Texte à méditer :  

La vraie liberté existe dans la soumission à la volonté de la Conscience

et dans le fait de ne pas agir selon ses caprices et ses envies personnelles.
    


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C.R.I.-E.V.H. - n°13 2012 2° partie

 

CRI n°13  2012

2 ième  partie 

 

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NE CHANGE PAS TA NATURE



Un maître de l'Orient vit un scorpion se noyer et décida de le tirer de l'eau, et lorsqu'il le fit, le scorpion le piqua.

Par l'effet de la douleur, le maître lâcha l'animal qui de nouveau tomba à l'eau en train de se noyer.

Le maître tenta à nouveau de le retirer et l'animal le repiqua.

Quelqu’un qui était en train d'observer se rapprocha du maître et lui dit :         
       - Excusez-moi, mais vous êtes têtu ! Ne comprenez-vous pas qu’à chaque fois que vous tenterez de le tirer de l'eau  il va vous  piquer ?

Le maître répondit:
- La nature du scorpion est de piquer, et cela ne va pas changer la mienne qui est d'aider.

Alors, à l'aide d'une feuille, le maître tira le scorpion de l'eau et lui sauva la vie et continua:

Ne change pas ta nature, si quelqu'un te fait mal; prends juste des précautions.
Les uns poursuivent le bonheur, les autres le créent.
Quand la vie te présente mille raisons de pleurer, montre-lui que tu as mille raisons pour sourire.
Préoccupe-toi plus de ta conscience que de ta réputation.
Parce que ta conscience est ce que tu es, et ta réputation, c’est ce que les autres pensent de toi...
et ce que les autres pensent de toi...c'est leur  problème.

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Action de la Srimad Bhagavad Gita! (Ecriture Sainte indienne voir un petit livre  diya1.gif)

 

Pourquoi lisons-nous la Bhagavad Gita, même si nous ne pouvons pas la comprendre?

Un vieux fermier vivait dans une ferme dans les montagnes avec son jeune petit-fils. Chaque matin, le Papy se levait tôt s’asseyait à la table de la cuisine pour lire sa Bhagavad Gita.

Son petit-fils voulait être comme lui et essayait de l'imiter comme il pouvait.

Un jour, le petit-fils demanda: «Papy! J'essaie de lire la Bhagavad Gita comme toi mais je ne comprends pas, et ce que je comprends, je l'oublie dès que je ferme le livre. A quoi bon lire la Bhagavad Gita ? »

Le grand-père qui mettait du charbon dans le poêle se retourna doucement et répondit: «Prends ce panier à charbon jusqu'à la rivière et ramène-moi un panier d'eau. »

Le garçon fit comme il a été dit, mais toute l'eau s’est échappée avant son retour à la maison.

Le grand-père rit et dit: «Tu iras un peu plus vite la prochaine fois», et le renvoya à la rivière avec le panier pour essayer de nouveau.

Cette fois le garçon couru plus vite, mais là encore, le panier était vide avant son retour à la maison. Hors d'haleine, il dit à son grand-père qu'il était impossible de transporter l'eau dans un panier, et il est allé chercher un seau à la place.

Le vieil homme répondit, « je ne veux pas un seau d'eau, je veux un panier d'eau tu n’as pas fait suffisamment d'efforts. » Et il alla à la porte pour regarder le garçon essayer à nouveau.

À ce stade, le garçon savait que c'était impossible, mais il voulait démontrer à son grand-père que même s’il courait aussi vite qu'il le pouvait, toute l'eau s'écoulerait avant son retour à la maison. Le garçon  plongea à nouveau  le panier dans la rivière et courut vite, mais quand il rejoint son grand-père le panier était vide une fois de plus .

Hors d'haleine, il fit remarquer: «Regarde, c’est inutile! »
Le vieil homme dit,« Donc tu penses que c'est inutile? Regarde le panier. »

Le garçon regarda le panier et pour la première fois se rendit compte que le panier était différent. Il avait été transformé, à partir d'un vieux panier à charbon tout sale, il était maintenant devenu propre à l'intérieur et à l'extérieur.

« Fils, c'est ce qui arrive quand tu lis la Bhagavad Gita. Tu ne peux pas comprendre ou te souvenir de tout, mais en la lisant tu seras changé, à l'intérieur et à l'extérieur. C'est l'œuvre de Dieu dans nos vies. »
 

Extrait « Des rayons du soleil pour le jeudi » par Priya & SANJAY TANDON
 

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Par une journée froide dans les collines


La lumière du soleil brillait à travers les gouttes de pluie sur les feuilles des rares arbres sur le flanc de la colline. Un vieil homme réside dans sa cabane minuscule sur le flanc de la montagne. Il avait plu toute la nuit et les ardoises brisées du toit ne pouvaient pas canaliser l'eau de pluie qui s'infiltrait dans les fissures. La courtepointe usée bourrée de coton, qui recouvrait le vieil homme était humide et moisie et une odeur nauséabonde s’en émanait. Le vieil homme avec sa tignasse de cheveux gris en désordre et une barbe disgracieuse sur sa mâchoire, frissonnait alors que son corps brûlait et grelottaient de fièvre par ce temps froid mordant.

Un bus de touristes avait un pneu crevé près de la cabane. Alors que le chauffeur et le conducteur de bus changeaient la roue, les touristes étaient sortis pour se dégourdir les jambes et prendre une bouffée de l'air humide des montagnes. Un des touristes s’aventura à faire quelques pas en descendant la colline et vit la cabane du vieil homme. Il regarda à l'intérieur et fut horrifié par la scène qu’il avait sous les yeux. Il fit signe à ses amis de se rapprocher. Etant journaliste, cet homme prit un cliché du vieil homme et marmonna entre les lèvres quelque chose au sujet de l'écriture d'un article dans le journal sur la génération d'aujourd'hui, qui néglige les parents âgés et les laisse souffrir seul.

Un autre touriste était médecin. Il prit le pouls du vieil homme et lui dit: «Vous avez besoin de faire des analyses de sang. Vous devez faire aussi une radiographie de la poitrine. Voici, vous pouvez prendre ces comprimés de paracétamol, trois fois par jour. Mais vous devez vous faire examiner. Je pense que vous pouvez avoir une pneumonie. » Le vieil homme hocha la tête faiblement, tandis que le docteur se levait pour partir.

Un autre des touristes était politicien. Il dit: «Nous devrions faire une loi pour avoir un foyer pour personnes âgées. Je dois en parler à mon parti populaire et faire quelque chose pour ce fléau social. »

Parmi les touristes il y avait une jeune fille. Elle fut si émue par le sort du vieil l'homme souffrant qu'elle pleura ouvertement et dû être aidée pour retourner au bus, là, on la força à boire quelques gorgées de thé chaud pour l’aider à revenir à la normale. Toute la journée, elle fut calme et désespérée parce qu'elle ne pouvait pas sortir le vieil homme de son esprit.

Une riche personne jeta un couple de billets de banque près de l'homme malade et se précipita hors de la cabane miteuse.

Enfin vint un homme d'âge moyen qui sans dire un mot regarda ce spectacle de désespoir et de misère humaine. Il retourna tranquillement vers le bus et revint, portant son sac sur le dos. Il aida le vieil homme et lui donna quelques biscuits de son sac à dos. Il ouvrit un petit flacon de thé et le versa dans un gobelet en papier et le porta aux lèvres tremblantes du vieil homme qui but faiblement à petites gorgées.

Il lui donna le comprimé de paracétamol que le médecin avait laissé plus tôt. Il aida ensuite l'homme à se recoucher. Il ramassa son édredon et le mit sur un buisson pour que le Soleil le sèche. L'homme sortit de son sac à dos son sac de couchage personnel et mit le vieil homme dedans. Ensuite, il prit de son sac un peu de ruban adhésif et essaya de colmater les fissures dans le toit.

Le conducteur klaxonna énergiquement pour appeler tous ses passagers et les faire revenir à l'autobus, car la roue avait été changée et ils étaient prêts et aptes à reprendre leur voyage. Mais cet homme décida de rester un peu plus longtemps. Il fit signe au chauffeur et lui dit: «Je prendrai le prochain bus. Cet homme a plus besoin de moi que je n’ai besoin de vacances. Dans quelques heures il sera suffisamment bien pour être autonome. Alors, je continuerai mon chemin aussi. »

Plus d'une fois, nous rencontrons dans nos vies de telles situations. C'est bien de donner de l'argent ou l'aide médicale. C'est formidable d'être ému par la souffrance de l'autre. Mais si vous pouvez donner du temps et de l'amour, alors vous êtes le meilleur!

Un regard bienveillant ou un mot affectueux peut parfois donner plus de réconfort que de l'argent. L'argent rend certainement notre vie confortable, mais ce n'est pas aussi précieux que le temps ou l'amour.
 

La vie se moque de vous quand vous êtes malheureux,
La vie vous sourit quand vous êtes heureux,
Mais vous rend hommage lorsque vous rendez les autres heureux.

 

Extrait « Des rayons du soleil pour le jeudi » par Priya & SANJAY TANDON
 

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Faiblesse ou force ?

Un garçon de 10 ans décida d'étudier le judo en dépit du fait qu'il avait perdu son bras gauche dans un terrible accident de voiture. Le garçon a commencé à apprendre avec un vieux maître de judo japonais.

Le garçon réussissait bien, il ne comprenait pas pourquoi, après trois mois d’entrainement le maître ne lui avait appris qu’un seul mouvement.

Le garçon finalement demanda « Sensei, ne devrais-je pas apprendre davantage de mouvement? »
«C'est le seul mouvement que vous connaissez, mais c'est aussi le seul mouvement que vous aurez toujours besoin de connaitre», répondit le Sensei.
Sans vraiment comprendre, mais faisant confiance à son professeur, le garçon continua son entrainement. Plusieurs mois après, le Sensei l’inscrivit à son premier tournoi.
Surprit lui-même, le garçon remporta facilement ses deux premiers matchs. Le troisième match s'est avérée plus difficile, mais après un certain temps, son adversaire s’impatienta et chargea; le garçon habilement utilisa son seul mouvement pour gagner le match.

Encore étonné par son succès, le garçon était maintenant en finale. Cette fois, son adversaire était plus grand, plus fort et plus expérimenté. Pendant un certain temps, le garçon semblait être dominé. Craignant que le garçon puisse être blessé, l'arbitre demanda un temps mort. Il était sur le point d'arrêter le match quand le Sensei est intervenu. «Non», insistait le Sensei: «Laissez-le continuer.»

Peu de temps après le match reprit, son adversaire fit une erreur critique: il laissa tomber sa garde. Instantanément, le garçon utilisa son mouvement pour le neutraliser. Le garçon avait gagné le match et le tournoi. Il était le champion. Sur le chemin du retour, le garçon et le Sensei examinèrent tous les mouvements de chaque match. Alors le garçon trouva le courage de demander ce qu’il avait vraiment en tête.
«Sensei, comment ai-je gagné le tournoi avec un seul mouvement? » « Vous avez gagné pour deux raisons, » répondit le Sensei. «D'abord, vous avez presque maîtrisé l'une des prises les plus difficiles de l'ensemble du judo. Et en second lieu, le seul moyen de défense connu pour ce mouvement est pour votre adversaire d'attraper votre bras gauche. »

La plus grande faiblesse du garçon était devenu sa plus grande force!

Source: Bits & Pieces

Parfois, nous sentons que nous avons certaines faiblesses et nous avons tendance à en blâmer Dieu, les circonstances ou nous-mêmes, mais sait-on jamais un jour notre faiblesse peut devenir notre force.
 

Chacun de nous est particulier et important,
aussi nous ne devrions jamais nous attarder sur aucune  «faiblesse», fierté ou peine.
Nous devrions uniquement apprendre à accepter ce qui est et vivre pleinement notre vie, et en extraire le meilleur!

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LA LEÇON DU BOUCHER

Voici une histoire étrange des Ecritures saintes.
Un jeune Sanyasi faisait pénitence depuis de nombreuses d'années. Un jour tandis qu'il était assis sous un arbre, quelques brindilles sèches et des feuilles tombèrent sur sa tête. Il leva les yeux et vit une grue et une corneille qui se battaient. Il s'est rendu compte que l’agitation créée par leur bagarre avait provoqué la chute des brindilles sur sa tête. Dans sa colère il a crié après elles. La colère était si intense dans son regard que les oiseaux furent réduits aux cendres! Le Sanyasi était ravi du nouveau pouvoir qu’il avait trouvé.

Plus tard, il est allé dans un village voisin pour mendier de la nourriture, comme c’était l’habitude chez les Sanyasis dans les temps anciens. Il frappa à la porte d'une maison.
Une dame appela en disant: «S'il vous plaît attendez un moment. Je vais venir. »

Cela le mit en colère et il pensa: « Quelle femme insolente. Me demander d'attendre! Elle ne connait pas mes pouvoirs! » À peine cette pensée lui traversa-t-elle l'esprit que la dame l’interpela.
« Ne soyez pas vaniteux, Oh Sanyasi! Je ne suis ni un corbeau, ni une grue! » Quand elle sortit pour lui donner de la nourriture, le Sanyasi déconcerté, demanda à la dame,« Comment saviez-vous ce que je pensais? Comment saviez-vous pour le corbeau et la grue? »

Elle répondit,  «  j'ai remplis mon devoir envers mes parents avant de me marier. Maintenant, j’accomplis avec diligence tous mes devoirs envers mon mari. Lorsque vous avez appelé pour l'aumône, j’étais occupée auprès de mon mari qui est très malade. C'est le seul yoga ou Dharma (action juste) que je connaisse. Accomplir religieusement mon Dharma m’a donné l’illumination. »

Le Sanyasi était très surpris. Il dit: «Pouvez-vous m’en apprendre plus sur le dharma? » Elle répondit, « Si vous voulez en savoir plus, allez à la ville voisine et rencontrez le boucher. Vous pourrez apprendre beaucoup de lui. »

Ainsi, le Sanyasi partit à la recherche du boucher. Pendant tout ce temps, il pensait, « Un boucher est un chandala. Dans notre pays, ils font partie de la caste la plus basse. Comment peut-il me donner la connaissance? » Quoi qu'il en soit, il a trouvé le boucher et le regardait de loin, abattre des poules et des chèvres.

Le Sanyasi pensait: «Comment cet homme peut-il connaître quelque chose au sujet du devoir? Il est le diable en personne. » À ce moment-là le boucher remarqua le Sanyasi et demanda,  « Est-ce la dame qui vous a envoyé à moi? S'il vous plaît attendez, pendant que je finis mon travail. »

Après avoir terminé son travail de la journée, le boucher emmena le Sanyasi dans sa maison. Là, il s'occupait des besoins personnels de ses parents âgés. Il les lava et les nourrit et les installa confortablement. Puis il demanda au Sanyasi, «Dites-moi mon ami, que puis-je faire pour vous? »

Le Sanyasi l'interrogea sur l'Âme et l’Être Suprême. Le boucher lui répondit et lui révéla sa connaissance de la plus haute philosophie du Vedanta. Sa connaissance sur le sujet était si profonde que le Sanyasi était étonné. Il dit, « Une telle profonde connaissance! Pareille connaissance! Mais pourquoi donc êtes-vous incarné sous la forme d'un boucher? Pourquoi faites-vous cette sale et méprisable besogne? »

Le boucher répondit: «Il n’y a pas de travail ignoble, sale ou méprisable. C’est votre pensée qui fait qu'il en est ainsi. Je suis né en tant que fils d'un boucher. J'ai appris ce métier avant d'apprendre à penser par moi-même. C'est le seul commerce que je connaisse. Mais je suis tout à fait détaché de cela. Je remplis mes devoirs envers mes parents et essaye de leurs plaire et qu’ils soient confortable. Je ne connais pas le yoga ou la prière, mais tout ce que j'ai appris et vous ai dit c’est parce que je fais mon devoir à ma place dans ce monde. »

Tout ceci a une grande signification.
Tout d'abord nous devons faire le devoir qui nous est déterminé par notre naissance.
Deuxièmement, le droit conféré par notre position. L'exécution de ces fonctions avec un esprit détaché est ce à quoi nous devons tendre.
Quand nous sommes détachés, nous ne sommes pas impliqués émotionnellement. Nous ne pensons pas à faire le travail pour quelque prestation ou retour. Si notre esprit est concentré sur le devoir, alors l'exécution du travail est simplement un procédé mécanique,  auquel nous n'avons pas d’attachement karmique.
 

C'est extrêmement difficile,
mais le voyage de la vie est plein d’essayer, essayer, essayer à nouveau jusqu'à ce que vous réussissiez!

Extrait « Des rayons du soleil pour le jeudi » par Priya & SANJAY TANDON

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ANANDA


Ananda était le cousin du grand Bouddha. Quand le Bouddha atteignit l'illumination, Ananda décida de passer tout son temps avec Lui. Avant de commencer l'initiation, il voulut s'assurer que le Bouddha ne le traiterait pas à égalité avec les autres disciples et qu'il conserverait son statut particulier en tant que frère cousin aîné du Bouddha.

Alors, Ananda dit au Bouddha, «Etant mon jeune frère, il est de ton devoir de m'obéir. Après l'initiation, tu deviendras mon maître et je serai ton disciple. Dorénavant je ne serai plus en mesure de te demander quelque chose ou de te commander. Alors laisse-moi maintenant te solliciter certaines choses, avant que je sois initié. »

Bouddha hocha la tête et dit:« Comme il te plaira. » Ananda poursuivit:« Mon premier souhait est que je sois toujours avec toi. Tu ne devras jamais parler à quiconque en secret. Tu ne me renverras jamais. Deuxièmement, si je veux que tu rencontres quelqu'un à toute heure du jour ou de la nuit, tu ne refuseras de le faire. Enfin, toi et moi dormirons dans la même chambre. Je veux être toujours avec toi. N'oublie pas mes souhaits. Maintenant je suis prêt, initie-moi au bouddhisme. »

Alors, Ananda devint comme l’ombre du Bouddha. Partout où le Bouddha alla, Ananda fut toujours à ses côtés.
Plusieurs années plus tard, Bouddha déclara un jour: «Maintenant il est temps pour moi de partir. D'ici demain soir, je serai parti. Appelez tous les moines afin que je puisse m’adresser à eux une dernière fois. »

Le lendemain à l'aube, tous les moines étaient de retour et réunis autour de Bouddha. Il y avait environ un millier de moines illuminés. Tous étaient calmes et sereins, personne ne pleurait ou n’avait de chagrin. Tous sauf Ananda, qui avait vécu chaque instant de sa vie dans l'ombre du corps physique du Bouddha! Ananda était dans l'angoisse. Il versait des larmes et était inconsolable.

Bouddha regarda Ananda et lui sourit. «Pourquoi pleures-tu Ananda? N'ai-je pas tenu mes promesses. J'ai accédé à tous tes désirs » ajouta-t-il. Ananda gémit: «Que vais-je devenir? J'ai respiré le même air que toi. J'ai fait tout ce que tu as fait, mais je n'ai pas atteint l'état d'illumination. Sans toi, ma vie sera sans espoir. Que vais-je faire sans toi ? »

Bouddha répondit: «Quand tu as formulé tes trois souhaits, je savais qu'ils seraient un obstacle à ton progrès spirituel, mais tu n'étais pas prêts à oublier que j'étais ton frère cadet. Tu voulais garder tes privilèges sur les autres. Ton abandon était avec condition. Peut-être que ma mort sera inconditionnelle !

Bouddha quitta son enveloppe mortelle. Tous les moines illuminés se rassemblèrent à proximité pour se souvenir et raconter les paroles du grand maître, de sorte qu'elles soient préservées pour la postérité. Ananda ne fut pas admis dans cette assemblée car émotionnellement il était en naufrage complet. Il était loin de l'illumination.

Tandis qu’Ananda versait des larmes de douleur, il se sentait totalement impuissant et seul. Il réalisa la vie futile qu'il avait menée avec Bouddha. Il avait tout vu, et pourtant il n'avait pas vu. Il avait bu à la fontaine de nectar, mais il ne l'avait pas goûté. Au milieu des centaines de moines, Ananda se trouvait être absolument seul. Ce sentiment d'impuissance et la vulnérabilité de son état souleva en lui une question. Pour la première fois il ressentait un vide en lui-même.

Il prit conscience de son ego débridé et de son arrogance. Un silence l’entoura alors qu’il réalisait que son maître l'avait quitté et qu’il était tout seul. Il n'y avait pas d’espoir pour lui. Comme il puisait dans cet unique silence ... il sentit une transformation qui s'opérait. Ce qui ne s'était pas passé pendant les 42 années, en présence du Bouddha, s’est produit en une seule nuit d'introspection de soi! Ananda devint illuminé! Une paix profonde l'envahit et il est devenu calme et un avec l'Eternel.

Les moines réalisèrent qu’Ananda avait atteint l'illumination. Ils se réjouirent et l’accueillirent parmi eux car seul Ananda, pourrait leurs donner les détails précis de la vie de Bouddha, même si à cette époque-là il n’en avait été proche que physiquement.
 

Nous aussi soyons conscients de la présence du Seigneur en tout temps ;
sentons-Le avec nous dans tout ce que nous faisons car Il est toujours avec nous, en nous, autour de nous,
et laissons-Le agir à travers nous.

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Conte chinois


 
Un mandarin partit un jour dans l’au-delà.
 
Il arriva d’abord en enfer. Il y vit beaucoup d’hommes, attablés devant des plats de riz ; mais tous mourraient de faim, car ils avaient des baguettes longues de deux mètres, et ne pouvaient s’en servir.
 
Puis il alla au ciel. Là aussi, il vit beaucoup d’hommes attablés devant des plats de riz ; et tous étaient heureux et en bonne santé, car eux aussi avaient des baguettes longues de deux mètres, mais chacun s’en servait pour nourrir celui qui était assis en face de lui.

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La colombe et le Bodhisattva

Le Bodhisattva parcourait la campagne en quête de ce qu'il ne savait pas. Il marchait à pas lents, tantôt s'abîmant dans ses pensées, tantôt accrochant sa curiosité à la nature, somptueusement vêtu des couleurs de l'infiniment intelligent.
Soudain il vit une colombe, si fatiguée de brasser l'air lourd que sa chute était imminente.

En un ultime effort, elle parvint jusqu'au Sage et se laissa tomber à ses pieds.
- Je t'en supplie Bodhisattva, gémit-elle, sauve-moi ! Un vautour me poursuit depuis ce matin ; je suis épuisée et je n'ai plus d'espoir qu'en toi. Vois, le vautour arrive ... il est là !

En effet, un gros oiseau noir approchait du Sage, mais en volant lui aussi avec tant de maladresse que son épuisement faisait peine à voir.

Le Bodhisattva ramassa la colombe et la cacha dans sa tunique, en lui murmurant, avec toute sa tendresse fraternelle : - Paix en ton cœur, petite colombe. Je suis le Bodhisattva, je t'offre l'hospitalité de mon sein et tu n'as plus rien à craindre.

C'est alors que le vautour se posa devant lui, les plumes en désordre et visiblement harassé. - Par les dieux, murmura-t-il, je n'en puis plus après cette terrible matinée de chasse!    Bodhisattva, je t'ai vu cacher la colombe sous ta tunique, donne-la moi vite, car je me sens défaillir...

- Assurément, je ne te la donnerai pas, répondit-le Sage, car je lui ai garanti la sécurité, et les lois de l'hospitalité ne sauraient être transgressées sous peine de forfaiture.

- Cette colombe ne t'appartient pas, répliqua le vautour. Elle est à moi. Quand tu l'as ramassée, elle était à bout de forces et allait, en toute équité, tomber en mon pouvoir. Allons, donne-moi mon bien.
- Impossible !

- Réfléchis, Bodhisattva : je suis un vautour, c'est ma nature imposée par les dieux qui, de même, m'ont imposé ma nourriture. J'ai forcé la colombe. Elle est la récompense de mon travail de vautour et tu dois me la donner.

- Impossible, dit encore le Sage, mais on sentait qu'il avait la voix mal assurée. Je voudrais bien t'obliger, vautour, mais je ne le puis au prix que tu demandes. Repars à la chasse, c'est ce que tu as de mieux à faire.

- Repartir à la chasse? Tu plaisantes cruellement, Bodhisattva. Ne vois-tu pas que je suis incapable de voler. Qu'un renard me trouve en cet état et je suis perdu. Tu veux me mettre dans l'obligation de mourir de faim ou d'être dévoré par un ennemi ? Soit, je vais mourir mais tu porteras ce crime dans ta conscience.

Le Bodhisattva n'eut pas besoin d'une longue méditation pour comprendre que le vautour avait raison, mais la colombe aussi avait raison de vouloir sauver sa vie, et lui aussi avait eu raison d'offrir l'hospitalité de son sein. Pouvait-il dire à l'oiseau qu'il était le salaire légitime du vautour ? Devait-il laisser le vautour dévorer sa proie ? Son cœur fondait de pitié, d'amour et de cruelle incertitude. Sacrifier l'innocente colombe ? Impossible ! Sacrifier le vautour innocent ? Non. Il ne restait plus qu'une solution qui illumina le Bodhisattva.

- Tu as raison, vautour, dit-il, je ne dois pas te priver de ton salaire. Je vais donc t'offrir avec ma chair ce qui te revient de droit. Par miracle, un couteau et une balance surgirent devant le Sage qui posa la colombe dans un plateau, et dans l'autre, un gros morceau de chair prélevé sur son propre corps. Le fléau penchant du côté de l'oiseau, le Bodhisattva ajouta un autre morceau de sa chair, puis encore un autre, et un autre ... et toujours le fléau penchait du même côté, et le monceau de chair humaine ne pouvait peser aussi lourd que la frêle colombe. Alors, le Bodhisattva monta tout entier dans la balance dont les plateaux s'équilibrèrent aussitôt avec une exactitude rigoureuse.
Une vie pour une autre vie.

Le vautour, qui avait contemplé la scène en silence, battit des ailes et se métamorphosa.
- Je suis le Dieu Indra, dit-il, et je voulais t'éprouver.

Une pluie d'ambroisie tomba du ciel et guérit le Bodhisattva à qui le Dieu annonça qu'il se réincarnerait dans le corps du prochain Bouddha.

Tel fut l'enseignement initiatique du Bodhisattva.

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Le bonheur de l'innocence


Comme ils se préparent à dîner dans un restaurant, un petit garçon de six ans demande à sa maman s'il peut prier le Seigneur et offrir les grâces.

Comme ils penchent leurs têtes, il dit : « Dieu est bon. Dieu est grand. Merci pour le manger, ... et je te remercierai même plus, si maman commandait de la crème glacée pour dessert. Et liberté et justice pour tous ! Amen ! »

À travers les rires des autres clients, Kim perçoit la remarque d'une dame : « C'est ce qui n'est pas correct dans ce pays. Les enfants aujourd'hui ne savent pas comment prier. Demander à Dieu de la crème glacée ! Pourquoi, je me le demande ! »

Kim fond en larmes, et demande à sa mère : « Est-ce que j'ai fait quelque chose de mal ? Est-ce que Dieu est choqué après moi ? » Pendant que la maman le prend contre elle et le rassure, elle lui dit qu'il a fait une prière fantastique et que Dieu n'est certainement pas choqué contre lui.

Un monsieur plus âgé s'approche alors de leur table, fait un clin d'œil au petit garçon et lui dit : - Je crois savoir que Dieu pense que ce fut une très belle prière.
- Réellement ? demande Kim.
- Croix sur mon cœur, reprend le monsieur. Et dans un murmure il ajoute (indiquant la dame qui était intervenue) : - C'est malheureux qu'elle n’ait jamais demandé à Dieu de la crème glacée. Car un peu de crème glacée est bon pour l'âme quelquefois.

Naturellement, à la fin du repas, la maman commanda de la crème glacée pour son petit garçon.
Mais ce qui arriva ensuite fut une complète surprise.

« Mon fils réfléchit un moment et il fit quelque chose dont je me souviendrai le reste de ma vie » explique la maman.  « Il prit sa glace et sans un mot, marcha vers la dame et la plaça devant elle.

Avec un grand sourire, il lui dit : « - Ceci est pour vous. La crème glacée est bonne pour l'âme quelquefois, et mon âme à moi est déjà bonne. »

 

 

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Date de création : 04/03/2012 @ 17:24
Dernière modification : 10/03/2012 @ 23:33
Catégorie : C.R.I.-E.V.H.
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Pensée du jour
 
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L’homme doit toujours avancer vers la force ; il ne devrait pas se réfugier dans le mensonge, la méchanceté et la malhonnêteté qui sont les caractéristiques fondamentales de la lâcheté. Cette lâcheté est née de l’acceptation d’une image fausse et inférieure de nous-même. Vous pensez que vous êtes l’enveloppe, la couche extérieure, mais vous êtes en réalité le noyau, le cœur. Cette fausse identification est l’erreur fondamentale. Tout effort spirituel doit être dirigé vers la suppression de l’enveloppe et la révélation du noyau central. Aussi longtemps que vous dites « Je suis Untel », vous êtes obligé d’avoir peur, mais une fois que vous dites et éprouvez « Je suis Brahman », vous obtenez une force invincible.
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