «J’ai appris », répondit le prince, «que les autres ne sont pas la cause ou la source de mes joies et mes peines, de mes satisfactions et mes déboires. Ils n’en sont que le révélateur ou l’occasion. C’est en moi que prennent racine toutes ces choses. » «Tu as raison », dit le sage. «Par ce qu’ils réveillent en toi, les autres te révèlent à toi-même. Sois reconnaissant envers ceux qui font vibrer en toi joie et plaisir. Mais sois-le aussi envers ceux qui font naître en toi souffrance ou frustration, car à travers eux, la vie t’enseigne ce qui te reste à apprendre et le chemin que tu dois encore parcourir. » Et le vieil homme disparut.
«Change-toi toi-même» «Si je suis moi-même la cause de mes problèmes, c’est bien ce qui me reste à faire» se dit-il. Et il entama son 3ème combat. Il chercha à infléchir son caractère, à combattre ses imperfections, à supprimer ses défauts, à changer tout ce qui ne lui plaisait pas en lui, tout ce qui ne correspondait pas à son idéal.
«C’est bien », dit le sage. «Oui, poursuivit le prince, mais je commence à être las de me battre contre tout, contre tous, contre moi-même. Cela ne finira-t-il jamais? Quand trouverai-je le repos? J’ai envie de cesser le combat, de renoncer, de tout abandonner, de lâcher prise. » «C’est justement ton prochain apprentissage », dit le vieux sage. «Mais, avant d’aller plus loin, retourne-toi et contemple le chemin parcouru. » Et il disparut.
«Accepte-toi toi-même» Le prince s’étonna de ne point avoir vu cette inscription lorsqu’il avait franchi cette porte la première fois, dans l’autre sens. "Quand on combat, on devient aveugle », se dit-il. Il vit aussi gisant sur le sol, éparpillé autour de lui, tout ce qu’il avait rejeté et combattu en lui: ses défauts, ses ombres, ses peurs, ses limites, tous ses vieux démons. Il apprit alors à les reconnaître, à les accepter, à les aimer. Il apprit à s’aimer lui-même sans plus se comparer, se juger, se blâmer.
«C’est bien», dit le vieil homme, «c’est la première Sagesse. Maintenant, tu peux repasser la 3ème porte. » A peine arrivé de l’autre côté, le prince aperçut au loin la face arrière de la seconde porte et y lut: «Accepte les autres» Tout autour de lui, il reconnut les personnes qu’il avait côtoyées dans sa vie; celles qu’il avait aimées comme celles qu’il avait détestées. Celles qu’il avait soutenues et celles qu’il avait combattues. Mais à sa grande surprise, il était maintenant incapable de voir leurs imperfections, leurs défauts, ce qui autrefois l’avait réellement gêné et contre quoi il s’était battu.
«C’est bien », dit le vieux sage. « C’est la seconde Sagesse. Tu peux franchir à nouveau la deuxième porte. » «Accepte le monde » «Curieux », se dit-il, «que je n’aie pas vu cette inscription la première fois. » Il regarda autour de lui et reconnut ce monde qu’il avait cherché à conquérir, à transformer, à changer et il fut frappé par l’éclat et la beauté de toute chose. Par leur perfection. C’était pourtant le même monde qu’autrefois. Etait-ce le monde qui avait changé ou son regard?
«J’ai appris », dit le prince, «que le monde est le miroir de mon âme. Que mon âme ne voit pas le monde, mais qu’elle se voit dans le monde. Lorsqu’elle est enjouée, le monde lui semble gai. Lorsqu’elle est accablée, le monde lui semble triste. Le monde, lui, n’est ni triste ni gai. Il est là, il existe, c’est tout. Ce n’était pas le monde qui me troublait, mais l’idée que je m’en faisais. J’ai appris à l’accepter sans le juger, totalement, inconditionnellement. »
« Celui du passage du silence de la plénitude à la plénitude du silence. » Et le vieil homme disparut...
He was a saintly person. His wife was a termagant. By his calmness and forbearance, Tukaram managed to get one with her. Once, Tukaram was bringing home in his cart the sugarcane crop harvested from his small farm. As he was going home, the children of the village gathered round him and pleaded for a piece of sugarcane. In his boundless goodness, Tukaram allowed the children to help themselves to the cane on the cart. By the time he reached home, there was only one stalk of cane left. Seeing this, his wife got enraged, abused Tukaram, and taking out the cane, struck Tukaram with it. The cane broke into three pieces. Tukaram calmly remarked, “I was wondering how to distribute the single remaining cane to the members of the family. You have solved the problem. You can keep one piece and give the other two to the children.”
His wife was highly devoted and faithful, totally dedicated to serving the husband. One day, Kabir was plying his loom, chanting the name of “God” all the time. Suddenly, he called his wife and said that one thread had snapped and asked her to bring a lamp. It was noon and when she brought the lighted lamp, Kabir told her to take it away as it was not necessary. She silently took it back without any argument. With such a dutiful wife, Kabir was able to develop his devotion and expressed his gratitude to God for His grace.
Some took advantage of her goodness. This is a common complaint. People say to me, you speak of the spirit of forgiveness. But if we continue to forgive, people take undue advantage. Teresa did not mind. She went a step further. She rejoiced when some of the other inmates of the convent took advantage of her. She went on being humiliated, laughed at, chaffed. Some misunderstood her innocence and characterized it as stupidity: she did not mind. She went her way: she called it the "little way". She realized that until she had become nothing, until she had completely emptied herself, she would not be acceptable to the Lord. She understood that the key - the only key - to the portal of 'being' is 'not-to-be.' She wished to keep her cell clean and tidy. In her absence, some threw dirt and dust in the cell and made it unclean. She accepted it as God's Will: and never did a word of complaint leave her lips. She was fond of a pretty little jug. Someone took it away. The pretty jug was replaced by a heavy, cracked one. "So much better," she said to herself, "I will be free from attachment to things. "One evening, she could not find her lamp and had to go without her reading. She sat in the dark and experienced the joy of having absolutely nothing. When she did anything for anybody, she hated to be noticed. She willingly accepted the blame that was due to others. She never tried to explain to her superior that someone else was the culprit. When she was wrongly blamed for having broken a vase, she kissed the ground and promised to be more careful. She went out of her way to do things for a sister who was rude to her: Teresa persevered with tireless patience until the cross-gained sister became a devoted and gentle friend. She forgave the hurts she did not deserve and, in her heart, there was nothing but love for those who regarded themselves as her enemies but whom she thought of as children of God. She walked the way of forgiveness and became a saint. Today, she shines as a radiant star in the firmament of the world's spiritual leaders.
Now the story goes, a little shepherd boy was watching his sheep one Sunday morning and he heard the bells of the church ringing. And watching the people walk along the pasture where he was, he happened to think to himself, "I would like to communicate with God! But, what can I say to God?" He had never learned a prayer. So, on bended knee, he began to recite the alphabet.... A, B, C, D...... Z!
"What are you doing, my little one?" he asked. The man seemed surprised and said, "But you are just reciting the alphabet?"
Maybe if we too thought like little children and with a pure heart, let God put together the letters as He sees fit, how happy we would make Him!
The donkey and horse were used to plough the land. His wife kept a small vegetable garden. Mr. Cohen was not rich, but the family always made enough money from selling milk, cheese, eggs, and vegetables. You would think that Mr. Cohen was content. However, Mr. Cohen's neighbour was very rich. He lived in a great big house with his wife and children and maids and servants. He had horses, but these horses were not working houses. They were only for riding. Mrs. Cohen was jealous of the neighbour’s large house, of the maids and servants, and of the horses that were only used for riding. She nagged Mr. Cohen constantly. She wanted a larger house, she wanted maids and servants, she wanted fine horses which were only used for riding. With all this nagging, Mr. Cohen had no peace of mind. Mrs. Cohen was jealous of the neighbour’s large house, of the maids and servants, and of the horses that were only used for riding. She nagged Mr. Cohen constantly. She wanted a larger house, she wanted maids and servants, she wanted fine horses which were only used for riding. Mr. Cohen knew he couldn't afford a larger house, but he was tired of his wife's constant nagging. He decided to consult the Rabbi - the learned man of his village. "I am going to speak to our Rabbi," Mr. Cohen told his wife. "Maybe he can come up with a way for us to get a larger house."
"Yes," said Mr. Cohen. "Rabbi, as you know, we are not rich. We have a small house, which we are able to take care of with the small amount of money we receive from selling our crops, eggs and milk. But my wife is jealous of our neighbour’s wealth - of their larger house, maids, servants and riding horses. Day in and day out she nags me to get a larger house. But we can't afford a larger house. Rabbi, do you have any suggestions for what I can do to please her?"
Mr. Cohen just stared at the Rabbi. Then he thought to himself, "The Rabbi is the town's most learned man. If the Rabbi thinks that bringing the chickens into the house will help, then I will not question him." So Mr. Cohen returned home and told his wife what the Rabbi said. Then he brought the chickens into the house. The chickens proceeded to squawk and complain, and flew around the house. Chicken feathers were everywhere! And in the morning, there were chickens everywhere, scrambling this way and that. Mrs. Cohen complained, "I don't understand how bringing the chickens into the house will get us a bigger house. Maybe you misunderstood the Rabbi. Go back and ask him again."
"Yes, Rabbi," said Mr. Cohen. "Yesterday I asked you to suggest a way I could please my wife's wish for a bigger house and you told me to bring the chickens into the house. Now we have chicken feathers everywhere and my wife is not happy. Rabbi, can you help me please?" "Yes, Rabbi" we have goats." And the goats started whining, which made the chickens complain. Then the goats started to chew on everything, making a real mess. Needless to say, Mrs. Cohen was not happy which made Mr. Cohen even more unhappy. "Go back to the Rabbi," Mrs. Cohen said, "and ask him again. I am sure that you are misunderstanding what he is saying."
The house was so crowded that the family couldn't find a place to sit or sleep. It was so noisy that they couldn't hear themselves think! And you can imagine how it smelled. Mrs. Cohen was beside herself, and Mr. Cohen didn't know what to do. The Rabbi had never given them bad advice before! The Rabbi thought for a moment. Then he said, "Tonight take the horse out and put him back in the field. "Thank you Rabbi," said Mr. Cohen. And he bounded down the hill and let the horse go back outside. But of course the house was still crowded. So the following night Mr. Cohen went back up the hill to the Rabbi, and again asked for his help. And the Rabbi told him to take the donkey out of the house. The next night the Rabbi told him to take out the sheep, and the next night, the cows, and the next night the goat, and finally the next night the chickens. After the chickens were gone, Mrs. Cohen looked around at her large house. "How peaceful it is," she said, ”and how nice and roomy." And she proceeded to clean up her large, peaceful house and never again complained to her husband about her life!
Swami Veetamohananda Une des disciplines spirituelles les plus aisées et les plus efficaces est d'amener la présence de Dieu au cœur de chaque activité de notre vie de tous les jours. C'est la règle qui convient le mieux pour une vie sainte. Nous savons tous comment Frère Laurent de la Résurrection (1), qui était une personne fort modeste, est devenu une âme illuminée, un saint, par sa Pratique de la Présence de Dieu. Le propos principal de cette discipline est de cultiver l'habitude d'emplir son âme d'une présence divine permanente et sans cesse croissante. Comment cela peut-il se faire ? Ecoutons Frère Laurent:
Cette discipline est une forme de Yoga de la dévotion. N'importe quel fidèle d'un Dieu personnel, quelle qu'en soit sa conception, n'importe où dans le monde, peut la pratiquer avec grand profit. Son trait principal est sa simplicité et sa facilité absolues. Prenons de nouveau l'avis de Frère Laurent: «Les hommes inventent des moyens et des méthodes pour arriver à aimer Dieu. Ils apprennent des règles et créent des formules pour rappeler cet amour et ils se font tout un monde pour s'introduire dans la conscience de la présence de Dieu. Et cependant cela peut être si simple... Il n'est question ni d'art, ni de science. Allons vers Lui comme nous sommes, sans prétention, avec sincérité. » La vie de Frère Laurent nous propose une grande espérance et une grande inspiration spirituelles. Il est l'exemple éclatant d'un débutant qui, sans aucun don particulier, peut s'élever de la position la plus humble à l'illumination spirituelle la plus haute. Il a reçu la révélation de Dieu lorsqu'il avait dix-huit ans à peine. Cela lui est arrivé par le plus grand des hasards, en voyant quelque chose de très ordinaire. Un jour, au milieu de l'hiver, il aperçut, dans une prairie, un arbre dépouillé de ses feuilles. Comme il regardait le tronc et les branches dans lesquels la vie s'était assoupie, il fit:«…l'expérience de la vision de l'arbre tel qu'il serait en été, c'est-à-dire couvert de milliers et de milliers de feuilles et de fleurs, puis de fruits». Des années plus tard, il a déclaré que cet arbre nu lui avait soudain révélé, en un éclair, le fait de Dieu. Et cela a allumé, dans son cœur, un amour si grand et si total qu'il n'eut plus besoin de croître pendant tout le reste de sa vie. Lorsqu'il fut ainsi convaincu «du fait de Dieu, de sa sagesse, de son pouvoir et de sa bonté», il n'eut pas d'autre souci que de rejeter avec rigueur toute autre pensée afin que chacun de ses actes soit effectué pour l'amour de Dieu. Nous savons que Frère Laurent a eu des difficultés pour apprendre à son esprit à rejeter ses désirs et ses hésitations. Et qu'il a eu des doutes sur son salut aussi. Mais, malgré toutes ses épreuves et ses tribulations, malgré tous ses doutes et ses hésitations, il s'est tenu à cette seule idée qu'il exprimait ainsi: «Je suis entré dans la vie spirituelle pour l'amour de Dieu uniquement et j'essaie d'agir en accord avec sa volonté uniquement; quoiqu'il m'arrive, que je sois perdu ou que je sois sauvé, je continuerai dans la voie de Son Amour et de Sa Volonté. Cela, au moins, pourra être mis à mon crédit: jusqu'à ma mort, tous mes efforts auront porté à aimer et à servir Dieu. »
Un de ses passages le plus mémorable nous fait entrevoir le niveau d'excellence spirituelle qu'il pouvait atteindre en effectuant le travail qui lui était assigné dans la cuisine. Il a dit : «Pour moi, il n'y a plus de différence entre le temps du travail et celui de la prière. Au milieu du bruit et de la confusion de ma cuisine, au milieu des ordres de toutes sortes lancés par de nombreuses personnes, je me tiens en Dieu avec une aussi grande sérénité que si j'étais à genoux devant le Saint Sacrement... Pour son service, je tourne la pâte du gâteau dans la casserole posée devant moi. Quand ce service est terminé, je m'agenouille avec soumission devant Lui, car c'est par Sa grâce que j'ai pu faire ce travail. Puis, je me relève plus heureux qu'un roi. Ramasser un brin de paille sur le sol par amour pour Lui me comble. »
Les méthodes que Frère Laurent utilisait pour ses pratiques dévotionnelles étaient tellement personnelles et originales qu'une plainte fut déposée contre lui auprès de son supérieur. Les accusations portaient sur son manque d'ardeur en matière de prières, sur son indépendance et ses bizarreries. Une enquête fut menée. Frère Laurent expliqua comment il s'était entraîné à vivre continuellement dans la présence de Dieu et comment il accomplissait son devoir religieux ou son travail de cuisinier sans perdre sa communion avec Lui. Et plus que cette explication, son expression elle-même, qui reflétait une douceur et un calme intérieur rayonnants fut convaincante. Voici une lettre pleine de consolation et d'inspiration qu'il a écrite, alors qu'il était malade, à la mère Supérieure d'un couvent: «Elevez votre cœur vers Lui; Il acceptera la plus petite de vos meilleures pensées de Lui. Vous n'avez pas besoin de crier très fort. Il est plus près de nous que nous ne l'imaginons... Heureux ceux qui souffrent avec Lui... Les gens du monde croient que la maladie n'est qu'une source de souffrances, de chagrin et de détresse, ils ne pensent jamais que c'est une faveur de Dieu. Ceux qui peuvent la considérer comme venant de Lui, comme une partie de Sa grâce et comprendre qu'elle signifie leur salut, ceux-là trouveront en elle douceur et salut. » Vers la fin de sa vie, il semble qu'il ait eu une vision lumineuse: «Dans un petit moment, je vais aller à Lui. Quel réconfort je trouve dans la foi ! Ma vision est si claire que je ne peux plus dire je crois, mais je vois. » Quelques jours avant sa mort, il disait aussi: «Je ne sais pas ce que Dieu fera de moi. Mais je suis continuellement heureux. Le monde entier connaît la détresse et les souffrances; et moi, qui n'ai aucun mérite, je suis empli d'une telle joie que je peux à peine la contenir. » Et, paisiblement et sans douleur, il accomplit le grand passage vers une nouvelle phase de compagnonnage avec Dieu
Pour se livrer correctement à cette discipline, il faut vider notre cœur de tout ce qu'il contient et permettre à Dieu, à Dieu seul de le posséder. Et pour qu'il le possède totalement, nous devons accepter de Le laisser libre d'en disposer comme il Lui plaît et Lui permettre de l'utiliser comme il Le veut. Nous devons renoncer à tout ce que nous aimons qui ne nous conduirait pas à Dieu. - Frère Laurent était d'avis que la façon la plus efficace d'aller vers Dieu était de faire notre travail, non pour plaire aux hommes, mais uniquement par amour pour Lui. - Il enseignait aussi que séparer le temps de la prière des autres moments de la vie est une erreur. L'action a son importance pour Dieu, tout comme la prière a la sienne. -Enfin, et c'est ce qui compte le plus, il faut avoir, une fois pour toutes, une confiance illimitée en Dieu, nous abandonner complètement entre Ses mains et être persuadés qu'Il ne nous fera jamais défaut. -Voilà donc, en résumé, ce que Frère Laurent de la Résurrection considérait comme les faits importants de la vie spirituelle.
- La première est une grande pureté de vie. Il faut être attentif à ne pas dire, à ne pas faire ou à ne pas penser quelque chose qui déplaise à Dieu. Et si cela arrive, se repentir immédiatement en toute sincérité et humilité et implorer Son pardon; -La deuxième, une fidélité positive dans la pratique de Sa présence. Il faut garder les yeux de l'âme toujours fixés sur Dieu, avec calme, foi et humilité, avec un amour qui ne laisse aucune place pour l'inquiétude ou le doute. -La troisième consiste à penser à Dieu lorsque n'importe quel travail, même ordinaire, doit être entrepris. Une prière doit Lui être offerte au commencement, puis il faut se souvenir de Lui pendant tout le déroulement de la tâche et lorsque celle-ci est terminée, Lui adresser des remerciements. -La quatrième enfin, qui, dans un sens, est une étape ésotérique ou personnelle, est de faire, en silence, l'offrande de mots d'amour. D'une manière de préférence secrète, car cette conversation entre le fidèle et Dieu, n'a besoin d'être connue de personne, des mots tels que «Oh Seigneur ! Je T'appartiens entièrement » ou «Oh mon Dieu ! Fais que mon cœur soit tout à Toi» ou d'autres mots de confiance aimante, en rapport avec les occasions qui se présentent, peuvent Lui être adressés. Il faut veiller à ce que l'esprit ne vagabonde pas parmi les objets du monde, mais qu'il reste fixé sur Dieu. Si l'on pratique ces disciplines avec constance, cela produira le plus merveilleux des effets sur l'âme, et amènera une profusion de grâce divine. Insensiblement, l'âme deviendra illuminée et habitée de la vision permanente du Dieu aimant et aimé. Voilà la plus sainte, la plus réelle et la plus inspirante de toutes les façons de pratiquer la dévotion. Ainsi sont les enseignements merveilleusement simples de Frère Laurent de la Résurrection. Ils peuvent certainement nous inspirer et nous aider à enrichir notre approche personnelle de Dieu.
La culture de la présence des divinités a atteint son apogée lorsque le fait supérieur de la Réalité, l'identité de l'âme avec l'Esprit Suprême a été découvert. Cependant, seuls ceux qui transcendaient la conscience de leur corps étaient capables de pratiquer cette approche de la Réalité. Pour la grande majorité des chercheurs spirituels, qui ne pouvaient transcender la conscience de leur corps, une approche personnelle d'un Dieu personnel restait l'ouverture à la vie spirituelle. Dans la Bhagavad Gita (Ecritures Saintes), l'accent est mis fortement sur la nécessité d'une approche personnelle de Dieu. Et cinq méthodes générales sont recommandées: 1. Comment concevoir Dieu ? Dans le chapitre 9, verset 18, elle nous dit qu'il doit être considéré comme la «finalité, le support, la demeure, le refuge, l'ami, l'origine, la dissolution, le fondement, la maison aux trésors, l'origine impérissable. » Pour résumer, Dieu devrait être considéré comme le centre dont dépend notre existence et à qui notre destinée est liée. 2. La dévotion en tête- à-tête et le culte discret sont prescrits. 3. La consécration de la vie, c'est-à-dire que tout est fait en offrande au Seigneur. «Tout ce que vous faites, tout ce que vous mangez, tout ce que vous offrez en sacrifice, tout ce que vous donnez et tout ce que vous pratiquez sous forme de discipline, faites-le comme une offrande au Seigneur», nous enseigne-t-elle. (ch.9, verset 27) 4. «Prenez refuge dans le Seigneur en toutes circonstances » (ch.11, verset 33) et «Devenez un instrument dans les mains du Seigneur. » (ch.18, verset 62) 5. Et finalement, «Abandonnez toutes les formalités de la religion et plongez-vous dans le Seigneur par un acte volontaire d'abandon personnel. Ne regrettez rien, ne craignez rien. Le Seigneur, c'est sûr, vous sauvera et vous accordera son appui. » (ch.18, verset 66)
Dans la voie de la dévotion, le plus important, c'est d'établir notre relation émotionnelle avec Dieu. Ce peut être celle de la relation des parents avec leur enfant ou de l'enfant avec ses parents, d'un ami avec un ami, d'un serviteur avec son maître, ce peut être l'attitude sereine d'un sage pour le Seigneur ou celle d'un amoureux pour sa bien-aimée. La forme de relation choisie est le canal par lequel l'amour est amené à s'écouler vers Dieu et elle doit être conservée. Lorsque le fidèle s'est établi dans la forme de relation qu'il a choisie pour chérir Dieu, il lui devient plus facile de cultiver la présence de Dieu.
Pour lui, Kali, la Mère Divine, était si véritablement réelle qu'il lui parlait sans arrêt, lui demandait son avis, écoutait ses conseils — exactement comme nous le faisons à la maison avec nos parents.
Alors, comment osons-nous nous plaindre ? Et cependant, si nous le voulons, oui, plaignons-nous ! Mais directement à Lui. Plaignons-nous directement à Son oreille ! Ainsi nous aurons cultivé Sa présence, même pendant Son absence supposée. Le sentiment d'agonie de la séparation d'avec Dieu est aussi une forme d'union avec Lui. Car, en vérité, Il est partout, et tout ce qui existe est Lui.
Donnons à Dieu le sentiment que nous avons conscience de Lui. Pleurons de vraies larmes pour Lui. Pratiquons Sa présence, chutons dans Sa présence s'il le faut et relevons-nous dans Sa présence. Accomplissons tout en Sa présence. C'est Son absence qui est la plus affreuse des infortunes. Croyez-moi, si nous mourons dans la présence de Dieu, notre salut est assuré.
1) Ressentons le prodige du fait de Dieu. 2) Si Dieu existe et si nous existons, alors, il doit y avoir une relation entre les deux. Découvrons cette relation et cultivons-la de la manière qui nous convient le mieux. 3) Penser à Dieu est une façon de développer cette relation. Pratiquonsune approche joyeuse de Dieu et non des soupirs et des pleurs. Bien entendu, il peut nous arriver de pleurer de temps en temps. Lorsque les larmes lui viennent aux yeux, un héros lui-même ne peut les arrêter. Pleurons alors, sans honte aucune devant Lui. Mais Dieu qui a créé ces fleurs resplendissantes, Dieu qui a peint aux oiseaux des plumes aux couleurs si éclatantes, ne désire sûrement pas être approché d'une manière aussi sombre. Il est possible de beaucoup s'amuser avec Dieu — bien que certaines personnes religieuses paraissent devoir s'évanouir à cette idée. De grands mystiques ont échangé des plaisanteries avec Dieu. 4) Agrémentons notre approche de Dieu. La vie spirituelle ne doit pas devenir monotone, ennuyeuse et trop stricte. C'est pourquoi nous devons penser à Dieu de toutes les manières possibles, avec toute la diversité que nous pouvons imaginer.
«Entendez-vous comme cette musique est mélodieuse? L'un des joueurs ne produit qu'un son monocorde sur sa flûte tandis qu'un autre crée des vagues de mélodies dans différents ragas (les tons) et différents raginis (les demi-tons). C'est cette dernière attitude que j'ai choisie. Pourquoi ne devrais-je produire qu'un son monocorde quand j'ai un instrument à sept trous ? Je veux jouer toutes sortes de mélodies sur mon instrument à sept trous. Pourquoi devrais-je me contenter de répéter «Je suis Lui! » «Je suis Lui !» ? Pourquoi dire uniquement : «Brahma! » «Brahma! » ? Je veux appeler Dieu comme j'en ai envie. Je veux me réjouir avec Dieu! Je veux jouer avec Dieu! »
5) Pour pratiquer la présence de Dieu, nous devons exercer nos trois facultés, celle de l'imagination, celle de l'émotion et celle de l'action
- Tenons pour certain qu'Il est tout amour et c'est pour cela que tout amour est l'amour de Dieu. Priver Dieu d'un peu d'amour, ne nous causera que chagrin et souffrance. C'est pourquoi notre faculté d'émotion devrait s'élever de plus en plus vers Lui. - Tout le monde agit. L'action est la respiration même de notre vie. Que chaque action soit faite pour Son amour et nous ne respirerons et ne vivrons plus que pour Lui. Ne craignez pas de vivre pour Dieu ! Un fusil ressent-il de la crainte pour les balles qui sont tirées à travers lui ? Nous ne sommes que des instruments. Pourquoi devenir autre chose et perdre la gloire d'être utilisé par Dieu? 6) Enfin, n'allons nulle part en solitaire. Les gens vont dans les parcs avec leur chien et lui parlent sans arrêt et vous savez avec quelle affection. Il est possible d'aller dans le parc avec Dieu aussi et de Lui parler. Nous nous parlons à nous-mêmes de toute façon. Parfois cette habitude devient même pathologique et les gens doivent être enfermés dans des asiles. Mais si nous pensons que Dieu est toujours avec nous, dans notre cœur, et si nous Lui offrons notre cœur, nous trouverons la consolation et la paix. Frère Laurent disait: «Lorsque vous ressentez un trouble intérieur, appelez le Seigneur qui est assoupi dans votre cœur, Il se réveillera et les ondes de paix reviendront en vous. » Lorsque nous doutons, lorsque nous souffrons, lorsque nous sommes troublés et confus, fermons notre porte, allons au plus profond de notre cœur et posons notre problème devant le Seigneur pour lui demander conseil. Ne parlez jamais d'aucun problème à personne avant de vous être confiés au Seigneur dans votre cœur. Et vous serez surpris du petit nombre dont vous aurez à parler ensuite.
«Si vous portez la Mère Divine dans votre cœur, vous serez incapables de faire une mauvaise action, même si vous vous trouvez dans un mauvais lieu. » Il y a une infinité de façons de cultiver une communion intérieure avec Dieu et de la développer. Un sage s'adresse ainsi à la Mère Divine : ´ Lorsque l'on pense à Vous dans un moment difficile, Vous supprimez la peur. Lorsque ceux qui sont sans problème se souviennent de Vous, Vous leur accordez Vos faveurs. » Vous connaissez maintenant le plus précieux des secrets pour pratiquer la présence de Dieu. Lorsque vous êtes en difficulté, lorsque la tempête souffle sur vous, criez vers Lui. Il vous répondra, il n'y a aucun doute, Il vous aidera. Mais un travail spirituel créatif se réalise aussi lorsque nous n'avons pas de problèmes particuliers et que nous pensons à Lui, que nous L'appelons et que nous Le supplions avec ferveur. Cela nous donne une forme d'esprit qui se dirige spontanément vers la Réalité. Avec cette forme d'esprit, nous ne croirons plus, nous verrons, comme le disait Frère Laurent de la Résurrection.
Think of Me When the pangs of hunger are appeased and your solitude is tainted with Bliss, Think of Me When your mouth is dry when you cannot utter a word, Think of Me When death steps back at the smiling look on a baby's face, Think of Me When I bathe your face with raindrops and I wash away the earth and the dry leaves, at the very first perfume which arise from the clear drizzle Think of Me When your look, though fixed, is tired at the cruelties of life, at the first blink of the Sun, it is Me who is comforting you, Think of Me How would you know that You are close to Me?
And that you love Me When you are hungry and alone in the world... And that you love Me When your lips are chapped, your tongue is white, your throat is dry and there is no water, not even a mirage in the horizon… And that you love Me When you hold a child tightly in your arms, his eyes imploring you, he cries and he dies… And that you love Me When I snatched from you, your most coveted possessions and at the first loss, darkness covers you and makes you stagger... And that you love Me
Creation date : 11/12/2007 @ 14:29
Last update : 06/05/2008 @ 15:31
Category : C.R.I.-E.V.H.
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| Thought for the day
L’homme doit toujours avancer vers la force ; il ne devrait pas se réfugier dans le mensonge, la méchanceté et la malhonnêteté qui sont les caractéristiques fondamentales de la lâcheté. Cette lâcheté est née de l’acceptation d’une image fausse et inférieure de nous-même. Vous pensez que vous êtes l’enveloppe, la couche extérieure, mais vous êtes en réalité le noyau, le cœur. Cette fausse identification est l’erreur fondamentale. Tout effort spirituel doit être dirigé vers la suppression de l’enveloppe et la révélation du noyau central. Aussi longtemps que vous dites « Je suis Untel », vous êtes obligé d’avoir peur, mais une fois que vous dites et éprouvez « Je suis Brahman », vous obtenez une force invincible.
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04 May 2024 Many happy returns to every : It happened on a 04 May Margaret Thatcher devient la 1ère femme Premier ministre en Angleterre. Born a 04 May 1951 You come from
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